AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
4,0
7704 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Bullitt ?
5
33 critiques
4
88 critiques
3
68 critiques
2
37 critiques
1
6 critiques
0
5 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Un policier urbain dans les rues vallonnées de San Francisco.Un film,dont on se demande aujourd'hui d'où lui vient sa renommée usurpée.A titre d'exemple,"French Connection" est autrement plus envoûtant."Bullitt" donc,doit sa célébrité,à Steve McQueen et à sa course poursuite de 7 mn,révolutionnaire en 1968.Il s'inscrit dans les policiers classiques des années 60,peu bavards,au scénario archi vu,et au héros bourru.McQueen,dont on fait tout un foin,ne m'a pas fait une grande impression.Son jeu consiste surtout à un regard revolver,une moue continuelle et une stature de cow-boy.Le film est d'un ennui mortel,sans musique,sauf dans les 3 scènes qui bougent,bien éparpillées.La poursuite mettant aux prises une Ford Mustang et une Dodge Avenger,2 "muscles cars",est bien entendu sympathique,mais c'est la seule parenthèse mémorable de "Bullitt".Mise en scène aux abonnés absents,acteurs à peine digne de "Hooker"(!!)et lenteur rédhibitoire.Berné.
Non seulement Bullitt est un bon film, mais aussi il marque une date importante dans l'histoire du cinéma policier. Réalisé en 1968, il se débarrasse de l'ambiance studio, il est filmé en décors naturels dans les rues de San Francisco, et aborde une nouvelle façon d'évoquer les rapports entre le monde mafieux, celui de la politique et celui de la police, annonçant ainsi les polars urbains des années 70 comme L'Inspecteur Harry ou French Connection. La réalisation est sans esbroufe, Peter Yates joue le dialogue minimal, avec beaucoup de scènes muettes, analyse avec acuité la relation entre monde politique et police (le premier faisant volontiers pression sur la seconde), et surtout offre des séquences d'action très efficaces. Le film reste célèbre et à juste titre pour son éblouissante poursuite en voitures qui demeure, même si on en a vu depuis beaucoup d'autres, un modèle du genre. On assiste pendant près de 15 minutes à un formidable morceau de bravoure, l'une de ces séquences anthologiques du cinéma ; cette course-poursuite est parfaitement filmée grâce à des angles savants, sans trucages, à 160 km/h dans les rues de San Francisco, où Steve McQueen en sportif accompli, a tenu à piloter lui-même la Ford Mustang au moteur vrombissant, amplifié par la bande-son, en flanquant une trouille bleue aux compagnies d'assurance, c'est pourquoi elle fut bouclée en fin de tournage par peur de l'accident. On aurait tort cependant de réduire le film à cette brillante séquence un peu tapageuse par moment, mais d'une réelle perfection, car le scénario est plus subtil qu'il n'y paraît, et le cinéma hollywoodien nous a habitué depuis à ce type d'histoire. L'interprétation est de tout premier ordre, que ce soit les seconds rôles, la ravissante Jacqueline Bisset, ou bien-sûr McQueen faussement flegmatique, et Robert Vaughn en politicien véreux, tous deux excellents, contribuant à la crédibilité du film qui rompait avec la tradition romanesque du film noir d'autrefois. Ceci témoignait d'un style violent et nerveux, souligné également de façon remarquable par la musique de Lalo Schiffrin, un jazz rugueux tout en crescendo, annonçant lui aussi des temps nouveaux.
Bullitt est un film qui a sans doute mal vieilli. Quel ennui ! Les courses poursuite sont soporifiques, les dialogues assez rares, et le scénario plutôt indigent. Steeve Mac Quenn a fait des films bien meilleurs.
Bon, d'accord les acteurs sont bons, l'ambiance bien posée et la réalisation est très bonne (on remarque quand même les faux-raccords lors de la poursuite : les protagonistes doublent 2 fois les mêmes voitures, la voiture du tueur perd 2 enjoliveurs avant d'en arborer 3, puis 4 !).
Mais le scénario ne tient pas debout une seule seconde. Il faut protéger un témoin durant 40 h. Perso, je l'amène au commissariat est l'affaire est jouée. Ici pas du tout, on le mène dans un hôtel miteux, avec pour seule protection un flic dans la chambre. Pas de flic dans le hall ? Non non. Et à l'extérieur de l'hôtel ? Non plus. Ah bon. Ne parlons pas du tueur (un pro semble-t-il) incapable de tuer à bout-portant les 2 fois qu'il essaie ! Et puis pourquoi faire débarquer tous les passagers de l'avion ??? Il serait plus intelligent d'annoncer qu'on revient au point d'embarquement pour un pb technique, de demander aux passagers de rester attachés et de cueillir le type dans l'avion.
Mais le scénario ne tient pas debout une seule seconde. Il faut protéger un témoin durant 40 h. Perso, je l'amène au commissariat est l'affaire est jouée. Ici pas du tout, on le mène dans un hôtel miteux, avec pour seule protection un flic dans la chambre. Pas de flic dans le hall ? Non non. Et à l'extérieur de l'hôtel ? Non plus. Ah bon. Ne parlons pas du tueur (un pro semble-t-il) incapable de tuer à bout-portant les 2 fois qu'il essaie ! Et puis pourquoi faire débarquer tous les passagers de l'avion ??? Il serait plus intelligent d'annoncer qu'on revient au point d'embarquement pour un pb technique, de demander aux passagers de rester attachés et de cueillir le type dans l'avion.
Steve McQueen domine les débats,et la course-poursuite est prenante et l'une des plus fameuses du cinéma.Mais à part ça,j'ai trouvé ce polar plutôt classique dans sa forme et manquant de souffle,de rythme.En fait tout simplement,il à prit un coup de vieux!
Toi quand tu mets un col roulé t'as l'air d'un pingouin, pas Steve. Toi quand tu pars au boulot, t'es pas au volant d'une Mustang, Steve si. Toi quand tu te réveilles, c'est pas J. Bisset (jeune) qui te fais un bisou, Steve si.
Ben ouais, Steve il a la classe.
Ben ouais, Steve il a la classe.
Peter Yates n'est pas un grand réalisateur et ses films vieillissent mal (les deux sont évidemment liés). Ainsi ce légendaire "Bullitt"qui se révèle très poussif et conventionnel. L'intrigue n'a aucun intérêt et les personnages sont désespérément vides (Même McQueen n'arrive pas à habiter son personnage, réduit à deux ou trois gimmicks caricaturaux : il a du mal à se lever le matin, il plaît aux femmes et il conduit une chouette bagnole). Que reste-t-il alors ? La poursuite de voiture ? Oui, OK. Pour l'époque elle est pas mal. Mais aujourd'hui elle nous paraît juste banale. La mise en scène très maniérée de Yates ? Elle se révèle vite artificielle et vaine : le jeune réalisateur joue des effets clichés de l'époque (longues focales dé-réalisantes, flottement des cadres, zooms à tout va) sans rien en faire, sans point de vue ni enjeu. On pense alors au génial "Point de non retour" réalisé l'année précédente par John Boorman et on voit la différence entre un grand réalisateur visionnaire et un tâcheron laborieux. Entre un grand polar et une petite série B bien ennuyeuse.
Un bon film de flics, mais 4 étoiles sûrement pas! ça n'a pas trop mal vieilli, mais ce n'est extraordinaire à aucun point de vue. On dirait parfois une série B... la amateurs du flegme de Mc Queen aimeront, mais à part ça, c'est correct sans plus.
Quand on regarde Bullitt, on ne peut qu’être séduit ou impressionné par la rage toute contrôlée de ce flic que tout le monde s’acharne à montrer du doigt. Steve McQueen donne une belle profondeur de « trop-endurci » à son personnage qui devient pour le coup un flic crédible et nettement moins caricatural que Martin Riggs, John McClane ou Dirty Harry. Le héros est désenchanté, désabusé à un tel point que sa petite amie (la très belle Jacqueline Bisset) a du mal à savoir s’il est encore capable d’éprouver un sentiment amoureux… voire un sentiment tout court. Frank Bullitt erre dans les couloirs des hostos, comme dans ceux de la police, bien décidé à boucler son affaire, vaille que vaille. Et le danger ne vient pas tant des gangsters qu’il traque que de ses propres supérieurs, bien décidés à le diriger dans une autre direction, voire à le radier complètement pour désobéissance aggravée. Bref : tout va bien… Et Steve McQueen, excellent dans ce rôle intelligent de flic entêté mais calme, survole l’histoire en emmenant le spectateur avec lui.
L’ensemble est encadré par les compositions sans failles de Lalo Schiffrin, qui a bien compris que ce film-là avait besoin « d’autre chose » que d’un simple accompagnement qui mettrait en valeur les scènes d’action… La bande originale est une petite merveille de musique soft et jazzy qui donne aux scènes des couleurs chaudes et profondes. En écoutant la musique, on pense à une enquête longue, compliquée, minutieuse… C’est bien plus une musique de film noir à la John Huston (The Asphalt Jungle) ou à la Hitchcok (North by Northwest) que celle que l’on pourrait attendre d’un polar plus « lisse »…
C’est peut-être ce curieux cocktail de profondeur et d’un réalisme parfois un peu sordide qui donne une qualité si évidente à ce « polar d’action lente ». Ce genre de cocktail un peu audacieux rate neuf fois sur dix, mais il y a toujours une fois où le breuvage obtenu est exceptionnel.
L’ensemble est encadré par les compositions sans failles de Lalo Schiffrin, qui a bien compris que ce film-là avait besoin « d’autre chose » que d’un simple accompagnement qui mettrait en valeur les scènes d’action… La bande originale est une petite merveille de musique soft et jazzy qui donne aux scènes des couleurs chaudes et profondes. En écoutant la musique, on pense à une enquête longue, compliquée, minutieuse… C’est bien plus une musique de film noir à la John Huston (The Asphalt Jungle) ou à la Hitchcok (North by Northwest) que celle que l’on pourrait attendre d’un polar plus « lisse »…
C’est peut-être ce curieux cocktail de profondeur et d’un réalisme parfois un peu sordide qui donne une qualité si évidente à ce « polar d’action lente ». Ce genre de cocktail un peu audacieux rate neuf fois sur dix, mais il y a toujours une fois où le breuvage obtenu est exceptionnel.
Un thriller policier assez peu efficace, fade et lent, malgré quelques scènes réussies (la course poursuite ne tête)...
Etant un fan d'automobile... je ne peux pas m'empecher de rêver régulièrement à la ford mustang fastback GT 390 ci (véhicule vénéré par les collectionneurs d'automobiles d'outre atlantique). J'adore également Steeve Mcqueen quelque soit les films dans lesquels il a pu jouer (la grande, évasion, Papillon,Le Mans,la Cannonière du Yang Tsé etc...) A retenir la course poursuite entre la Ford Mustang du lieutenant Bullitt et la Dodge Charger (autre muscle car) des truands qui est fantastique... mais également la musique de Lalo Schifrin... (sans oublier la "musique" des V8 de la mustang et de la charger... lol)
Rassurez vous, il n'y a pas que la course poursuite ou la musique de Lalo Schifrin qui est de haute facture, mais également tout le reste....
Rassurez vous, il n'y a pas que la course poursuite ou la musique de Lalo Schifrin qui est de haute facture, mais également tout le reste....
Un film qui restera célèbre pour sa course poursuite en voiture dans les rues de San Francisco.
Alors qu'elle commençait à prendre de l'épaisseur depuis quelques années, c'est bel et bien en cette année 1969 qu'elle entra dans une autre dimension et qu'il était clair que, même le temps passant, ne l'altèrerait pas. De quoi donc ? L'aura de Steve McQueen, pardi ! Rares sont les acteurs à conserver pareille admiration alors qu'ils ne sont plus parmi nous depuis des décennies. "Bullitt" est une date importante dans l'histoire du cinéma ricain. Et pour cause, il est le fer de lance du polar urbain mettant en scène des flics têtes brûlées ayant goût aux méthodes musclées et peu enclins à répondre aux demandes de la hiérarchie. Les Italiens suivront le même chemin avec les fameux poliziottesci qui, soit dit en passant, faisait preuve d'une violence quasi complaisante. Pour ce qui est de "Bullitt", que dire de plus que ce qui déjà été dit x fois ? Tout fonctionne encore. Que ce soit l'apparente désinvolture et la magnétisme de McQueen ou l'antipathie absolue de Vaughn. Quant à la course-poursuite, s'il est évident qu'en terme de spectacle pur, certaines l'ont dépassée depuis ("Le casse", "Point limite zéro", "French Connection, "Police puissance 7", "L'Or se barre", sans oublier le désormais mythique "Gone in 60 seconds" de 1974), elle n'a, en revanche, jamais été égalée sur le plan technique. Et ça n'est pas maintenant qu'elle le sera tant l'art de filmer le rodéo mécanique s'est perdu depuis la seconde moitié des années 90. Les cinéastes ayant opté pour des montages frénétiques les rendant illisibles 9 fois sur 10. Seul bémol au tableau du film de Yates, un rythme un peu lourd dans la dernière partie.
En dehors de la fameuse poursuite de bagnoles et de son casting (McQueen, Bisset, Vaughn, Duvall & co), ce policier poussif provoque l'ennui. Quelle déception.
On nous rabâche sans arrêt sur Bullit et sa scène de poursuit "mémorable", mais la pauvre a hélas bien vieilli et se voit largement dépasser par ce qu'on voit depuis 30 ans dans la plupart des films d'action. Dire qu'elle a été un précurseur et un pionnier du genre convient mieux. Les fans d'action contemporaine seront déçus, on est ici devant un polar terne et simpliste qui vaut uniquement (et là c'est mémorable) pour la prestation tout en retenue de Mc Queen, modèle de cool attitude et de sobriété (il nous fait ressentir ses émotions tout en gardant quasiment la même expression). Rien que pour ça une vision du film s'avère indispensable.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse