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Votre avis sur La Relève ?
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Un film d'action assez basique signé Clint Eastwood. C'est une œuvre mineure dans la riche filmographie de Eastwood. C'est un film de commande qu'il a fait pour pouvoir faire d'autres films plus personnels. Cela étant le film n'est pas désagréable et le duo formé avec la jeune recrue (Charlie Sheen) est plutôt sympa. Eastwood campe un policier plutôt récalcitrant dans la lignée de son personnage de Harry Calahan.
Benito G
Le vieux coéquipier se fait dézinguer mais heureusement tout le monde a lu le titre du film. C'est donc une histoire ultra classique de vengeance et de buddy movie, en mode bad cop / good cop, entre un jeune policier qui sort de l'école et un vieux flic qui sort des clous ; mais tout deux ont à apprendre de l'autre.
Bien sûr Eastwood endosse le rôle comme s'il enfilait un gant cousu sur mesure et le rookie joué par Charlie Sheen reste un superbe rôle, très riche. Punchlines avenantes et belle rigolade, bagarres faciles, méchants qui causent trop, cascades et shotguns : tous les ingrédients sont présents.
Clint s'efface derrière la caméra et le scénario ne fait guère mieux.
Bien sûr Eastwood endosse le rôle comme s'il enfilait un gant cousu sur mesure et le rookie joué par Charlie Sheen reste un superbe rôle, très riche. Punchlines avenantes et belle rigolade, bagarres faciles, méchants qui causent trop, cascades et shotguns : tous les ingrédients sont présents.
Clint s'efface derrière la caméra et le scénario ne fait guère mieux.
Eastwood a fait de bons films pas aussi des navets. Parmi ceux-là "la relève est sûrement le pire. Des tissus d'inepties où ça de flingue à tout va avec des chargeurs de 100 cartouches. Des situations tellement incohérentes qu'on croirait une parodie comique de thriller...
Un film que je vais vite oublier ...
Un film que je vais vite oublier ...
Roub E.
Dans « la relève » Clint Eastwood qui campe un flic qui ressemble beaucoup à l’inspecteur Harry semble vouloir faire ses adieux au film d’action et au polar Hard Boiled. Et il le fait de façon spectaculaire, film à l’action ultra décomplexée il accumule les scènes aussi invraisemblables qu’amusantes secondé par un Charlie Sheen qui semble en effet vouloir prendre la relève. Buddy Movie assez typique de son époque, c’est certes un film mineur dans la carrière de Clint mais il reste un divertissement généreux.
Un film qui fait plein de clins d œils aux années 70 . Assez intéressant dans le scénario et original dans la réalisation différente des autres films de Clint Eastwood.
Mal aimé un peu à tordre dans sa filmographie on peut le voir aujourd'hui comme une récréation dans sa carrière.
Mal aimé un peu à tordre dans sa filmographie on peut le voir aujourd'hui comme une récréation dans sa carrière.
soniadidierkmurgia
Après le cuisant échec de « Chasseur Blanc, cœur noir », s’intéressant aux pérégrinations africaines du fantasque John Huston parti en Afrique Centrale avec Humphrey Bogart et Katharine Hepburn pour y tourner « L’odyssée de l’African Queen » selon un scénario rédigé par Peter Viertel qui avait accompagné Huston sur le tournage, Clint Eastwood doit absolument se recrédibiliser rapidement pour garder sa liberté d’entreprendre des projets qui lui tiennent à cœur. Quoi de mieux et de plus confortable qu’un film policier où les spectateurs sont toujours ravis de vous retrouver ? Quand Eastwood arrive sur le projet, celui-ci est dans déjà sur les rails depuis 1988 avec Gene Hackman et Matthew Modine prévus dans les deux rôles principaux. Clint Eastwood qui est derrière la caméra, endosse le rôle du flic grincheux auquel est adjoint un novice coincé et tiré à quatre épingles dont les origines sociales très huppées interrogent sur ses réelles motivations d’embrasser la carrière de flic mal payé. Le novice en question est joué par Charlie Sheen, le fils de Martin Sheen très en vogue depuis sa participation à « Wall Street » d’Oliver Stone en 1987 aux côtes de Michael Douglas. Les deux hommes qui vont assez rapidement s’apprivoiser s’attaquent à un trafiquant de drogue très retors en la personne de Raul Julia. Sur le papier tous les ingrédients sont présents pour que l’entreprise file tout droit sur la route du succès. Mais si le film rentre bien dans ses frais, on est très loin du carton envisagé par la Warner. L’alchimie entre Eastwood et Sheen fonctionne plutôt moyennement malgré les efforts de l’ancien Harry Callahan qui ne voit pas toujours la balle lui revenir dans de bonnes conditions. L’intrigue classique, bien trop étirée (le film dure deux heures) et filmée essentiellement de nuit, devient vite monotone. Hormis un Raul Julia sous-exploité, aucun seconds rôles marquants autour des deux hommes pour apporter un peu de rythme. La présence de Sonia Braga, l’actrice brésilienne apporte certes une touche de sensualité torride intégrée à une scène violente mais cela ne suffit pas à réveiller un spectateur qui somnole depuis un moment déjà. Assurément l’un des films les moins glorieux de la prestigieuse filmographie de Clint Eastwood.
Cinéphiles 44
“La relève” n’est pas un grand film de Clint Eastwood. Le réalisateur a accepté de tourner ce film à condition que la Warner finance son “Chasseur blanc, cœur noir” sorti quelques mois plus tôt. Également devant la caméra, il campe le rôle d’un policier hargneux, vexé par la mort de son coéquipier Powell lorsqu’ils tentaient de capturer un voleur de voitures de sport. C’est alors que David, le fils d’un riche homme d'affaires intègre la police et est placé comme remplaçant du coéquipier. Les deux hommes ne s’apprécient pas et doivent pourtant collaborer pour rendre justice et retrouver le gang qui a tué Powell. Entre dialogues cyniques et scènes d’action plus ou moins réussies, “La relève” souffre d’un scénario écrit sur seulement quelques pages et d’une prestation stéréotypée qui n’intéresse pas. La faiblardise de l’ensemble classera d’ailleurs “La relève” parmi les plus grands échecs d’Eastwood.
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
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Le titre Français nous donne un vrai indice sur ce que va être ce film, le dernier de Clint en flic qui dézingue à tout va. On y retrouve donc toute les référence des Harry, mais on est plus en 71; et dans ces années là, il faut autre chose qu'un flic avec un magnum. Alors cela commence très fort avec une scène d'action d'anthologie avec une course poursuite sur l'autoroute hyper rythmée et jubilatoire. On nous montre le nouveau duo, très en vogue à cette époque, et tout s'enchaine, les scènes traditionnelles et la modernité en même temps. Eastwood n'est pas la pour faire dans la dentelle, et offre ce que le spectateur veut; il laisse tout de même une belle place à son coéquipier, et termine sur un festival de scènes d'action, sur l'aéroport, et l'explosion du bâtiment. Alors certes, on frôle l'auto-dérision, on est toujours sur le fil de la comédie, avec les bons mots et, c'est Clint qui subit l'assaut d'une femme et plus l'inverse, clin d'œil à son côté souvent mentionné de macho dans ses films.
Son prochain polar sera Créance de sang, tiré du roman de Connely, mais son rôle sera à des lumières de l'inspecteur qui a fait sa gloire, on peut donc dire, qu'il cède la place à plus jeune, et que la relève n'a plus qu'à assurer. Revoir ce film aujourd'hui, montre bien plus de qualité qu'il n'en laissait paraitre à l'époque.
Son prochain polar sera Créance de sang, tiré du roman de Connely, mais son rôle sera à des lumières de l'inspecteur qui a fait sa gloire, on peut donc dire, qu'il cède la place à plus jeune, et que la relève n'a plus qu'à assurer. Revoir ce film aujourd'hui, montre bien plus de qualité qu'il n'en laissait paraitre à l'époque.
Ce n'est pas une surprise de voir un film d'action et d'exploitation comme celui-ci mais la surprise est que que Clint Eastwood soit à la réalisation. En plus d'être le réalisateur il joue également dans le film dans un rôle qui ressemble beaucoup à celui de l'inspecteur Harry ou il est blessé par son aspect sacrément vieux et usé. Il est accompagné de Charlie Sheen dans le rôle typique du partenaire. Pendant la première moitié Sheen est une mauviette pendant la seconde moitié inexplicablement il devient un dur à cuire qui donne presque autant de coups de pied qu'Eastwood. Tous deux offrent de bonnes performances mais c'est loin d'être suffisant pour sauver un film aussi cliché, stéréotypé et prévisible. Raul Julia fait un grand méchant comme toujours mais comme Sheen et Eastwood il n'est pas assez bon pour sauver le film. L'intrigue est terne et inintéressante son rythme est mou le film aurait pu facilement être plus court d'une demi-heure sans enlever quoi que ce soit d'important ou d'un tant soit peu intéressant. Je ne le recommande qu'aux très grands fans d'un ou plusieurs des trois acteurs principaux, Eastwood, Sheen et Julia et aux amateurs de films d'action d'exploitation et encore ils risque de s'ennuyer...
" la relève ". Réalisé par Clint Eastwood, la relève est dans le droit fil des films de l inspecteur Harry, même si ici le personnage incarné par Eastwood porte un autre nom. Un film distrayant qui ne se prend pas au sérieux. Certaines repliques sont particulièrement savoureuses.
On relèvera la présence de Sonia Braga , actrice Brésilienne fameuse et particulièrement sexy qui crève l l'ecran dans une scène d anthologie. Les amateurs d"Eastwood ne manqueront pas ce film sans prétention.
On relèvera la présence de Sonia Braga , actrice Brésilienne fameuse et particulièrement sexy qui crève l l'ecran dans une scène d anthologie. Les amateurs d"Eastwood ne manqueront pas ce film sans prétention.
Un policier dans la lignée des inspecteurs Harry, Clint Eastwood apparaît aux côtés de Charlie Sheen, le fils du grand Martin Sheen. Le film est bon mais trop standard et ressemblant par rapport aux autres polars avec Clint, sans être forcément le meilleur. Un rôle pantoufle pour l'acteur-cinéaste.
Avec « La Relève », Clint Eastwood réalise et interprète son ultime film où il campe un policier. Déterminé, ronchon et expéditif, il ne pourra plus mener ce genre de projets. La société a évolué et à l’entame des années 90, on ne peut plus dézinguer du méchant avec une insigne de flic, et Eastwood a atteint, en outre, la limite d’âge pour évoluer dans un film d’action (la fin est d’ailleurs symptomatique puisqu’il prend place derrière un bureau).
Présenté comme un pur divertissement, le film peut étonner. Clint a été peu regardant sur le scénario du dernier Harry, deux ans plus tôt, qu’il n’a accepté que pour financer son projet de « Bird ». Or on a ici l’impression de prolonger quelque peu ce plaisir coupable. Peu créatif, le film nous fait le coup du vieux flic (à qui on ne l’a fait pas) associé à un jeune premier qui va se révéler à la hauteur de son partenaire. Sur le papier, Eastwood coche toutes les cases mais le résultat déçoit.
Si on a droit à quelques scènes d’action plutôt réussies, l’intrigue est réellement poussive et Charlie Sheen peine à convaincre en jeune premier qui se met à tout péter. Clint passe progressivement au second plan au terme d’un rebondissement totalement improbable et le film baisse alors cruellement d’intensité. Autrement dit, c’est le vieux Clint qui tient ce film avec ses répliques à l’emporte-pièce car l’ensemble, s’il est distrayant, manque cruellement d’imagination alors que Raul Julia en méchant de service était une excellente idée. Typiquement le genre de films qu’on aurait voulu aimer davantage mais qui est trop paresseux pour nous satisfaire entièrement.
Présenté comme un pur divertissement, le film peut étonner. Clint a été peu regardant sur le scénario du dernier Harry, deux ans plus tôt, qu’il n’a accepté que pour financer son projet de « Bird ». Or on a ici l’impression de prolonger quelque peu ce plaisir coupable. Peu créatif, le film nous fait le coup du vieux flic (à qui on ne l’a fait pas) associé à un jeune premier qui va se révéler à la hauteur de son partenaire. Sur le papier, Eastwood coche toutes les cases mais le résultat déçoit.
Si on a droit à quelques scènes d’action plutôt réussies, l’intrigue est réellement poussive et Charlie Sheen peine à convaincre en jeune premier qui se met à tout péter. Clint passe progressivement au second plan au terme d’un rebondissement totalement improbable et le film baisse alors cruellement d’intensité. Autrement dit, c’est le vieux Clint qui tient ce film avec ses répliques à l’emporte-pièce car l’ensemble, s’il est distrayant, manque cruellement d’imagination alors que Raul Julia en méchant de service était une excellente idée. Typiquement le genre de films qu’on aurait voulu aimer davantage mais qui est trop paresseux pour nous satisfaire entièrement.
Ce film, que j’ai dû voir dans les années ‘90, m’avait laissé un vague souvenir plutôt positif. Et bien, on peut dire que les goûts évolues ! Le scénario n’est vraiment pas très inspiré et à tendance à provoquer l'ennui, la testostérone déborde mais fait terriblement kitch, les clichés sont omniprésent. Reste le plaisir de retrouver Charly Sheen et Clint Eastwood ... Insuffisant malheureusement.
Il était évident que Chasseur blanc, cœur noir était un film au faible potentiel commercial. Conscient de cela, Clint Eastwood a accepté de réaliser La Relève (The Rookie) pour compenser cet échec annoncé. Il n’est donc pas surprenant que ne soit pas le film le plus personnel de sa filmographie mais plutôt un banal buddy movie comme Hollywood en produisait en nombre à l’époque (48 heures, L’Arme fatale, Double détente, Tango et Cash…).
Le cinéaste incarne donc ici un personnage très proche de celui d’Harry Callahan. Tout comme dans la plupart des films concernant le flic de San Francisco, Nick Pulovski, policier adepte des manières fortes et politiquement incorrect (il fume le cigare et a des tendances alcooliques alors qu’Eastwood ne fume pas et ne boit quasiment pas dans la vraie vie), doit collaborer avec un nouveau coéquipier. Cependant, cette fois, ce nouvel élément (qui donne son titre au film) possède une importance égale (voire légèrement supérieure) au personnage interprété par Eastwood et est donc incarné par une nouvelle star de l’époque : Charlie Sheen. spoiler: L’importance de ce dernier est d’ailleurs renforcée par le fait que Pulovski soit emprisonné pendant une bonne demi-heure (ceci ajouté au fait que le personnage soit violé par Liesl s’ajoute à la longue liste de sévices que les personnages incarnés par Eastwood subissent à l’écran).
Cela s’explique aussi par le fait que c’est la passation de pouvoir qui est au centre du récit. Eastwood semble vouloir indiquer qu’il est temps pour lui de laisser le relais à une autre génération et d’évoluer dans sa carrière spoiler: comme le fait Pulovski à la fin
(son film suivant, Impitoyable, renforcera d’ailleurs le versant auteuriste du cinéaste et sa reconnaissance critique). spoiler: Cet aspect est d’ailleurs souligné en répétant à deux reprises des séquences où David Ackerman (Charlie Sheen) reprendra la seconde fois les attitudes de Pulovski dans la première (la blague sur la voiture de Loco, la dernière séquence où l’ancien flic rejette son nouveau coéquipier, incarné par une femme dans la scène finale…) ou bien où Ackerman réussit quelque chose où il avait échoué la première fois (sa confrontation avec Liesl).
Cet aspect mis à part, La Relève reste un buddy movie dans le plus pur style de la fin des années 80 et du début des années 90. Il ne faut donc pas chercher la subtilité de la majorité des films du cinéaste (on en est même très loin) et la crédibilité des séquences d’action spoiler: (la voiture qui sort de l’immeuble pile au moment où celui-ci explose : plan très spectaculaire mais totalement non crédible)
et du scénario spoiler: (il est dur de croire qu’Ackerman puisse continuer tranquillement sa carrière à la fin après tous les dégâts qu’il a causé comme l’incendie assez gratuit du bar)
. À propos de crédibilité, il est assez incompréhensible d’avoir donné une nationalité allemande aux personnages interprétés par les acteurs latinos que sont Raúl Juliá et Sonia Braga (surtout que modifier l’origine des personnages n’aurait strictement rien changé à l’histoire).
Ainsi, même si le film bénéficie d’un clin d’œil à la carrière de l’acteur-réalisateur spoiler: (on aperçoit sur un écran de télévision un plan de Tarantula de Jack Arnold, film où il fît une de ses premières apparitions non-créditées à l’écran)
, il est visible que Clint Eastwood ne signe pas une œuvre véritablement personnelle avec La Relève mais ce contente d’offrir un pur produit commercial (même la musique de Lennie Niehaus ne fait pas partie des plus mémorables du compositeur). Toutefois, le film bénéficie du professionnalisme du cinéaste et de son équipe et reste donc une œuvre spectaculaire et totalement divertissante.
Le cinéaste incarne donc ici un personnage très proche de celui d’Harry Callahan. Tout comme dans la plupart des films concernant le flic de San Francisco, Nick Pulovski, policier adepte des manières fortes et politiquement incorrect (il fume le cigare et a des tendances alcooliques alors qu’Eastwood ne fume pas et ne boit quasiment pas dans la vraie vie), doit collaborer avec un nouveau coéquipier. Cependant, cette fois, ce nouvel élément (qui donne son titre au film) possède une importance égale (voire légèrement supérieure) au personnage interprété par Eastwood et est donc incarné par une nouvelle star de l’époque : Charlie Sheen. spoiler: L’importance de ce dernier est d’ailleurs renforcée par le fait que Pulovski soit emprisonné pendant une bonne demi-heure (ceci ajouté au fait que le personnage soit violé par Liesl s’ajoute à la longue liste de sévices que les personnages incarnés par Eastwood subissent à l’écran).
Cela s’explique aussi par le fait que c’est la passation de pouvoir qui est au centre du récit. Eastwood semble vouloir indiquer qu’il est temps pour lui de laisser le relais à une autre génération et d’évoluer dans sa carrière spoiler: comme le fait Pulovski à la fin
(son film suivant, Impitoyable, renforcera d’ailleurs le versant auteuriste du cinéaste et sa reconnaissance critique). spoiler: Cet aspect est d’ailleurs souligné en répétant à deux reprises des séquences où David Ackerman (Charlie Sheen) reprendra la seconde fois les attitudes de Pulovski dans la première (la blague sur la voiture de Loco, la dernière séquence où l’ancien flic rejette son nouveau coéquipier, incarné par une femme dans la scène finale…) ou bien où Ackerman réussit quelque chose où il avait échoué la première fois (sa confrontation avec Liesl).
Cet aspect mis à part, La Relève reste un buddy movie dans le plus pur style de la fin des années 80 et du début des années 90. Il ne faut donc pas chercher la subtilité de la majorité des films du cinéaste (on en est même très loin) et la crédibilité des séquences d’action spoiler: (la voiture qui sort de l’immeuble pile au moment où celui-ci explose : plan très spectaculaire mais totalement non crédible)
et du scénario spoiler: (il est dur de croire qu’Ackerman puisse continuer tranquillement sa carrière à la fin après tous les dégâts qu’il a causé comme l’incendie assez gratuit du bar)
. À propos de crédibilité, il est assez incompréhensible d’avoir donné une nationalité allemande aux personnages interprétés par les acteurs latinos que sont Raúl Juliá et Sonia Braga (surtout que modifier l’origine des personnages n’aurait strictement rien changé à l’histoire).
Ainsi, même si le film bénéficie d’un clin d’œil à la carrière de l’acteur-réalisateur spoiler: (on aperçoit sur un écran de télévision un plan de Tarantula de Jack Arnold, film où il fît une de ses premières apparitions non-créditées à l’écran)
, il est visible que Clint Eastwood ne signe pas une œuvre véritablement personnelle avec La Relève mais ce contente d’offrir un pur produit commercial (même la musique de Lennie Niehaus ne fait pas partie des plus mémorables du compositeur). Toutefois, le film bénéficie du professionnalisme du cinéaste et de son équipe et reste donc une œuvre spectaculaire et totalement divertissante.
bon film avec eastwood fidele dans ses roles de flic...même si il prend deja de l'age en ce debut des année 90
sania braga est bien on la voit trop rarement dans le cinema dommage !
le duo sheen et eastwood marche on ne s'ennuit pas
sania braga est bien on la voit trop rarement dans le cinema dommage !
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