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Votre avis sur Bullitt ?
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Ceci n’est pas un film. C’est une source. Un réservoir. L’atmosphère de polar brutal et funky chère à Tarantino, c’est Bullitt. L’image ténébreuse, les cadrages de biais chez Fincher, c’est Bullitt. Les pneus qui crissent dans les rues sombres de Heat, c’est encore Bullitt. Non pas qu’on ait là un chef d’œuvre du septième art. L’histoire est lente, assez creuse et tout compte fait peu passionnante. Mais il y a les fulgurances. Les nombreuses fulgurances. De celles qui inspirent des générations entières de réalisateurs, de musiciens, d’auteurs et autres artistes de tous horizons. La mythique BO de Lalo Schiffrin est à elle seule une mine pour quantité de disques des 70’s à nos jours. Et malgré les années, la légendaire course-poursuite dans les virages vallonnés de San Francisco reste une référence en termes de rythme et d’efficacité. La carrière de Peter Yates aura peu marqué les esprits, c’est vrai, mais c’est bien ici que s’est façonnée la légende McQueen. Car ceci n’est pas un film. C’est un jalon fondateur.
Bullit, film culte des années 60-70 avec le charismatique Steve Mc Queen souffre d'un rythme lent. On retiendra une belle course-poursuite dans les rues atypiques de San Fransisco et l'apparition de Robert Duvall dans le rôle d'un chauffeur de taxi. Bullit est un honorable portrait du métier de policier même s'il fait pâle figure face au puissant et cultissime "Serpico". On se demande, par contre, si la scène de poursuite dans l'aéroport n'a pas inspiré un certain Michael Mann pour son incroyable "Heat".
Bullitt est un bon film policier de Peter Yates. Le scénario est travaillé et recherché, l’histoire est intéressante, l’intrigue est efficace, la mise en scène du réalisateur est irréprochable, il y a un bon rythme, l’atmosphère créé est juste et pour finir, les acteurs comme Steve McQueen, Jacqueline Bisset ou encore Don Gordon sont tous convaincants dans leurs rôles. Bref, c’est à découvrir…
Film d'anthologie s'il en est, Bullit accuse cependant le poids des ans. Cela fait bien longtemps qu'on ne le regarde plus comme un film d'action mais comme un emblème du San Francisco des sixties. Sur les bords du pacifique, l'ambiance n'en est pas moins captivante, surtout pour un spectateur européen. Un voyage dans l'espace et dans le temps -et dans une authentique Ford Mustang, s'il vous plaît- tellement prenant que le scénario, pas spécialement original, semble n'être plus qu'un prétexte pour embarquer, le temps d'un film, dans un American Dream nostalgique. Son ambassadeur Steeve McQueen s'y prend encore pour un cowboy après l'heure, et le spectateur n'est pas loin d'en faire autant. Un film à voir, et si ce n'est pour l'une des course-poursuites les plus célèbres de toute l'histoire du cinéma, ce sera au moins pour la culture générale.
Un scénario solide bien que peu imagionatif, quelques personnages bien dessinés, des acteurs solides, une musique excellente et un scène de poursuite mémorable. Un très bon film assurément.
un chef-d'œuvre. un film magnifique devenue culte grâce à sa poursuite en voiture. Steve McQueen est excellent dans le rôle du lieutenant Bullit. les décors sont réussi. les personnages bien travaillé. j'aime la fin, dans l'aéroport. bref tout est bien, c'est un film à voir au plus vite.
Bullit est une enquête comme on peut en voir tant , seules la prestation au top de Steve McQueen et la scène cultissime de la course poursuite en voitures en plein San Francisco seront à retenir. Le scenario est bien ficelé jusqu'au twist final ce qui laisse transparaître un film policier qui se regarde avec plaisir. La musique quant à elle , de Lalo Schifrin , est absolument merveilleuse et se marrie remarquablement au récit.
caro18
Les courses-poursuites dans les rues de San Francisco se font attendrent mais méritent d'être vues.
Un très bon film policier signé Peter Yates et récompensé par l’Oscar du meilleure montage. Steve McQueen joue très bien le rôle du Lieutenant Frank Bullitt et le reste du casting est excellent : Jacqueline Bisset, Robert Vaughn, Don Gordon, Simon Oakland, Norman Fell et Robert Duvall. Le scénario est bon et la scène de la course-poursuite fait partie des classiques du cinéma américain.
La fameuse dodge noir , la poursuite folle , que de moments symboliques bien connus des cinéphiles. Sans oublier bien sur, le grand steve Mc queen dans l'un de ses rôles les plus célèbres.
Un classique inébranlable qui faisait figure de chef-d'oeuvre à l'époque grâce à sa mise en scène d'une sobriété machinale, ses "gueules" reconnaissables entre mille et ses courses-poursuites démoniaques pour l'époque. Rien n'y fait, pas même le temps, Bullitt est un modèle d'efficacité. Un polar comme il est très rare d'en voir de nos jours.
Peter Yates n'est pas un grand réalisateur et ses films vieillissent mal (les deux sont évidemment liés). Ainsi ce légendaire "Bullitt"qui se révèle très poussif et conventionnel. L'intrigue n'a aucun intérêt et les personnages sont désespérément vides (Même McQueen n'arrive pas à habiter son personnage, réduit à deux ou trois gimmicks caricaturaux : il a du mal à se lever le matin, il plaît aux femmes et il conduit une chouette bagnole). Que reste-t-il alors ? La poursuite de voiture ? Oui, OK. Pour l'époque elle est pas mal. Mais aujourd'hui elle nous paraît juste banale. La mise en scène très maniérée de Yates ? Elle se révèle vite artificielle et vaine : le jeune réalisateur joue des effets clichés de l'époque (longues focales dé-réalisantes, flottement des cadres, zooms à tout va) sans rien en faire, sans point de vue ni enjeu. On pense alors au génial "Point de non retour" réalisé l'année précédente par John Boorman et on voit la différence entre un grand réalisateur visionnaire et un tâcheron laborieux. Entre un grand polar et une petite série B bien ennuyeuse.
Une intrigue assez classique au départ mais assez surprenante sur la fin, un Steve McQueen qui montre pourquoi il est l'un des plus grands acteurs des années 60/70, et la réalisation efficace de Peter Yates qui filme San Francisco comme personne.
Mais s'il n'y avait que ça, le film serait un policier efficace, sans pour autant être culte.
Et pourtant, il l'est.
Bullitt fait partie de ces films dont une seule séquence, en plus de la qualité du film en elle-même, suffit à les rendre mythiques et inoubliables.
On se souviendra par exemple de Cary Grant poursuivi par un avion dans La Mort aux Trousses, de la fusillade de la gare dans Les Incorruptibles, du duel final dans Le Bon, la Brute et le Truand, et j'en passe...
Ici, ce qui transcende le film et lui fait atteindre le rang de classique culte du genre, c'est une course poursuite.
Une poursuite longue, âpre, dans les rues de San Francisco qui se prêtent à merveille à ce genre de cascades, seulement rythmée par le ronflement des moteurs et le crissement des pneus, sans dialogue ni musique (et si la musique de Lalo Schifrin, inoubliable compositeur du thème de Mission : Impossible est ici excellente et souligne bien l'action, son absence durant cette magnifique séquence la renforce encore dans sa puissance et son impact sur les mémoires), et qui se termine aussi brutalement qu'elle démarre.
Il y a un dernier point qui rend cette séquence superbe, et il ne risque pas de surprendre les cinéphiles amateurs de la période et de Steve McQueen.
C'est tout simplement le fait que McQueen a tourné cette scène sans doublure, en grand amateur de mécanique qu'il était (passion qui le conduira à s'impliquer sur Le Mans en 1971, et qui lui a fait convaincre Peter Sturges, en 1963, de lui confier le rôle du soldat allemand qui pourchasse son propre personnage de Hilts dans la poursuite culte à moto de La Grande Evasion).
Tout cela suffit à faire de cette séquence le point d'orgue d'un spectacle bien mené, l'élément qui lui donne ses lettres de noblesse et l'élève à son rang reconnu (et surtout mérité) de film culte et de classique du policier.
Il y a aussi toute la tension du passage à l'aéroport, le plan final où Bullitt se met face à lui-même, comme il le fait déjà plus tôt dans le film sous l'impulsion de sa fiancée...
Rien de comparable à cette folle course poursuite, mais des moments forts qui contribuent encore à la qualité du film.
A noter également un petit rôle de Robert Duvall, avant qu'il ne devienne 4 ans plus tard le consigliere Tom Hagen de la famille Corleone dans Le Parrain.
Bref, un grand classique du policier, à ranger aux côtés du Faucon Maltais, L'Homme qui en Savait Trop, L'Année du Dragon, et bien d'autres.
Mais s'il n'y avait que ça, le film serait un policier efficace, sans pour autant être culte.
Et pourtant, il l'est.
Bullitt fait partie de ces films dont une seule séquence, en plus de la qualité du film en elle-même, suffit à les rendre mythiques et inoubliables.
On se souviendra par exemple de Cary Grant poursuivi par un avion dans La Mort aux Trousses, de la fusillade de la gare dans Les Incorruptibles, du duel final dans Le Bon, la Brute et le Truand, et j'en passe...
Ici, ce qui transcende le film et lui fait atteindre le rang de classique culte du genre, c'est une course poursuite.
Une poursuite longue, âpre, dans les rues de San Francisco qui se prêtent à merveille à ce genre de cascades, seulement rythmée par le ronflement des moteurs et le crissement des pneus, sans dialogue ni musique (et si la musique de Lalo Schifrin, inoubliable compositeur du thème de Mission : Impossible est ici excellente et souligne bien l'action, son absence durant cette magnifique séquence la renforce encore dans sa puissance et son impact sur les mémoires), et qui se termine aussi brutalement qu'elle démarre.
Il y a un dernier point qui rend cette séquence superbe, et il ne risque pas de surprendre les cinéphiles amateurs de la période et de Steve McQueen.
C'est tout simplement le fait que McQueen a tourné cette scène sans doublure, en grand amateur de mécanique qu'il était (passion qui le conduira à s'impliquer sur Le Mans en 1971, et qui lui a fait convaincre Peter Sturges, en 1963, de lui confier le rôle du soldat allemand qui pourchasse son propre personnage de Hilts dans la poursuite culte à moto de La Grande Evasion).
Tout cela suffit à faire de cette séquence le point d'orgue d'un spectacle bien mené, l'élément qui lui donne ses lettres de noblesse et l'élève à son rang reconnu (et surtout mérité) de film culte et de classique du policier.
Il y a aussi toute la tension du passage à l'aéroport, le plan final où Bullitt se met face à lui-même, comme il le fait déjà plus tôt dans le film sous l'impulsion de sa fiancée...
Rien de comparable à cette folle course poursuite, mais des moments forts qui contribuent encore à la qualité du film.
A noter également un petit rôle de Robert Duvall, avant qu'il ne devienne 4 ans plus tard le consigliere Tom Hagen de la famille Corleone dans Le Parrain.
Bref, un grand classique du policier, à ranger aux côtés du Faucon Maltais, L'Homme qui en Savait Trop, L'Année du Dragon, et bien d'autres.
Un bon polar, avec action, rebondissements, suspense, porté par un Steve McQueen très en forme. Les effets spéciaux sont un peu surfaits, mais le scénario mérite le détour. Une histoire très construite, très intéressante. Et une scène de course poursuite mémorable dans les rues de San Fransisco.
un manque cruel d'action, je m'attendais à un film "policier", la "mythique course poursuite" de 10 min m'a effectivement parue interminable ... et bien molle! Beaucoup de passage sans parole également. L'intrigue est interessante même si j'ai du visionner le film une seconde fois pour comprendre quelques passages. 2 étoiles pour SteveMcQueen quoique pas très expressif et les voitures de l'époque =D
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