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Hotinhere
570 abonnés
4 995 critiques
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2,5
Publiée le 21 juillet 2024
Un buddy movie entre humour et action un peu nanar sur les bords mais au capital sympathie intact, grâce à son duo impeccable James Woods/Michael J Fox.
Une comédie policière attrayante avec deux acteurs que j’adore : James Woods et Michael J. Fox. Pas le film le plus connu de John Badham mais totalement dans l’esprit des buddy movies, avec en bonus, une petite claque amicale au monde du cinéma.
Excellente comédie policière façon budy-movie porter par le duo Michael j Fox/James Woods . A voir pour le plaisir de passer un très bon moment de délire complet .
Comédie policière des 90's, au crépuscule d'un genre qui a accouché de quelques petits classiques souvent chers aux cinéphiles quarantenaires d'aujourd'hui (cinquantenaires?), "The Hard Way" faisait le choix de la satire et de l'autodérision, en opposant la gravité policière à son appropriation par Hollywood, la réalité et son détournement par l'entertainment. En ce sens, il est un peu léger dans son enquête policière, secondaire et pas particulièrement intéressante, préférant développer généreusement le personnage de flic intégral incarné par un James Woods survolté. La comédie est bien présente, elle, plus satirique que gaguesque, décalée et parodique à la manière d'un "Last Action Hero", sorti deux ans plus tard. La distanciation ironique est donc de mise et la farce s'avère parfois féroce ou douce-amère, en filigrane, l'air de rien, au détour d'une tirade qui claque, immédiatement tournée en dérision.
un film "name a more iconic duo" . Fox et Woods sont excellents dans leur genre. le méchant est psycho comme il faut. ils ont radinés sur la dernière course poursuite en bagnole. mais les scenes du commissariat bondé et enfin au cinéma, sont impressionnantes !
The Hard Way n’est jamais aussi fort que lorsqu’il confronte l’acteur aux reflets qu’il renvoie et qui s’avèrent incompatibles avec la réalité. Il commence par opposer deux mondes de façon schématique – la villa luxueuse de Nick Lang et le poste de police crasseux du lieutenant John Moss – pour mieux en redistribuer les codes : les flics mettent en scène une interpellation qui tourne mal, l’acteur studio devient un agent à part entière qui court à la rescousse de la belle en danger sans se soucier de sa protection. Le buddy movie mute donc en récit d’apprentissage réciproque : Moss apprend à se confier et à délaisser son rôle de justicier solitaire, Nick se raccorde à la réalité du monde, loin des projecteurs.
Si l’ensemble souffre de ventres mous et de clichés, la séquence de sauvetage ultime mérite le coup d’œil et synthétise assez bien la crise traversée par l’acteur soudainement rattrapé par le gigantisme boursouflé de son personnage, sorte d’Indiana Jones du pauvre. Un divertissement hollywoodien sympathique comme sait en réaliser John Badham.
On a là un buddy movie qui reprend les fondamentaux du genre, avec deux personnalités différentes l'une de l'autre qui en définitive apprennent à s'apprécier dans l'adversité. Je trouve que c'est quelque chose qui part de sentiments positifs (accepter la différence) et c'est tout à fait appréciable. On a aussi quelques bonnes scènes d'action. Le film a les avantages et les inconvénients de son âge. Côté inconvénient, on a un jeu qui est parfois un peu caricatural, un peu trop excessif, ce qui me semble-t-il était très en vogue à l'époque; à noter toutefois que les acteurs parviennent à bien tirer leur épingle du jeu et arrivent malgré cela à être crédibles. Côté avantages, on a quelque chose de dépaysant, avec des quartiers de New York en ruine, des commissariats surpeuplés et aussi un "star system" différent de l'époque actuelle (de nos jours on a beaucoup moins une star qui monopolise toute l'attention et qui fait des entrées sur sa seule présence). Donc, un film qui propose du bon et du moins bon, mais qui permet toutefois de passer un bon moment...
Un agréable divertissement, qui joue sur une opposition entre 2 caractères, comme on l'a souvent vu dans les films de Francis Veber (L'emmerdeur, la Chèvre ...). Il y a du rythme, de l'humour. Bref on passe un bon petit moment.
Avec la manière forte j’ai eu l’impression de voir un prototype de Last Action Hero qui sortira quelques années plus tard. On est face à un buddy movie qui parodie un peu le genre et se moque gentiment du Hollywood de l’époque. Rien n’est vraiment sérieux, le duo et l’histoire sont totalement improbables, le méchant interprété par Stephen Lang (déjà) est vraiment Too much mais l’ensemble est bien tenu et s’avère amusant en évitant de justesse la lourdeur. Les scènes d’action sont spectaculaires et enlevées bref un bon divertissement.
Ça commence pas mal dans le style du duo mal assorti qui se détestent, avec Michael J Fox et James Wood qui sont plutôt bons. Et puis ça se dilue dans du grand n'importe quoi à la poursuite d'un tueur fou. Dommage. Comédie qui aurait pu être sympa mais ne tient pas la distance.
Si ce film fait le job et qu'il se regarde sans jamais s'ennuyer, en même temps La Manière forte manque d'atouts pour totalement nous ravir. On retrouve avec plaisir Michael J. Fox avant que sa carrière ne soit bouleversé par sa maladie, face à lui James Woods assure dans la peau du flic teigneux. Il est obligé de s'associer au premier qui interprète un acteur qui veut connaître la vie d'un flic sur le terrain, ça commence bien et il y a plusieurs scènes sympas cependant l'ensemble aurait pu être encore plus fou. Stephen Lang interprète le méchant du film, un tueur poursuivi par le flic, il cabotine un peu. D'ailleurs La Manière forte parodie un peu les buddy movies, comme par exemple des petites piques humoristiques envers Mel Gibson (à l'époque vedette de la saga L'Arme fatale) mais aussi à travers des éléments du décor (il faut être attentif au titre des magazines des kiosques à journaux). On peut aussi apercevoir une courte apparition de Christina Ricci, gamine de 10 ans déjà à l'aise devant la caméra. Je suis un peu partagé sur ce film qui mélange action et comédie, d'un côte John Badham nous offre un film vraiment efficace et divertissant, d'un autre côté il manque le petit truc pour être totalement emballé. Quoiqu'il en soit, c'est tout de même le genre de divertissement qui manque grandement dans le cinéma américain actuel.
Malgré quelques réserves, notamment dans le déséquilibre existant entre les deux parties qui constituent le film, La Manière Forte est un divertissement tout à fait honnête, nourri de l'urbanisme propre au néo noir, porté par un acteur au sommet de son art. Mon avis complet sur https://www.american-cinema.com/la-maniere-forte-the-hard-way/
Que demande-t-on à un film comme La manière forte ? D’avoir du rythme, de présenter des séquences d’action et des poursuites en voiture, de donner sa ration de frissons aux spectateurs tout en jouant sur des scènes au potentiel comique et d’autres au caractère sentimental et, surtout, sur la manifeste incompatibilité entre les deux personnages principaux. Tout cela se résume en un mot : le film doit être divertissant ! La manière forte est-il un film divertissant ? Sans hésitation : oui.