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    Ténèbres
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    Jahro
    Jahro

    55 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 octobre 2017
    Dario Argento n’a pas fait que dans l’horreur sexy, il a aussi beaucoup posé sa patte diaboliquement malsaine dans le monde du thriller. Ainsi en sont ces Ténèbres de ‘82, où le maître a d’autres tours à nous jouer que d’en appeler à la magie noire et à l’au-delà. Ouvrant sur l’originale du tube pour ados sautillants Phantom (du duo neo-french-touch Justice), cet excellent polar nous invite à un Cluedo grandeur nature où l’assassin n’est jamais celui qu’on croit. Le réalisateur tue méticuleusement chaque personnage un peu trop suspect, désarmant chaque fois un peu plus un spectateur en pleine expectative. Sous les habituels, tant dissonants que brillants accords du groupe culte Goblin, on se passionne pour cette enquête qui se joue de nous et nous trompe sans cesse. Et qui profite en prime de ses bons acteurs, et de l’atmosphère oppressante parfaitement maîtrisée par le metteur en scène, dans ses mouvements, sa lumière et ses angles de vue. Une belle réussite, où il n’est pas interdit de sentir l’arrivée de films comme L’antre de la folie ou Misery.
    Christian M.
    Christian M.

    1 abonné 154 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 août 2017
    Un des derniers grands films de Dario Argento sans doute aussi le plus violent et le plus noire.Loin de la Rome touristiques il nous emmène dans un décor de béton de verre et d'acier tranchant comme la lame d'un rasoir.Entre réalisme cru et onirisme "Tenebres "nous entraîne dans un opera sanglant rythmé par la partition des goblins.Réalisation sèche et nerveuse très belle photographie et scénario intéressant avec un épilogue pour une fois très réussi le film malgré ses outrances et ses imperfections demeurera un classique indémodable du Giallo.
    rogerwaters
    rogerwaters

    142 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2017
    Dario Argento revient une fois de plus au genre qu’il a popularisé – le giallo – avec cette fois une tendance à l’excès en matière de gore, et on ne s’en plaindra pas. Si tous les acteurs ne sont pas d’un bon niveau (notamment quelques jeunes actrices au jeu peu assuré), le maestro reste encore en pleine possession de ses moyens. Il tire magnifiquement parti d’architectures ultra-modernes qui donnent un look toujours actuel à son métrage. Les amateurs de musique synthétiques seront aux anges, tandis que les meurtres sont toujours imaginatifs et bien sadiques. A noter également une intrigue à tiroirs qui fonctionne particulièrement bien et vous obtenez un excellent giallo.
    Jeo Jo
    Jeo Jo

    12 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 décembre 2016
    Un grand cru de Dario Argento. Très graphique, jouant sur le blanc, le noir, le rouge, les contrastes. On retrouve le réalisateur en plein giallo, ce genre policier mêlant tueur en série, victimes esseulées et détectives. La vraie force du film est de combiner la terreur et le charnel, ce qui lui donne une identité bien à lui, la signature Argento. Ténèbres semble presque parodique parfois ce qui lui confère un humour inédit. En somme un des premiers slasher. Suivront les Halloween et autres Scream.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 070 abonnés 3 968 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2016
    J'ai vraiment beaucoup aimé ce Ténèbres, sans doute plus encore que Suspiria, même ici le film semble moins extrême visuellement (et pourtant toujours aussi bien mis en scène, avec une atmosphère extrêmement travaillée). C'est le troisième film d'Argento que je vois et ça doit être seulement le second Giallo (je ne connais donc pas le genre) et c'était un vrai régal, malgré quelques trucs qui me semblent un peu étranges et que je vais évacuer tout de suite, comme par exemple un montage qui à un moment est assez confus, l'inspecteur de Police parle avec l'agent du héros et pouf en un raccord en fait le policier parle au héros et l'agent n'est plus là, l'interview que celui-ci donnait est terminée, ellipse assez étrange. Je ne sais pas si c'est fais exprès, mais j'ai trouvé ça assez perturbant.

    Aussi, il y a le fait que le film semble accumuler les choses bizarres qui n'ont pas forcément plus de sens à la fin du film. Mais en contre-partie on a un film absolument prenant, où tout est étrange, tout le monde est suspect, tout le monde est à un moment donné celui qui pourrait être le coupable et forcément on nous balade de révélation en révélation, Argento joue avec le spectateur, lui fait penser ce qu'il veut qu'on pense, le surprend lorsqu'il veut le surprendre, joue la carte du suspens... et c'est un tour de montagnes russes sur lequel est planifié, tout est préparé pour que le spectateur ne soit qu'un jouet aux mains d'un réalisateur sadique, mais quel tour de montagnes russes !

    Le tour est exécuté d'une main de maître, puisque le spectateur ne peut que tomber dans les pièges tendus par le scénario, il ne peut qu'être fasciné par cette violence et si jamais ça n'avait pas aussi bien fonctionné, j'aurai sans doute râlé, mais là l'exécution est si parfaite, que malgré donc les petits trucs inexpliquées qui sont sans doute juste là pour rajouter du suspens et du "bruit" afin de perturber le spectateur sans que ça soit forcément pertinent dans l'affaire, le film fonctionne tellement bien et je ne peux qu'adorer.

    Surtout que le film propose de vrais moments de flippe, de tension, dans une atmosphère lourde et pensante, servie par une musique oppressante...

    Quelle exécution !
    Barry.L
    Barry.L

    29 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2016
    Sorti en 1982, "Ténèbres" est souvent considéré comme le dernier chef-d'oeuvre de Dario Argento et constitue une synthèse du genre cinématographique dans lequel il s'inscrit: le giallo. Ici donc, un tueur ganté de noir assassine à l'arme blanche une série de personne. Son identité ne sera révélée qu'à la fin du film, qui clôt l'enquête menée par le héros. Cette archétype est la clef du giallo. Dario Argento, sans en être le créateur, est celui qui lui a apporté ses lettres de noblesse en donnant au genre une modernité, une violence et un esthétisme qui lui est propre. Ce sentiment de trouver face à une synthèse, on l'avait déjà eu avec "Les frissons de l'angoisse" (1975), qui étaient venus conclure ce qu'on appelle la trilogie animalière: "L'oiseau au plumage de cristal" (1970), "Le chat à neuf queues" (1971) et "Quatre mouches de velours gris" (1971).

    Après deux passages dans l'horreur fantastique avec "Suspiria" (1977) et "Inferno" (1980), Argento retourne à ce qui fit sa gloire: le giallo. Mais un giallo différent, qui, marqué par la très grande violence de ses deux précédents films, se révèle beaucoup plus rude que les gialli précédents d'Argento.

    Le giallo (du moins à la sauce "Argentinesque") peut souvent être décomposé en deux types de séquence: l'enquête menée par le héros, et les scènes de meurtre. De ce dernier type de séquence, Argento livre quelque chose d'insolite: créer des scènes ultra-étirées qui n'apporte rien de fondamental à l'intrigue. Dans "Ténèbres", les meurtres ne sont pas suggérés, mais bien montrés, dans des scènes pouvant durer une dizaine de minute. On en vient presque à se demander si ce n'est pas l'intrigue qui ponctue les meurtres, plutôt que les meurtres qui ponctuent l'intrigue.

    S'il fallait juger ce film uniquement sur le scénario, on peut être dubitatif: c'est d'ailleurs un problème récurrent des gialli, le côté artificiel. Le coupable est toujours la dernière personneà laquelle on pense . Ce n'est pas forcément un défaut, Agatha Christie par exemple est capable de rendre plausible n'importe quelle intrigue, contrairement au giallo. Les scénarios sont souvent beaucoup trop tirés par les cheveux. "Ténèbres" n'échappe pas complètement à cette règle: le scénariste semble d'abord avoir choisi le plus improbable des coupables puis ensuite tissé son histoire. Or, il est mieux de créer une histoire logique qui aboutit à la découverte du coupable. Certes, le côté complètement délirant du film est justifié par la phrase prononcée par l'écrivain Peter Neal: "Quand on a éliminé l'impossible, ce qui reste, même l'improbable est la vérité" (tiré du "Chien des Baskerville" de Conan Doyle), mais Argento se focalise trop sur le synopsis: libre donc aux spectateurs de préférer ses deux chefs-d'oeuvre que sont "Suspiria" et "Inferno" où Argento se moquait complètement des conventions scénaristiques et explosait la temporalité du récit.

    Mais si "Ténèbres" est un véritable chef-d'oeuvre, c'est grâce à ses hallucinantes séquences de meurtre, adoptant tour-à-tour le point de vue du meurtrier et de ses victimes. Ici, Argento recrée magnifiquement les voies inextricables du cauchemar: il n'y a pas de suspense, les victimes ne peuvent échapper aux meurtriers, sorte d'entité maléfique. C'est dans ces scènes que le réalisateur use de toute sa maestria technique pour créer une terrifiante ambiance: plan séquence stupéfiant, camera subjective... Dario A. se livre, à la manière d'un Léone pour le western, à un véritable ballet baroque et furieux où la caméra vire-volte et "danse". L'inspiration de Leone est d'ailleurs reconnue par Argento: cette manière qu'ont les deux cinéastes à étirer et distendre certaines scènes, privilégiant l'utilisation de la musique et les capacités techniques d'une caméra est absolument unique. Autre détail qui renforce cette filiation: Argento utilisera le génie de Morricone pour sa trilogie animalière. Mais outre Sergio Leone, Dario Argento tend évidemment vers le suspense hitchcockien. Ses longueurs peuvent aussi se rapprocher de celles d'Hitchcock. A ce titre, une scène rend superbement hommage au maître du suspense: spoiler: celle où John Saxon attend sur une place l'arrivée de sa fiancée.
    Cette longue attente où la chute sera terrible, n'est pas sans rappeller la scène où Cary Grant attend au bord de l'autoroute l'arrivée de Kaplan dans "La mort au trousse".

    Au même titre que les films de Leone n'auraient aucun interêt sans la musique de Morricone, que serait un film d'Argento sans la musique des Goblins? Elle n'est pas un simple accompagnement, mais fait partie intégrante de l'atmosphère furieuse du film. Tout est fait pour donner une impression de ballet ("Suspiria" ne se passait-il pas dans une école de danse?).

    L'onirisme du film est aussi dû au lieu où l'action se passe: Rome. Mais pas la Rome que l'on connaît, pas celle que présentait ému Fellini, autre cinéaste du rêve, dans "La dolce vita" et "Roma". Nous nous trouvons dans une Rome froide, dénuée de tout pittoresque. Une Rome hostile, composée d'appartements et de villas ou le blanc domine, ponctué par des nuances de bleu et de noir. Ce blanc est le représentant de "Ténèbres", comme le rouge dominait "Suspiria" et le bleu "Inferno". Mais, ultime perversité, le blanc permet de mettre en valeur le rouge, le rouge du sang des victimes.

    En fin de compte, "Ténèbres" est plus qu'un film, c'est une symphonie. Uns symphonie rageuse, une symphonie de couleur qui ne peut que souffler et impressionner le spectateur (sans toutefois égaler "Suspiria" et "Inferno"). C'est aussi un exercice de mis-en-scène, qui, il est vrai ne plaira pas à tout le monde: encore moins aux acharnés de la crédibilité scénaristique et aux yeux sensibles, car le sang coule à flot.
    Extremagic
    Extremagic

    68 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2016
    Un bon Dario Argento même si moins esthétique que d'autres et au final à la fois prévisible et too much autant scénaristiquement que dans le gore qui l'est limite plus que Les Frissons de l'Angoisse. Sinon on prend son pied dans cette enquête. Argento arrive à diversifier son discours tout en conservant une approche très personnelle du film. Ici il nous parle de la femme comme objet obsessionnel et c'est assez intéressant même si le discours théorique d'Argento est souvent très léger. En gros je l'ai bien aimé celui-là même si les dernières minutes m'ont lourdé tellement on avait déjà tout compris 30 plombes avant et que ça fait genre deus ex machina pour chaque personnage qui rentre dans la maison... Mais bon c'est l'écriture d'Argento, c'est souvent brinquebalant. L'esthétique n'est pas à la hauteur d'autres de ses films, bien qu'elle soit plaisante. Mais ça reste très bien fait dans l'ensemble que ce soit en terme de mise-en-scène ou de montage. On a l'impression de voir un film qui se démarque un peu du reste de sa filmo, plus proche d'Un oiseau au plumage de cristal mais en même temps plus aboutit et plus mature.
    7eme critique
    7eme critique

    534 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 octobre 2015
    L'incompréhension demeure ! Pour ma part, Dario Argento ne dispose d'aucune qualité remarquable en tant que metteur en scène, tant bien que la qualification d'imposteur ou de cinéaste au succès non-mérité décrirait bien mon opinion à son égard. "Ténèbres", sous ses allures de série B, est techniquement laid et scénaristiquement pauvre. D'un ennui mortel, aussi bien sur le fond que sur la forme.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    43 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 septembre 2015
    Après Phenomena et Suspiria je continue d'explorer la filmographie de Dario Argento, et cette fois j'ai choisi un giallo pur et dur. On va pas se mentir, j'ai été un peu déçu. Point de fantastique dans de le film, on se concentre sur une histoire de tueur en série obsédé par les femmes et le roman "Ténèbres", au point d'impliquer son auteur dans l'enquête policière. Le nombre important de personnages présentés dès le début rendent l'introduction un peu brouillonne, mais l'intrigue finit par décoller. Je ne suis pas complètement rentré dedans pour autant, j'ai trouvé ça plat par moments, mais le jeu qui consiste à deviner l'identité du tueur parvient à maintenir un minimum d'intérêt jusqu'à la fin. Là où le film pêche, c'est au niveau de l'ambiance. On retrouve bien la poésie macabre d'Argento dans les scènes de meurtres (la séquence qui est sur l'affiche est d'ailleurs excellente), mais le montage trop rapide ne laisse pas le temps à la beauté d'éclore, il passe directement à autre chose. J'étais vraiment frustré que le réalisateur fasse tout cela trop vite et ne prenne pas le temps de bien se poser. De plus, à part la séquence du chien, il n'y a pas de moments captivants ou angoissants. Dans les deux autres films que j'ai vu, on ressentait l'isolement des personnages ainsi que la menace invisible qui planait au dessus d'eux. J'ai l'impression que le fantastique parle plus à Argento, qu'il arrive à en tirer quelque chose de plus intense. J'aurais pu me consoler avec les compositions de Goblin mais elles sont ici parfaitement oubliables (un comble quand on connaît le groupe). Vraiment, vraiment dommage... Un enquête pas trop mal ficelée, des meurtres esthétiquement frappants, mais étouffés dans un film vraiment mou du genou.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 août 2015
    Sans doute l'un des meilleurs films de Dario Argento, une manière de filmer à travers les yeux du tueur pour les scènes de meurtres, un scénario compliqué, beaucoup de sang et cris, Argento se défoule dans ce film assez original qui domine le genre du "giallo".
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 janvier 2015
    Ténèbres est un très bon Giallo écrit et réalisé par Dario Argento qui marque le retour du cinéaste dans ce genre aprés s’être illustré dans le cinéma d'horreurs avec Suspiria en 1977 et Inferno en 1980 (car ces deux films ne sont pas des Giallo)... ou on trouve un casting International Anthony Franciosa (très bien) qui joue Peter Neal un écrivain américain célèbre plagié par un tueur qui trouve l'inspiration de ses pulsions meurtrières dans les romans de ce dernier... Daria Nicolodi (l'ex épouse de Dario Argento), John Saxon (excellent) qui joue Bullmer l'agent littéraire de l’écrivain, John Steiner (excellent) qui joue Christiano Berti un journaliste (homosexuel) de télévision, Giuliano Gemma (très bien) qui joue le Détective Germani qui enquête sur la série de crime, Mirella D'Angelo qui joue une jolie journaliste lesbienne (victime du tueur)... A noter que Dario Argento déclara que Ténèbres avait été influencé par un incident inquiétant survenu en 1980 entre lui et un fan au comportement obsessionnel, car selon le cinéaste, " le fan en question le harcela de coups de téléphone quotidiens, jusqu'à lui avouer qu'il voulait le tuer. Même si ces paroles n'ont été suivies d'aucune violence, Argento confiera avoir été terrifié par cette expérience, et avoir fait de ses peurs le moteur de son inspiration pour l'écriture de Ténèbres "... que la très belle photographie est de Luciano Tovoli qui utilise (paradoxalement au titre du film) une lumière aussi intense que possible et claire et froide pour les scènes de nuit (par ailleurs, le cinéaste et le directeur de photographie ce son inspirés du jeu de caméra utilisés dans Possession d'Andrzej Zulawski)... et que le cinéaste retrouve pour la troisieme fois (Suspiria et Les Frissons de l’angoisse) le groupe Goblin pour la musique... Une très bonne mise en scéne, un bon casting et photographie font de ce Giallo (moins réussi que les précédents films du cinéaste) un bon Giallo tout a fait regardable et peut être même le dernier grand film de ce genre.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 405 abonnés 4 439 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2014
    Film marquant de Dario Argento, Ténèbres est surement moins flamboyant que Suspiria ou Inferno, mais appartient aux vrais bons films du réalisateur, de ceux qui ne s’oublient pas facilement après visionnage.Au niveau du casting celui-ci reste clairement à deux vitesses. En effet si on ne peut nier une réelle aisance chez Anthony Franciosa qui s’empare de son rôle avec une belle facilité et un indéniable talent, si on ne peut nier de belles prestations, notamment chez la charmante Daria Nicolodi, en revanche il faut tout de même avouer que les seconds rôles ne sont pas franchement tous au point. C’est notamment vrai du côté de Giulano Gemma, qui joue et de Carola Stagnaro, qui jouent les deux enquêteurs de façon peu concluante. Après ce sont des seconds rôles qui ne portent pas une franche atteinte au métrage en lui-même.Le scénario est efficace même si le suspens pourra s’éventer avant la fin pour les plus perspicaces. Rythmé sans excès, Ténèbres sait aussi prendre son temps comme tout bon giallo qui se respecte pour mettre en valeur des scènes qui le mérite (notamment un double meurtre remarquable). L’histoire est agréable à suivre, l’enquête du héros ne manque pas de saveur, les meurtres sont bien répartis, le final est à la hauteur, bref, globalement le film tient tout à fait la route, et malgré les différences esthétiques par rapport à Suspiria ou Inferno, les amateurs d’Argento retrouveront clairement sa patte et son style maitrisé dans cette histoire.Visuellement aussi d’ailleurs, car il faut reconnaitre que sa mise en scène, soignée, onctueuse, nous offre un spectacle de toute beauté. Les meurtres sont mémorables et il y a une séquence absolument mythique, surement l’une des plus réussies d’Argento à l’occasion donc d’un double meurtre hallucinant. Le final avec la statue a fière allure aussi, et de façon générale Ténèbres est clairement maitrisé par son réalisateur. On peut en dire autant de décors qui ne flanchent pas. Ici Argento à recours à une esthétique moderne, du moins pour l’époque, et le résultat à l’écran est décapant, avec l’utilisation d’architectures et d’œuvres étonnantes parfois. Comme annoncé en introduction Ténèbres ne cherche pas la flamboyance, et la photographie se fait volontairement grise et triste. Certains pourront être décontenancés, et je l’ai été un peu au départ, mais finalement Argento maitrise ce choix, et son film n’en pâtit pas du tout. Les meurtres eux en revanche sont toujours, là, violents, sanglants, avec une prédominance de l’arme blanche dans un style giallesque des plus purs. Comme toujours chez le réalisateur on louera aussi une bande son aux petits oignons, qui donne une sacrée dimensions à plus d’une scène. Au final Ténèbres est un film très agréable à regarder, même si ce n’est pas le chef-d’œuvre d’Argento. Peut-être un peu trop prévisible dans son dénouement, il y a quelques ratés dans les seconds rôles par exemple qui sont plus gênants ici, dans un film plus classique, que dans Suspiria par exemple où les défectuosités de ce genre étaient moins apparentes. Je donne 4.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 mai 2014
    Ce film reste assez classique dans son déroulement, Dario Argento abandonne ses images stylisées, saturées de lumières colorées de ces précédents films (dommage)... L'histoire nous embarque dans une série de meurtres liés à un romancier, traversée par des flashbacks mystérieux, des assassinats violents et des séquences où la caméra filme des détails sans importance...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 mai 2014
    C'est avec ce Ténèbre que le réalisateur nous livre son film le plus violent et le plus dur. Un magnifique Giallo, réalisé dans les régles de l'art par le maître Argento! Une histoire simple avec un scénario qui tient parfaitement la route et surtout une mise en scène implacable. L'un des ses derniers grands films!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 avril 2014
    Enfin le grand retour du giallo ! C'est sans doute le film le plus sanglant de Dario Argento. Une enquête passionnante, un meurtrier pas comme les autres, de bons rebondissements, l'incroyable dénouement à la fin font de Ténèbres un véritable chef-d'oeuvre !
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