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Ti Nou
493 abonnés
3 494 critiques
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3,0
Publiée le 31 juillet 2010
Chez Gérard Jugnot le bon sentiment règne toujours en maître, et cette chronique, plus tendre que drôle, sur la pauvreté ne fait pas exception. Même si elle est assez réussie, elle aurait gagné à être traitée de manière plus satirique.
Une comédie au final sympa qui nous insère dans le monde des clochards par le regard d'un chef de famille déchu (un bon intermédiaire). Parfois très drôle, mais sachant toujours rester poignant, c'est un film qui a dû surprendre à l'époque, Jugnot jouant alors le comique de service dans nombres de comédies françaises (la mise en abîme du rêve et de la vie de son personnage est éloquente). Probablement son meilleur film en effet, plutôt gentil sur un sujet qui l'est beaucoup moins.
Cette comédie de Gérard Jugnot est incontestablement culte tant l'humour est irrésistible et les acteurs géniaux. L'histoire se concentre sur un père de 2 enfants qui va se faire virer et qui ment à sa famille en prétextant qu'il a eu une promotion. Mais sa femme l'apprend et son mari se retouve à la porte condamné à devenir clochard. En passant de l'entretien d'embauche hilarant avec Michèle Laroque à la scène des pieds avec la vieille, de la saucisse volée au cambriolage de l'ancienne boîte de Jugnot, les passages délirants s'enchaînent. Le film n'est pas non plus avare en répliques poilantes("T'es un killer Berthier", "On n'a même pas de PQ, comment veux-tu qu'on ait les papiers de la charette") et les acteurs sont colossaux: Ticky Holgado est sans doute le plus affuté avec les incontournables Jugnot et Bohringer en clochard un peu rustre. Enfin, Jugnot trouve même le moyen d'offrir quelques scènes émotionnelles et la fin plutôt attendue ne ternient en rien à la puissance comique de cette comédie que l'on revoît avec toujours autant de plaisir.
Une comédie douce amère sur l'exclusion et le drame de la pauvreté. Jugnot trouve dans ce film le ton juste pour nous faire aimer ses personnages tous d'ailleurs superbement interprétés. La première partie du film ou il nous montre à quel vitesse la société peut broyer les individus est "formidable". Certaines scènes (surtout par la force des dialogues) sont vraiment marquantes. On rit de la pauvreté et non pas des pauvres, et chose trop rare quand le cinéma français parle de ce genre de sujet: on ne tombe jamais dans le misérabilisme.
Le film "Une époque formidale" est une belle satire sur le chômage, la vie "joyeuse" et la solidarité des clochards ... Gérard Jugnot, réalisateur et comédien de ce film a voulu nous faire comprendre que le chômage suite à un licenciement économique est un sujet tabou en France! Il est difficile d'annoncer le chomage à l 'entourage et on préfère mentir pour se protéger mais aussi protéger les autres. Du coup, bonjour l'escalade des mésaventures : dépenses inutiles, gros achats ! Gérard Jugnot salue le courage et la générosité des clochards ...Chaleureux et humain, ce film ! Le scénario est simple mais le message est fort ! Richard Bohinger est excellent dans le rôle d'un clochard, il est charismatique ... Beau film !
Gérard Jugnot au sommet. Cette comédie humaine et sociale est forte, intelligente, drôle et dramatique. Jugnot réussit à rendre attachants de manière incroyable ces marginaux, qui sont brillamment joués par Ticky Holgado et Richard Bohringer. De plus, Jugnot metteur en scène est aussi bon que Jugnot acteur. Un exemple de comédie dramatique réussi.
Avant "Casque bleu" ou "Monsieur Batignole", Jugnot se permet de rire d'un sujet sérieux, à savoir la pauvreté en France. Sans jamais être vraiment hilarant, ce récit est assez tendre tandis que des seconds rôles bien interprétés le rendent sympathique, mais Jugnot sait aussi imprégner de l'émotion dans son film. Dès lors, il montre surtout l'état actuel des choses et apporte un regard critique sur la société en générale, même si l'histoire est plus une sorte d'odyssée qu'une descente aux enfers.
Une très belle comédie dramatique de G. Jugnot, peut-être son meilleur film. Un instant dans la vie d'un homme qui perd tout du jour au lendemain et voit sa vie complètement chamboulée... Mais ce revers de fortune et aussi l'opportunité de rencontrer quelques oubliés de la société, personnages haut en couleurs qui lui feront découvrir une autre facette de la vie.
De loin le meilleur film de Jugnot, on peut même parler de son chef-d'œuvre. Du titre au choix et au jeu de tout les acteurs, tout est réussi. On y trouvera pêlemêle un Jugnot crédible et émouvant; un Bohringer enfin juste, sans cette propension à en faire trop qui le rend souvent lourd, dans un costume il est vrai taillé sur mesure; un Ticky Holgado jubilatoire, dans le rôle de sa vie; Chick Ortega, trop méconnu, lui aussi dans son meilleur jour; Victoria Abril au sommet de son art, qui est grand; des seconds rôles parfaits, tous, de Zabou (quelle scène!) à Roland Blanche, en passant par le jeune Julien Harlay, extra. Ajoutons un sujet pas facile parfaitement traité et une musique de Francis Cabrel qui colle au film comme un Roméo sur une Juliette, et on comprendra que cette comédie dramatique formidable et d'époque est indispensable.
Chez Gérard Jugnot le bon sentiment règne toujours en maître, et cette chronique, plus tendre que drôle, sur la pauvreté ne fait pas exception. Même si elle est assez réussie, elle aurait gagné à être traitée de manière plus satirique.
L'intention était louable, mais les clichés sont tellement présents que le propos en est quelque peu atténué. Le jeu d'acteur est très limite souvent, et l'empathie pour les personnages très rare. Jugnot passe à coté du sujet pour avoir trop bien voulu faire.
Une époque formidable est une comédie correcte de Gérard Jugnot. La mise en scène est correcte, l’humour fonctionne bien, les acteurs comme Gérard Jugnot, Richard Bohringer ou encore Victoria Abril sont convaincants etc… Bref c’est une bonne comédie à la française même si elle n’a rien d’exceptionnelle, 12 / 20.
Je n’ai vraiment rien contre Jugnot réalisateur. C’est souvent sincère et touchant, et je n’ai jamais ressenti chez lui la prétention des grands donneurs de leçon. Malgré tout, ces films sont toujours trop didactiques pour moi et je finis toujours pas m’ennuyer face à un spectacle qui en fin de compte me semble toujours manquer de nerf et de chair. Reste Bohringer qui assure le boulot et permet à la pilule de passer un peu mieux.