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Plume231
3 932 abonnés
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3,0
Publiée le 12 avril 2013
Premier volet d'une trilogie sur la vie d'un samouraï mythique dans son pays Musachi Miyamoto, "La Légende de Musashi" n'a peut-être pas la force d'un Kurosawa, on a vu plus spectaculaire au niveau des séquences d'action (voir par exemple à peu près à la même époque celles des "Sept Samouraïs" du même Kurosawa et avec le même Toshiro Mifune !!!) mais la photographie est superbe, le souffle est très épique, ne laissant pas le moindre temps mort, et puis il y a la beauté douce de Mariko Okada et surtout le charisme de très gros malade du géant Toshiro Mifune qui porte admirablement l'ensemble sur ses épaules. Un film, qui a remporté l'Oscar du Meilleur Film étranger, assez réussi, en tous les cas suffisamment pour qu'on ait hâte de découvrir les deux autres volets.
Réalisé par Hiroshi inagaki, ( qui obtint le lion d'or ce film à Venise pour " l'homme au pousse-pousse ") "la légende de Musashi" est le premier volet d'une trilogie difficilement visible depuis des décennies sur grand écran. Recemment une réédition opportune permet de découvrir ce film en salle dans une version restaurée. Parfois mis en perspective avec certains films de samouraïs de Kurosawa, on doit reconnaître que les films de ce dernier sont bien meilleurs en ce qu'ils ne souffrent d'aucune imperfection. Si Inagaki ( réalisateur chevronné, peu connu sous nos latitudes) qui nous propose ici un film en couleur, parvient de temps à autres à rivaliser ici avec Kurosawa, dans son ensemble le film souffre parfois, de manque de rythme. Par ailleurs, le scénario utilise souvent maladroitement l elipse et le montage est très loin d'être au point quand on évalue " la légende..." dans son ensemble. Mifune est excellent comme à l'accoutumée et tient le film sur ses épaules. Les amateurs de scènes de combats seront frustrés car ils sont peu nombreux et pas très bien mis en scène. Kurosawa est sur ce point largement au-dessus. On notera que la première partie de "la légende..." est la meilleure et qu'ensuite le film décrante nettement. Ca reste néanmoins, un film très honorable et de bonne tenue. Il obtint l'Oscar du meilleur film étranger.
Tout d'abord, je vais me permettre de contredire l'enthousiasme de Jean-Pierre Dionnet, non, clairement "la Légende Musashi" n'égale pas les "Sept Samouraï" sorti la même année avec le même - génial - Toshiro Mifune, et Kurosawa n'a nullement usurpé une couronne qui aurait dû revenir à Inagaki : la différence de "souffle", de "vision", de "profondeur" est criante entre les deux oeuvres et les dex réalisateurs, et réhabiliter Inagaki ne passera pas par la critique de Kurosawa. Même l'argument que Kurosawa aurait été plus "malin" en alliant à la culture japonaise la forme hollywoodienne est nul et non avenu, car nombre de plans de "la Légende Musashi" rappellent tout autant les grands westerns classiques (Mann plus que Ford, la mélancolie plus que la légende, peut-être ?... comme certains l'ont déjà fait remarquer...). Formellement très réussi, avec de nombreuses images poétiquement fortes (les plans de la nature, la pluie sur les combats, Musashi suspendu à un arbre vertigineux), prodigieusement habité par un Mifune comme souvent torturé et hystérique, "la Légende de Musashi" échoue à être un GRAND film seulement à cause de son récit pour le moins curieux, montrant le cheminement d'un personnage à travers des épisodes pas forcément cohérents et bien reliés entre eux, échouant par exemple à montrer la profonde transformation de Musashi au cours de son long enfermement par le moine manipulateur, et se concluant de manière pour le moins frustrante (... Même si l'on sait qu'il ne s'agit là que du premier volet d'une trilogie...). On sort donc de "la Légende de Musashi" à la fois conquis et déçus. A suivre, de toute manière...
Un beau film d'aventure, porté par un charismatique Toshirô Mifune. Les prises de vues sont superbes, les cadrages élégants, les couleurs magnifiques... Mais ça manque d'un quelque chose pour prétendre être davantage qu'un bon long métrage. Clairement, Inagaki, habile réalisateur, manque du génie d'un Kurosawa, auquel on le compare souvent. Pour autant, il livre là un film solide, classique voire académique. Sans doute trop pour mériter une place au panthéon du cinéma japonais, mais avec suffisamment de qualités pour réserver un bon moment... et donner envie de voir la suite !
A découvrir d'urgence!!! Ce fleuron du cinéma japonais est quasi inconnu sous nos latitudes et pourtant il n'a rien à envier à un certain Kurosawa qui bien au contraire lui doit beaucoup. Dès les premières notes du film, on croirait le générique d'un western hollywoodien et on va de surprises en surprises dans ce film inspiré d'une célèbre légende japonaise, mélangeant spiritualité, sagesse, beaucoup d'action, romance et tourné dans des décors somptueux.
Une adaptation qui reprend fidèlement la première partie du récit d’Eiji Yoshikawa. Celle de la mort symbolique de Takezo et de sa renaissance en tant que Miyamoto Musashi. Hiroshi Inagaki l’illustre de belle manière.
Entre désillusions et chemins qui se séparent, ce premier volet met en scène l'apprentissage douloureux mais un peu confus et pas super captivant, d'un jeune guerrier vagabond sur la voie de son destin de samouraï. 2,25
"La Légende de Musashi" est une adaptation cinématographique du début du roman "La Pierre et le Sabre" d'Eiji Yoshikawa; lui-même s'étant inspiré dans l'histoire (légendaire ou historique) du célèbre samouraï Miyamoto Musashi. Malgré quelques libertés (inévitables dans les adaptations), le long métrage respecte la trame et l'esprit du livre. L'histoire est classique mais n'est malheureusement pas relevé par une mise en scène digne de ce nom. N'est pas Akira Kurosawa ou Hideo Gosha qui veut. Le résultat est donc plutôt moyen mais non dénué de charme et d'intérêt.
On n’imagine pas combien le cinéma japonais d’autrefois a pu inspirer nos cinéastes occidentaux. Ce premier volet d’une trilogie consacrée au samouraï et philosophe Musashi Miyamoto rapporte des accents westerniens évidents dans un contexte historique où le samouraï représente la force et le respect total. Piètre individu rejeté des siens, Takezo aspire à une telle reconnaissance, mais il lui faudra passer par bien des épreuves, des humiliations et des sacrifices avant d’atteindre cette dignité. Toshiro Mifune est toujours à l’œuvre dans cette épisode aussi fougueux que romancé. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Hiroshi Inagaki s'inspire de la vie du légendaire samouraï Miyamoto Musashi et nous conte alors ses débuts, de la manière dont il est passé d'aventurier bagarreur et impulsif à samouraï raisonné et plus sage. Toshirô Mifune prête ses traits au personnage et lui donne toute sa complexité, rêvant de gloire et d'honneur mais fugitif recherché qui découvre l'amour. La mise en scène est plutôt classique mais certains plans sont vraiment superbes notamment grâce aux décors et à la manière dont la couleur est rendue. Et l'apprentissage de Musashi est vraiment intéressant, passant par l'état de fugitif à celui de captif de manière non conventionnelle.
Contrairement à nos habitudes de spectateurs, le personnage principal est d’abord montré comme un être rustre, bagarreur, poussé par des pulsions primaires et guidé par l’ambition (dénuée de toute légitimité). Ce premier épisode d’une saga de trois films montre donc le chemin qu’il parcourt pour parvenir à une forme de maturité et de sérénité, indissociables du statut de héros. Le dernier plan est très (trop) explicite sur son avenir plus radieux. C’est le premier intérêt du film. Le second, c’est qu’il montre ce qu’était le cinéma Japonais des années 50, dans sa prolifique production « traditionnelle », dont Inagaki est un bon représentant avec une centaine de films à son actif. On se rend compte aussi à quelle distance se tenait ce cinéma de celui des maîtres Nippons (la même année sortent les chefs d’œuvre que sont « Les sept samouraïs » de Kurosawa et «L’intendant Sansho » de Mizoguchi !). Car il faut bien constater les limites de ce film, dont la musique grandiloquente au caractère pompier annonce d’emblée un simplisme excessif, générant facilement l’ennui.
« La Légende de Musashi », premier volet de la trilogie sur la vie du samouraï mythique Musachi Miyamoto, est un film très réussi, même s'il n'a peut-être pas la force d'un film de Kurosawa. Bien que les séquences d'action soient peu spectaculaires, la photographie est superbe et l'histoire a un souffle très épique sans aucun temps mort. La beauté douce de Mariko Okada alliée au charisme impressionnant de Toshiro Mifune portent admirablement le film. Malgré quelques imperfections dans le rythme et le montage, ainsi qu'une utilisation parfois maladroite de l'ellipse, la performance de Toshiro Mifune est excellente et donne beaucoup de force au film. Les scènes de combat, bien que peu nombreuses, ne déçoivent pas, à l’image de la bataille (débandade) d’ouverture qui rappelle une autre guerre des tranchées. Deux autres films à suivre. : « Duel à Ichijoji » (1955) et « La Voie de la lumière » (1956). La Légende de Musashi est également le premier film de la Toho tourné en Eastmancolor. La photographie éclatante des deux premiers volets, œuvre de Jun Yasumoto, préfigure sa future collaboration avec le célèbre réalisateur Mikio Naruse. Retrouvez mon amour du Far West dans les romans WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
petite plongée dans le cinéma japonais des années 50 avec ce premier volet de trilogie. Alors c'est hyper sentimental et ça tranche pas beaucoup, mais l'ensemble fait tellement plaisir à l'oeil qu'on arrive au bout sans se faire hara-kiri.