Six ans après son chef d'oeuvre Suspiria, Dario Argento se replonge dans l'univers du giallo pour nous offrir Ténèbres, l'histoire d'un écrivain se voyant relier à une affaire de meurtre sadique où l'assassin a utilisé son livre pour commettre son crime. Avec ce film, il atteint l'apogée du sadisme et de la perversion dans ce giallo impressionnant par sa violence. Ici, il appuie d'avantage la technique de sa photographie pour un rendu d'une grande qualité visuelle. Car là où l'oiseau au plumage de cristal reposait entièrement sur l'intrigue et l'ambiance, Ténèbres jouit quant à lui d'une mise en scène plus novatrice, notamment lors d'un long travelling vertical et horizontal sur la façade d'un appartement qui révèle l'intérieure de celui d'une victime. Si l'on continuait dans cette optique de comparaison avec l'oiseau au plumage de cristal, on dénoterait cependant que le rythme de ce dernier est beaucoup plus constant. Pour autant, si son rythme est moins constant, Ténèbres fait tout de même monter l'horreur et le suspens beaucoup plus haut, offrant des scènes d'une grande intensité. Mais l'intensité de ces scènes tient aussi en grande partie des thèmes musicaux signés du groupe Goblin qui avait déjà effectué un excellent travail sur Suspiria. Ténèbres est donc l'un des meilleurs giallo de Dario Argento qui signe ici un film glaçant et cruel.
La force de Tenebre ne réside pas tant dans la preuve établie qu’il révolutionne un sous-genre, qu’il consacre un Dario Argento irréductible auteur, insatiable visionnaire. Elle se niche dans la modernité de son propos : une réflexion sur les oeuvres et la façon qu'elles ont de pétrir, de modeler, de transformer nos vies.
Un cinéma qui dès lors qu'il a croisé nos rétines ne nous quitte plus. je l'ai toujours su. Comme 4 mouches de velours gris (1971) imprimées à jamais dans l'iris d'un oeil sans vie.
Bon film d'horreur du maitre en la matiere.Un "policier-thriller" en mode sanglant.Qui assassine? Jusqu'au denouement,on est tenue en haleine par ce scenario tres intelligent.
Sans vraiment de cohérence, "Ténèbres" est un long-métrage d'épouvante italien d'un grand réalisateur. Et pourtant, il se montre très ennuyeux tant l'incapacité à entraîner le spectateur est ressenti. En effet, le scénario est un peu tiré par les cheveux et malgré quelques scènes plutôt réussies, le jeu des acteurs ne parvient pas à remonter la barre. Ainsi, on voit le film comme un simple série B sans grand intérêt, un simple divertissement et encore...
Dario Argento réalise un excellent "giallo" même si comme d'habitude la qualité d'interprétation et le doublage de la VF est moyen. Moins visuellement hallucinant que Suspiria, certes, mais le suspense, la réalisation inventive, la musique et les scènes "gore" ( ce n'est pas Braindead non plus ...) valent le détour.
Ténèbres est l’ultime chef d’œuvre de Dario Argento avant sa traversée du désert qui se poursuit encore à l’heure ou j’écris ces lignes (et vue la bande annonce minable de Dracula 3D, il se pourrait bien qu’elle continue encore un moment…). Ce film représente également un des sommets du giallo, un peu vulgaire certes mais bourré de scènes terrifiantes et de prises de vues démentes (le fameux plan séquence faisant le tour de la maison…). L’œuvre la plus radicale, la plus dérangeante et la plus perverse de l’Hitchcock transalpin.
Oeuvre typique du genre peu connu mais qui vaut largement le détour, le "giallo" ou le polar à l'italien qui s'inscrit dans le cinéma italien des année 60-80 dont l'un des pères j'ai nommé Dario Argento nous offres un film bien fidèle à ce genre. L'ultra-violence, des lames de rasoirs, l'érotisme des meurtres, l'accentuement du grostesque par des quantités de sang à l'écran et des gros plans de chair qui saignent sont les marques du giallo que Argento reprend dans ce film avec brillo. Un jeu de piste macabre que l'on nous décortiques étape par étape en fonction des meurtres décrit dans le livre du personnage principale. L'intrigue se complique de nouveau avec les images d'une femme en robe blanche et à talon rouge que quelqu'un finit par tuer, ce flash-back sera autant révélateur sur l'un des personnages que le tueur démasqué. Scénaristiquement "Ténèbres" est construit pratiquement comme "Les Frissons de L'angoisse" avec un rebondissement assez inattendu que l'on rappel de temps à autres dans le film mais plus comme détails pour éviter d'avoir tout soupçon, l'effet de surprise marche assez bien au final. Les meurtres restent assez classiques et sont en quelques sortes sublimés par la musique qui revient à chaque fois que le tueur arrive composé à nouveau par le groupe "Goblins" assez bien ancrée dans la période des années 80 avec une utilisation très décomplexé du synthétiseur. "Ténèbres" est un des piliers du "giallo", à la fois moderne et audacieux pour son époque et où à nouveau Argento sublime la vision du sang et la sauvagerie des meurtres mais sans aucune forme de complaisance pour aucun des personnages tués et respecte le critère érotique du meurtre mais essayant d'éviter le graveleux. Côté casting, que des inconnus avec des bons acteurs et des moins bons, le réalisateur semble malgré tout avoir eu raison du choix de ses acteurs, malheureusement ça n'a pas toujours été le cas dans tous ses films. Au final, "Ténèbres" reste un moment inoubliable,assez ancrée dans les années 80, viscérale et angoissant.
"Ténèbre" est certainement un des meilleurs films du maestro Dario Argento. Après un premier meutre particulièrement grandiose on plonge dans du Giallo pure et dure avec des scènes et des meutres suivantes magnifiquement glauque et gore, tout cela accompagnée par une superbe et térrifiante musique du groupe de rock Gobin ( groupe qui signa aussi la musique de "Suspiria", "Les frissons de l'angoisse" et même la grande musique du "Zombie" de George A. Romero ). "Ténèbre est un grand chef-d'oeuvre du cinéma d'horreur avec un suspense digne des films de Alfred Hitchcock. Un chef-d'oeuvre absolu.
Un bon giallo typique des années 80. Dommage que certaines scène ne tiennent pas vraiment la route comme la fille qui se fait agresser et menacer de mort et qui rentre nonchalamment chez elle sans se faire plus de soucis que ça... Mais bon cela reste regardable.
"Ténèbres" est, pour moi, un des meilleurs film de Dario Argento et certainement le plus violent et le plus cruel. Après un premier meurtre particulièrement violent et sanglant on se retrouve face à une serie d'innombrables meurtre encore plus sanglants et brutal accompagnés d'une musique magnifiquement entrainante des Goblins: l'âme musicale principaux des films du maestro italien. Un veritable chef d'oeuvre qui nous transport dans un déluge de sang et un mystère sur l'identité du tueur jusqu'à un final vraiment explosif, innatendu comme toujours et captivant. Cependant ce qui est domage c'est que l'enquête n'est, parfois, pas assez devellopée et le spectateur peut s'y perdre s'il n'est pas attentif. Cependant le gore ne manque pas, le film ne contient pratiquement aucune lenteur surement grace à la bande sonore qui nous donne envie de continuer.Un vrai régal qui ne fera que de nous transporter dans le magistral univers du maître Argento à ne pas manquer sous aucun pretexte. 5/5
Blod Blod Blod On en veut Dario nous en donne avec de la quasi poésie. Le film nous offre un pèle mêle comme cadeau de noël et c'est à nous de chercher le tueur sauf qu'il se cache derrière un autre. Vraiment intéressant comme mise en scène.
Après "Suspiria" et "Inferno", Dario Argento décide de rédiger et de réaliser un nouveau thriller horrifique. Argento s'emploie de toute son âme pour concocter une nouvelle oeuvre terrifiante et complexe. Il faut souligner que ce film mérite notre attention car le réalisateur innove avec cette façon de filmer si particulière et en prenant comme thème la réalisation de meurtres commis à partir d'un livre. Dévoiler davantage l'intrigue perdrait tout intérêt pour le spectateur qui se doit de suivre minutieusement chaque acte, chaque plan, chaque indice, chaque parole des différents protagonistes autrement dit Argento transforme le spectateur une nouvelle fois en détective. Alors bien sûr, ce long-métrage est interdit aux moins de seize ans à cause des meurtres sanglants et à cause du caractère provocateur du réalisateur transalpin, toujours est-il que le maître du thriller horrifique nous pond un film intelligemment écrit, brillamment mis en scène, riche en rebondissements bref Dario Argento continue de nous épater et de nous surprendre. Si vous voulez assister à une enquête passionnante genre Agatha Christie additionnée à un effroi inévitable à cause de l'ambiance, de la musique, de la violence explicite, de par le talent des acteurs qui jouent avec brio, alors ce film ne doit pas vous échapper. A noter que Daria Nicolodi, la femme de Dario Argento, joue ici pour la troisième fois dans un film de son époux après "Les frissons de l'angoisse" et "Inferno". Dario Argento rédige et signe son cinquième thriller horrifique, sans doute l'un des plux érudis, des plus réfléchis, des plus humains en quelque sorte. Argento traite une nouvelle fois des caractères de l'homme et de la femme mais ce qui change par rapport aux précédents films, c'est qu'il les oppose. Le réalisateur évoque également les relations entre mineurs et nous montre que leurs rapports ne sont pas éloignés de ceux d'aujourd'hui, preuve que le film n'a pas pris une seule ride. Au final, Dario Argento nous livre une chronique psychologique sur fond de trame policière. Une réussite de plus pour le maestro!
Un giallo hallucinant, postmodern, presque ironique! On pourrait l'appeler le giallo spaghetti premier du genre. Après une première partie digne d'un bon polar avec de très bonnes idées de mise en scène (oui Dario Argento était aussi un grand réalisateur à une époque!) puis suit une explosion de violence et de kitsch digne des plus méchant giallo! On aurait pu espérer juste une résolution encore plus hallucinante et cartoonesque! Bref, un pan de la sous culture italienne!