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    Ténèbres
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    100 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 735 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 décembre 2008
    Dario Argento,le "Alfred Hitchcock italien",est un cinèaste plutôt timide et sujet aux cauchemars!il y'a quelques annèes,à Los Angeles,il reçut,pendant des mois,des coups de fil anonymes!Un fan trop zèlè le menacait de mort!De là est parti "Tènèbres"!Une histoire rèaliste aux scènes chocs avec une sèrie de meurtres qui s'ensuit que ce soit à coup de hâche ou de rasoir!On reconnait là,la patte de l'auteur au style dèpouillè dont la couleur rouge domine toujours autant "l'Argento's Touch"!Eteignez donc la lumière,voici "Tènèbres",un thriller rouge sang des annèes 80 pour passer une nuit blanche...
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    43 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 septembre 2015
    Après Phenomena et Suspiria je continue d'explorer la filmographie de Dario Argento, et cette fois j'ai choisi un giallo pur et dur. On va pas se mentir, j'ai été un peu déçu. Point de fantastique dans de le film, on se concentre sur une histoire de tueur en série obsédé par les femmes et le roman "Ténèbres", au point d'impliquer son auteur dans l'enquête policière. Le nombre important de personnages présentés dès le début rendent l'introduction un peu brouillonne, mais l'intrigue finit par décoller. Je ne suis pas complètement rentré dedans pour autant, j'ai trouvé ça plat par moments, mais le jeu qui consiste à deviner l'identité du tueur parvient à maintenir un minimum d'intérêt jusqu'à la fin. Là où le film pêche, c'est au niveau de l'ambiance. On retrouve bien la poésie macabre d'Argento dans les scènes de meurtres (la séquence qui est sur l'affiche est d'ailleurs excellente), mais le montage trop rapide ne laisse pas le temps à la beauté d'éclore, il passe directement à autre chose. J'étais vraiment frustré que le réalisateur fasse tout cela trop vite et ne prenne pas le temps de bien se poser. De plus, à part la séquence du chien, il n'y a pas de moments captivants ou angoissants. Dans les deux autres films que j'ai vu, on ressentait l'isolement des personnages ainsi que la menace invisible qui planait au dessus d'eux. J'ai l'impression que le fantastique parle plus à Argento, qu'il arrive à en tirer quelque chose de plus intense. J'aurais pu me consoler avec les compositions de Goblin mais elles sont ici parfaitement oubliables (un comble quand on connaît le groupe). Vraiment, vraiment dommage... Un enquête pas trop mal ficelée, des meurtres esthétiquement frappants, mais étouffés dans un film vraiment mou du genou.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 568 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 février 2021
    Peu importe l'intrigue de Ténèbres pour le moment et abordons simplement la technique. Le seul plan qui ressemble de loin à quelque chose qu'aurait pu faire Hitchcock est un long mouvement de caméra d'un côté d'un toit à l'autre s'attardant sur des éléments architecturaux non identifiables comme des supports semblant se retourner au fur et à mesure qu'il avance. Argento fait ressembler Brian DePalma à Michel-Ange. La photographie est criarde et désagréable. Il y a du gore à foison, l'artère brachiale d'un bras amputé pulvérisant une sorte de motif expressionniste abstrait sur un mur par ailleurs vierge. L'intrigue un doberman maniaque poursuit une très gentille fille dans une rue vide de Rome et elle échappe au chien en courant à l'intérieur d'une maison choisie au hasard sauf que également par hasard celle-ci est actuellement occupée par le meurtrier. Le premier meurtre a apparemment lieu alors que le vrai meurtrier n'est pas encore à Rome. La seule scène que j'ai trouvée intéressante est celle où John Saxon est assis sur un banc de ciment et regarde les événements qui se déroulent sur les trottoirs autour de lui. La scène ne dure pas longtemps malheureusement le film lui dure...
    Extremagic
    Extremagic

    68 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2016
    Un bon Dario Argento même si moins esthétique que d'autres et au final à la fois prévisible et too much autant scénaristiquement que dans le gore qui l'est limite plus que Les Frissons de l'Angoisse. Sinon on prend son pied dans cette enquête. Argento arrive à diversifier son discours tout en conservant une approche très personnelle du film. Ici il nous parle de la femme comme objet obsessionnel et c'est assez intéressant même si le discours théorique d'Argento est souvent très léger. En gros je l'ai bien aimé celui-là même si les dernières minutes m'ont lourdé tellement on avait déjà tout compris 30 plombes avant et que ça fait genre deus ex machina pour chaque personnage qui rentre dans la maison... Mais bon c'est l'écriture d'Argento, c'est souvent brinquebalant. L'esthétique n'est pas à la hauteur d'autres de ses films, bien qu'elle soit plaisante. Mais ça reste très bien fait dans l'ensemble que ce soit en terme de mise-en-scène ou de montage. On a l'impression de voir un film qui se démarque un peu du reste de sa filmo, plus proche d'Un oiseau au plumage de cristal mais en même temps plus aboutit et plus mature.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 février 2008
    Mon dieu, mon dieu ; c'est d'une mièvrerie affligeante !
    d'accord c'est pas récent, mais quand même, c'est laid, mal joué, mal filmé, l'histoire est ridicule. Passez votre chemin, y'a rien de bon
    mx13
    mx13

    245 abonnés 1 918 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 mai 2018
    Ténèbres commençait bien, néanmoins son niveau se dégrade au fil du temps. Le dénouement est pas mal. Argento nous livre une autre forme d’horreur, proche du genr policier. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 2/5
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 15 septembre 2013
    Dario Argento, le Ed Wood italien... L'intrigue était pourtant bien, mais c'est très mal joué, très mal filmé. Et que dire des effets spéciaux... "Chaotiques" résumerait bien la situation... Comme par exemple le bras de mannequin plus blanc que blanc avec un peu d'encre rouge pour simuler un avant-bras fraichement coupé quelques secondes auparavant. Sans oublier les personnes tuées qui tombent en faisant attention de ne pas se faire mal, les gorges tranchées avec la lame à 1cm de la peau, un désastre... De ce fait, l'excellent synopsis est complètement gâché et le film en devient risible. Dommage...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 184 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 juin 2016
    Argento revient au thriller plus traditionnel. Encore une fois il s’adjoint des acteurs américains de second plan ou sur le déclin comme ici Tony Franciosa. Les meurtres sont sanglants avec le plus souvent des membres arrachés. Un écrivain américain en voyage à Rome prend la suite d’un tueur en série fasciné par son dernier livre : « Ténèbres ». Tout ceci est confus et l’ajout de quelques jolies femmes dénudées ne change rien à l’affaire. Après avoir atteint son sommet avec « Suspiria » et faute de savoir se renouveler, le petit maître serait-il déjà sur le déclin ?
    Pascal I
    Pascal I

    758 abonnés 4 121 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2010
    Un thriller / épouvante démoniaque et efficace. Vu il y a bien longtemps.
    Barry.L
    Barry.L

    29 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2016
    Sorti en 1982, "Ténèbres" est souvent considéré comme le dernier chef-d'oeuvre de Dario Argento et constitue une synthèse du genre cinématographique dans lequel il s'inscrit: le giallo. Ici donc, un tueur ganté de noir assassine à l'arme blanche une série de personne. Son identité ne sera révélée qu'à la fin du film, qui clôt l'enquête menée par le héros. Cette archétype est la clef du giallo. Dario Argento, sans en être le créateur, est celui qui lui a apporté ses lettres de noblesse en donnant au genre une modernité, une violence et un esthétisme qui lui est propre. Ce sentiment de trouver face à une synthèse, on l'avait déjà eu avec "Les frissons de l'angoisse" (1975), qui étaient venus conclure ce qu'on appelle la trilogie animalière: "L'oiseau au plumage de cristal" (1970), "Le chat à neuf queues" (1971) et "Quatre mouches de velours gris" (1971).

    Après deux passages dans l'horreur fantastique avec "Suspiria" (1977) et "Inferno" (1980), Argento retourne à ce qui fit sa gloire: le giallo. Mais un giallo différent, qui, marqué par la très grande violence de ses deux précédents films, se révèle beaucoup plus rude que les gialli précédents d'Argento.

    Le giallo (du moins à la sauce "Argentinesque") peut souvent être décomposé en deux types de séquence: l'enquête menée par le héros, et les scènes de meurtre. De ce dernier type de séquence, Argento livre quelque chose d'insolite: créer des scènes ultra-étirées qui n'apporte rien de fondamental à l'intrigue. Dans "Ténèbres", les meurtres ne sont pas suggérés, mais bien montrés, dans des scènes pouvant durer une dizaine de minute. On en vient presque à se demander si ce n'est pas l'intrigue qui ponctue les meurtres, plutôt que les meurtres qui ponctuent l'intrigue.

    S'il fallait juger ce film uniquement sur le scénario, on peut être dubitatif: c'est d'ailleurs un problème récurrent des gialli, le côté artificiel. Le coupable est toujours la dernière personneà laquelle on pense . Ce n'est pas forcément un défaut, Agatha Christie par exemple est capable de rendre plausible n'importe quelle intrigue, contrairement au giallo. Les scénarios sont souvent beaucoup trop tirés par les cheveux. "Ténèbres" n'échappe pas complètement à cette règle: le scénariste semble d'abord avoir choisi le plus improbable des coupables puis ensuite tissé son histoire. Or, il est mieux de créer une histoire logique qui aboutit à la découverte du coupable. Certes, le côté complètement délirant du film est justifié par la phrase prononcée par l'écrivain Peter Neal: "Quand on a éliminé l'impossible, ce qui reste, même l'improbable est la vérité" (tiré du "Chien des Baskerville" de Conan Doyle), mais Argento se focalise trop sur le synopsis: libre donc aux spectateurs de préférer ses deux chefs-d'oeuvre que sont "Suspiria" et "Inferno" où Argento se moquait complètement des conventions scénaristiques et explosait la temporalité du récit.

    Mais si "Ténèbres" est un véritable chef-d'oeuvre, c'est grâce à ses hallucinantes séquences de meurtre, adoptant tour-à-tour le point de vue du meurtrier et de ses victimes. Ici, Argento recrée magnifiquement les voies inextricables du cauchemar: il n'y a pas de suspense, les victimes ne peuvent échapper aux meurtriers, sorte d'entité maléfique. C'est dans ces scènes que le réalisateur use de toute sa maestria technique pour créer une terrifiante ambiance: plan séquence stupéfiant, camera subjective... Dario A. se livre, à la manière d'un Léone pour le western, à un véritable ballet baroque et furieux où la caméra vire-volte et "danse". L'inspiration de Leone est d'ailleurs reconnue par Argento: cette manière qu'ont les deux cinéastes à étirer et distendre certaines scènes, privilégiant l'utilisation de la musique et les capacités techniques d'une caméra est absolument unique. Autre détail qui renforce cette filiation: Argento utilisera le génie de Morricone pour sa trilogie animalière. Mais outre Sergio Leone, Dario Argento tend évidemment vers le suspense hitchcockien. Ses longueurs peuvent aussi se rapprocher de celles d'Hitchcock. A ce titre, une scène rend superbement hommage au maître du suspense: spoiler: celle où John Saxon attend sur une place l'arrivée de sa fiancée.
    Cette longue attente où la chute sera terrible, n'est pas sans rappeller la scène où Cary Grant attend au bord de l'autoroute l'arrivée de Kaplan dans "La mort au trousse".

    Au même titre que les films de Leone n'auraient aucun interêt sans la musique de Morricone, que serait un film d'Argento sans la musique des Goblins? Elle n'est pas un simple accompagnement, mais fait partie intégrante de l'atmosphère furieuse du film. Tout est fait pour donner une impression de ballet ("Suspiria" ne se passait-il pas dans une école de danse?).

    L'onirisme du film est aussi dû au lieu où l'action se passe: Rome. Mais pas la Rome que l'on connaît, pas celle que présentait ému Fellini, autre cinéaste du rêve, dans "La dolce vita" et "Roma". Nous nous trouvons dans une Rome froide, dénuée de tout pittoresque. Une Rome hostile, composée d'appartements et de villas ou le blanc domine, ponctué par des nuances de bleu et de noir. Ce blanc est le représentant de "Ténèbres", comme le rouge dominait "Suspiria" et le bleu "Inferno". Mais, ultime perversité, le blanc permet de mettre en valeur le rouge, le rouge du sang des victimes.

    En fin de compte, "Ténèbres" est plus qu'un film, c'est une symphonie. Uns symphonie rageuse, une symphonie de couleur qui ne peut que souffler et impressionner le spectateur (sans toutefois égaler "Suspiria" et "Inferno"). C'est aussi un exercice de mis-en-scène, qui, il est vrai ne plaira pas à tout le monde: encore moins aux acharnés de la crédibilité scénaristique et aux yeux sensibles, car le sang coule à flot.
    Jeo Jo
    Jeo Jo

    12 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 décembre 2016
    Un grand cru de Dario Argento. Très graphique, jouant sur le blanc, le noir, le rouge, les contrastes. On retrouve le réalisateur en plein giallo, ce genre policier mêlant tueur en série, victimes esseulées et détectives. La vraie force du film est de combiner la terreur et le charnel, ce qui lui donne une identité bien à lui, la signature Argento. Ténèbres semble presque parodique parfois ce qui lui confère un humour inédit. En somme un des premiers slasher. Suivront les Halloween et autres Scream.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 décembre 2009
    Après avoir vu Les Frissons de l'Angoisse et Suspiria, la barre était tellement haute que j'avoue avoir été un peu déçu par Ténèbres. Mais le film se suit sans déplaisir, certaines scènes sont superbement réalisées, les flash Backs notamment entre souvenirs flous et rêves bizarres sont très originaux, soutenus par la superbe musique des Goblin dont le thème principal a été repris parJustice dans leur titre Phantom. Un bon giallo donc mais le meilleur d'Argento
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 août 2013
    Encore une fois un chef d'oeuvre du grand Argento. Ténèbres nous envoûte pendant 1h30, du début à la fin, le spectateur suis le fil de l'énigme, spoiler: pour nous amener à un coup de théâtres surprenant
    . Si les acteurs ne sont pas parfaits, le rôle que chacun d'eux tiens nous fait oublier ce petit défaut. A voir et à revoir !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 juillet 2011
    Les acteurs ne jouent pas toujours super bien, le scénario est parfois très con (par exemple : le jeune blondinet qui retourne sur les lieux de l'assassinat du présentateur télé comme moi je vais à la charcuterie de Leclerc) et quelques plans sont quand même très racoleurs (bon, en même temps, il est vrai que les actrices qui servent au tueur de chair à découper sont super jolies), mais la maestria formelle déployée par Dario Argento (et là, je pense à ce plan-séquence inoubliable sur la maison des deux adeptes du saphisme) rattrape sans problème ces quelques défauts.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 avril 2011
    N'écoutons pas les mauvaises langues: ce "giallo" est un des meilleurs du genre, et avec sa - plutôt - sombre intrigue, son histoire dans l'histoire qui ne s'explique pas et sa graduation progressive du noeud dramatique, l'ensemble naît donc en terre fertile tout en transgressant les codes. Essentiel; bouleversant.
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