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Un visiteur
3,5
Publiée le 28 janvier 2014
quel duo Wood-Redford , un classique hollywoodien que j'ai redécouvert sur paramount channel avec Free fibre comment ça depotte au niveau du débit ,je pense que c'est un de se smeilleur à Polack sous crises des années 30 dans les campagnes ricaines , ce mélodrame ne tombe pas dans la guimauverie , ça se veut social romanesque et ça fait mouche.
quel duo Wood-Redford , un classique hollywoodien que j'ai redécouvert sur paramount channel avec Free fibre comment ça depotte au niveau du débit ,je pense que c'est un de se smeilleur à Polack sous crises des années 30 dans les campagnes ricaines , ce mélodrame ne tombe pas dans la guimauverie , ça se veut social romanesque et ça fait mouche.
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4,0
Publiée le 5 janvier 2014
Oeuvre romanesque et sociale remarquable à plus d'un titre, "This Property is Condemned" fait parti des plus belles rèussites du regrettè Sydney Pollack, qui, contrairement à un Richard Brooks, ne se heurta pas à d'inèvitables problèmes d'adaptation! C'est au milieu des sixties que Pollack signe cette adaptation flamboyante d'une pièce de Tennessee Williams, romance interdite dans le Mississippi de la Grande dèpression! On reconnait parfois, dans le dèsèquilibre de la sublime Natalie Wood et de l'ambigüitè du sèduisant Robert Redford, l'ècho des liens entre cette même Natalie Wood et Warren Beatty dans "Splendor in the Grass" d'Elia Kazan! Dans ce magnifique mèlodrame, la renversante beautè des deux stars hollywoodiennes s'y teinte de fatalisme où le technicolor magnifie en permanence leur visage! La vie y apparaît dur sur fond de misère et de chômage; la douceur, la sensualitè et le côtè sauvage de Alva sont en accord avec le mouvement du monde, telle une èternelle adolescente intense de coquetterie, de fragilitè et de fièvre, tout en faisant semblant de s'en moquer! Elle demande qu'on l'aime mais malheureusement le spectateur assiste à la tragèdie qu'elle a elle-même mise en scène! De plus, la menace n'est jamais absente: le renoncement de l'agent des chemins de fer chargè du licenciement est le deuil d'un temps qui ne serait revenir sur les rails d'un chemin de fer! La mort est au bout du chemin et l'amour romantique, tant espèrè à la Nouvelle-Orlèans, se rèvèle d'un pessimisme noir! D’une folie tragique, c'est le premier grand film lyrique de Pollack qui marque la première collaboration entre le rèalisateur et Redford, un de ces fleurons du mèlodrame amèricain tout en teintes très chaudes et en dèsillusions...
En 1966 Pollack et Redford qui sont tous les deux à l’entame de leurs riches carrières collaborent pour la première fois avec cette adaptation d’une pièce de Tennessee Williams. Pollack s’inscrit alors dans la tradition de l’époque qui cherche son inspiration dans l’adaptation des grands auteurs du cru comme Faulkner, Steinbeck, Caldwell ou Williams. C’est à coup sûr une base solide pour faire ses débuts même si l’exercice déjà réalisé par d’autres comme Mankiewicz, Lumet ou Ritt verse vite dans l’académisme et la dramaturgie excessive des passions humaines. Tout ceci sera bientôt balayé par le nouvel Hollywood dont Pollack ne sera pas l'un des fers de lance mais dont le souffle lui permettra de se libérer à son tour d’un certain conformisme. C’est le même homme qui trois ans plus tard avec « On achève bien les chevaux » (une adaptation d’Horace Mac Coy) fera preuve d’une audace bien plus percutante dans le traitement d’un autre sujet à portée sociale sur fond de crise économique. Ici tout est un peu convenu et la mise en place initiale n’évite pas les clichés comme la description de la pension d’Hazel Starr qui sert de refuge à tous les employés de la compagnie de chemin de fer qui fait vivre la bourgade que Pollack présente de manière fort peu crédible comme un véritable lupanar au sein duquel la jeune et belle Alva Starr attise toutes les passions. Le portrait est à ce point chargé que l’on a un peu de mal à voir plus tard en Alva (sublime Natalie Wood) la jeune fille romantique énamourée du beau Redford. Heureusement l’arrivée d’Owen Legate le liquidateur va un peu vertébrer le récit grâce à la présence sobre mais déterminée d’un Robert Redford très à son aise pour son premier grand rôle. La conviction des deux acteurs principaux et la parfaite osmose de leur jeu finit pas effacer toutes les maladresses d’un Pollack encore en apprentissage qui se révèle pourtant déjà comme un magnifique directeur d’acteurs.
Le film se met en place tout doucement avec une réalisation très classique mais sérieuse avec ce qui peut sembler être une simple histoire d'amour. Pollack arrive tout de même pour son deuxième film à créer des personnages complexes et des dialogues travaillés pour que le spectateur puisse s'intéresser de plus en plus à cette tragédie.
Assez bonne surprise pour ce vieux film que j'ai regardé presqu'a reculons...Et puis on se laisse porter par l'histoire,et force est de reconnaitre que c'est un assez bon film.
On est loin du chef-d'oeuvre mais cette romance nous transporte, grâce au couple sensuel formé par Robert Redford et Natalie Wood, et grâce à l'excellente qualité d'image.
Magistral et parfait ! Robert Redford est brillant et Natalie Wood est fantastique. spoiler: Une superbe satire de l'american way of life et du glamour hollywoodien où tout est apparence et futilité et où le seul objectif est la rentabilité (to be bancable or not to be!).
A VOIR ABSOLUMENT!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Sur une trame classique ,Pollack démontre une très belle maitrise technique et bénéficie aussi d'un couple on ne peut plus glamour devant sa camera.Non seulement Redford et Wood sont beaux comme des dieux mais leur insolent talent donne tout son relief a ce banal récit d'une jolie fille s'ennuyant dans son bled paumé ,il manque d'ailleurs au scenario une histoire parallele qui aurait apporté un peu plus de rythme qui fait surtout défaut dans les 20 dernières mns a la New Orleans .Si le jeune Redford assure avec classe son rôle d'agitateur dans ce petit monde de cheminots ,c'est avant tout la sublime Wood au charme vénéneux qui impressionne le par sa présence et son jeu d'une grande efficacité : a la fois femme fatale a travers les regards masculins et femme enfant lorsqu'elle confie ses rêves d’évasions a son amant.A l'image de Bronson ou encore de Reid en mère manipulatrice ,les seconds rôles participent a maintenir cette ambiance moite et étouffante qui règne sur cette petite bourgade.
Sydney Pollack est un cinéaste capable du meilleur comme du cinéma le plus mou et consensuel, une sorte de centriste du 7eme art. Ici on est plutôt dans le meilleur avec cette adaptation d’une pièce de Tennessee Williams, scénarisé il faut dire par Coppola, et servit un trio d’acteurs magnifique : Natalie Wood, Robert Redford et Charles Bronson. Mélodrame rural sur le bonheur et l’impossibilité d’échappé à son milieu sociale. Le personnage de Natalie Wood véritable pivot de l’histoire, jeune fille rêveuse et fantasque, sujet aux fantasmes des hommes mais manipulé par sa mère, va se heurté à la triste réalité. La comédienne trouve là un de ses plus beau rôle tragique.
Dans la veine du cinéma de Kazan, de Wise ou de Nicholas Ray, Pollack réalise ici un drame psychologique intense et brillament interprété par une Natalie Wood au sommet de son art, sublime femme fatale du sud des Etats-Unis. Moins réussi que certaines oeuvres majeures des trois premiers cités, "Propriété interdite" n'en reste pas moins un brillant exercice de style composée par un Pollack encore trop marqué par ses influences cinématographiques.
Belle mise en scène, mais R Redford un peu terne et pas très " lisible ", dommage que la fin laisse un peu sur sa faim. Sinon, l'ensemble est solide, on se sent bien dans les années 30 dans le Mississipi...