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Un visiteur
3,0
Publiée le 11 septembre 2018
Un peu en deçà de son prédécesseur, « Les Muppets à Manhattan » reste tout de même un beau spectacle, si on le visionne sans a priori. Mon problème est que je trouve l’humour très inégal. Parfois ça me fait beaucoup rire, parfois je ne décroche même pas un sourire. Mais en définitive, ça reste cool.
"Les Muppets à Manhattan" est clairement un cran en dessous de ce à quoi nous avait habitué l'équipe du show. L'humour bon enfant est ici remplacé par un scénario d'une niaiserie absolue. On ne rigole plus de vannes qui ont plusieurs niveaux de lectures, on est juste affligé par le niveau du scénario qui n'enchantera que les jeunes enfants.
Où est passée la magie du show ? Où est passé l'humour caustique ? Certes, il y a une assez belle morale à cette histoire mais il faut endurer bien des souffrances pour y parvenir. Quel dommage. J'ai la sensation d'un film fait pour uniquement pour des motivations financières et non artistiques. D'ailleurs, finalement, on voit plus souvent des humains à l'écran que des Muppets. C'est un assez bon signe que les studios ont rogné de tous les côtés le budget pour maximiser les profits, quitte à ce que le spectateur y perde.
Ca y est, après deux films plutôt réussis, les Muppets se sont installés au cinéma et tout le monde attendait le troisième opus de leurs aventures, cette fois nommé Les Muppets à Manhattan.
Le premier était un film d’une chaleur incroyable, le deuxième un film un peu plus ambitieux mais tous les deux avaient des histoires originales. Ici, le synopsis fait pas mal penser au premier épisode. Et force est de constater que Les Muppets à Manhattan est beaucoup moins intéressant, amusant et novateur que ses deux ainés et qu’il souffre beaucoup de la comparaison. La principale raison est la proéminence du rôle de l’insupportable Miss Piggy, personnage pénible dont les scénaristes ne trouvent pas la place sur ce film. De plus, les dialogues brisant le quatrième mur, la spécificité de la série, ont disparu. Heureusement, le film reste chaleureux, plutôt bien tourné sans génie et la dernière demi-heure rehausse un niveau qui n’était déjà pas très bas. En effet, Louis Zorich est très drôle avec ses raisonnements illogiques et on ne peut bouder son plaisir de retrouver Scooter, Lew Zealand ou encore Kermit, evidemment.
Les Muppets à Manhattan est un bon film sympathique, mais clairement pas indispensable dans la saga, tant il ne réinvente rien et manque d’originalité.