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    Tempête à Washington
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    Marcelo_Di_Palermo
    Marcelo_Di_Palermo

    8 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2023
    Un bon film ... sauf si on n'est pas passionné par la complexité de la constitution américaine et si on n'aime pas les films du genre procès car la première partie du film est un procès et aurait pu être largement réduite. Cest ensuite que le film devient intéressant, temps sur le plan de l'étude des personnages que sur l'intrigue
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 180 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 avril 2021
    Quand il met en scène « Tempête à Washington » en 1962, Otto Preminger fait partie des plus grands réalisateurs d’Hollywood. Arrivé d’Allemagne en 1935 à l’invitation de Joseph Schenk le patron de la 20th Century Fox, il accède rapidement à la reconnaissance critique et à la gloire avec « Laura », film noir sorti sur les écrans en 1944 qui révèle le talent et la beauté de Gene Tierney, passant subitement au statut de star. Les succès seront nombreux (« Crime passionnel », « Un si doux visage », « Rivière sans retour », « Carmen Jones », « L’homme au bras d’or », « Autopsie d’un meurtre », « Exodus ») et aucun film du réalisateur austro-hongrois ne sera inintéressant. Avec « Tempête à Washington » adapté d’un roman d’Allen Drury, prix Pulitzer en 1960, il plonge sa caméra au cœur du pouvoir américain dans l’enceinte même du Sénat. Le président malade (Franchot Tone) songe à nommer un secrétaire d’Etat (Henry Fonda) dont il pense qu’il sera à même de poursuivre sa politique étrangère une fois qu’il ne sera plus en état d’assumer sa charge. Selon la procédure américaine dite « Advise and consent », le choix du Président doit être approuvé par les sénateurs. Celui-ci pose problème car un vieux sénateur (Charles Laughton) madré et acariâtre mais avant tout anti-communiste enragé, conteste la nomination de l’impétrant pourtant démocrate comme lui. Robert A. Leffingwell (Henry Fonda) ayant appartenu brièvement au parti communiste dans sa jeunesse, le vieux sénateur refuse de le voir placé à un poste si stratégique. Une commission d’enquête est nommée. Impossible dès lors de ne pas penser à la commission du tristement célèbre sénateur McCarthy qui siégera de 1953 à 1954. Otto Preminger a déjà fait fi de la fameuse liste noire d’Hollywood faisant travailler Donald Trumbo au scénario d’« Exodus » dès 1958 . Wendell Mayes avec lequel il avait déjà travaillé pour « Autopsie d’un meurtre » trois ans plus tôt, détaille par le menu la procédure voulue par la Constitution américaine et les tractations qu’elle entraîne n’excluant pas les complots et trahisons de toutes sortes. Preminger use du style documentaire pour favoriser la pédagogie et renforcer la crédibilité de son propos tout en faisant montre de sa science du suspense qu’il a rodée en se frottant au film noir dont il a été durant les années 1940 l’un des maîtres incontestés avec John Huston, Billy Wilder et Robert Siodmak. Le casting dont il dispose est tout simplement époustouflant de Franchot Tone émouvant au possible à Charles Lauhgton visqueux à souhait en passant par Burgess Meredith détestable en petit fonctionnaire délateur, Henry Fonda raide comme la justice, Peter Lawford onctueux et compatissant, sans oublier une Gene Tierney un peu effacée que Preminger n’a pas oubliée alors qu’elle traverse une période difficile et que sa carrière marque le pas. Le grand réalisateur tire le meilleur de chacun pour dénoncer les travers de la politique qui pousse parfois les hommes dans ce qu’ils ont de pire. Il n’omet pas non plus de rappeler que le sénateur McCarthy était en sus profondément homophobe en montrant comment à travers spoiler: le personnage interprété par Don Murray, la révélation d’une sexualité jugée alors comme honteuse pouvait conduire un homme au suicide
    . « Tempête à Washington » très pessimiste se conclut tout de même par un retour à la raison et à l’esprit de la Constitution. Au passage un homme sera mort. Plutôt méconnu « Tempête à Washington » figure donc parmi les meilleurs films de son auteur. A voir absolument avec « La dernière fanfare » de John Ford, « Que le meilleur l’emporte » de Franklin J Schaffner (1964), « Sept jours en mai » de John Frankenheimer (1964), « Votez McKay » de Michael Ritchie en 1972 et « L’ultimatum de trois mercenaires » de Robert Aldrich en 1977 pour avoir une vision passionnante et relativement exhaustive de la politique américaine des années 1950 à 1980.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    155 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2021
    "Tempête à Washington" film politique américain réalisé par Otto Preminger en 1962. Un film adapté par le scénariste Wendell Mayes "Autopsie d’un meurtre (1959), du roman d’Allen Drury "Advise and Consent" ayant reçu le prix Pullitzer 1960.
    Une plongée dans les manipulations politiques dans le contexte du maccarthysme de la décennie précédente.
    Une réalisation de très haute qualité. une belle distribution, une durée généreuse.
    Un classique du cinéma américain des années soixante.
    Un bon noir et blanc. Du bon cinéma.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mars 2021
    "Tempete à Washington " est un des meilleurs films, d un des plus talentueux metteurs en scène d'Hollywood. Ceci étant dit, c est aussi un des meilleurs films sur la vie politique, ses arrangements, ses cruautés et on doit dire qu elle n en ressort pas grandie. On ne dévoilera ici rien de l intrigue afin de ne pas gâcher le plaisir du spectateur. De manière prosaïque on dira que le film aurait pu s intituler aussi " tout ça pour ça ". Metaphore sur la condition humaine et sur la vanité de toutes choses, "tempête à Washington " est un film que tout amoureux du cinéma classique se doit d d'avoir vu.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    194 abonnés 2 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2020
    Tempête à Washington est un film politique très intéressant sur la politique américaine.
    A l'heure où le président est mourant et qu'il s'apprête à choisir un nouveau secrétaire d'état, un nom issue de la société civile semble ressortir, pour le grand désespoir d'une partie du Sénat qui va utiliser tous les moyens légaux pour lui ôter toute crédibilité nécessaire à cette prestigieuse fonction (dont l'accusation d'affiliation au communisme).
    Le film nécessite un peu de connaître un minimum les instances américaines (ou du moins d'être un peu à l'aise avec les instances politiques d'une démocratie), même s'il n'entre pas forcément en profondeur dans le détail des protocoles pour chaque chambre.
    Le film est servi par une très bonne distribution (Charles Laughton, Henry Fonda, Walter Pidgeon, Don Murray) jouant avec justesse des rôles que l'on croirait directement repris de personnalité existante.
    On reste facilement accroché tout le long du film malgré une thématique très sérieuse.
    Vraiment un bon film.
    Musomuse
    Musomuse

    9 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 novembre 2020
    Dans un mondes ou le sexe masculin domine la faune politique, où le vintage rime avec la fleur de l'âge; ce temps commence a se faire voisin des musés.
    Ce film causant de l'investiture d'un nouveau secrétaire d'état cache une forme de tragédie moderne. Clairement inspiré par le thème des politiques américains Tempête à Washington est surement un grand film. Des enjeux maitrisé donnant de la tension au récit. De la noblesse dans la construction, avec des personnages écrit par équilibre leur donnant un rôle et une beauté admirable. On est pas spécialement dans le cliché. Il s'agit souvent de personnage très humains et toujours pour lesquelles on peut avoir de l'empathie.
    Le film n'est pas spécialement troublant d'originalité. C'est un spectacle, fier de donner une dimension popcorn à cette fourmilière qu'est le Sénat.
    Rien n'est vraiment proche de nous, seulement le film arrive à nous convaincre que cette investiture représente beaucoup. Autant l'admettre bravo. La réalisation n'y est pas pour rien. Beaucoup de jeu de composition très moderne faisant de l'écran un inestimable cadre d'acajou doré pour son tableau. Pas grand chose de plus à dire autre que c'est un bon film reprenant avec intérêt le décor de Washington.
    Petit plus, il est assez étonnant que la plupart des films se passant au Sénat américain sont très proche dans l'ambiance que dégage leur décor. Surement par ce qu'ils ont en commun ce contexte. Du quel ils essayent de reprendre ce qu'il y a d'unique en son sein. C'est un détail, mais qui m'a marqué. Il faut dire que c'est assez évident.
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mai 2020
    Le Président des États-Unis, sentant sa fin prochaine, inquiet de la politique que suivra après sa mort son vice-président, décide de remplacer son Secrétaire d'État par Robert Leffingwell (Henry Fonda). Mais son choix doit être approuvé par le Sénat. Sa nomination se heurte à l'opposition vindicative du vieux sénateur Seabright Cooley (Charles Laughton) qui reproche à Leffingwell ses sympathies pro-communistes.

    Réalisé en 1962, adapté d'un prix Pulitzer, tourné dans les locaux même du Sénat avec une pléiade de stars qui pour certaines avaient été visées dix ans plus tôt par le maccarthysme, "Tempête à Washington" est un monument un peu indigeste dédié à la démocratie américaine, une sorte de manuel de droit constitutionnel illustré. Son titre original, "Advise and Consent", renvoie d'ailleurs directement au pouvoir du cinéma d'approuver les nominations présidentielles, telles celles du ministre des affaires étrangères dont il est ici question.

    Il est l'oeuvre d'Otto Preminger, un juif austro-hongoris réfugié aux États-Unis en 1935 qui signa quelques uns des films les plus marquants de l'âge d'or d'Hollywood : "Laura" (1945) avec Gene Tierney qu'on retrouve dans un petit rôle dans "Tempête à Washington", "Rivière sans retour" (1955) avec Marilyn Monroe et Robert Mitchum, "L'Homme au bras d'or" (1955) avec Frank Sinatra, "Autopsie d'un meurtre" (1959) avec James Stewart, Exodus (1960) avec Paul Newman… Dans "Tempête à Washington", il confie son tout dernier rôle à Charles Laughton, immense acteur et réalisateur d'un film unique, "La Nuit du chasseur", qui éclipse largement Henry Fonda qu'on voit à peine et qui occupe pourtant la tête d'affiche.

    Trop fidèle au livre dont il était inspiré, épais de huit-cents pages, "Tempête à Washington" dure plus de deux heures. S'il multiplie les rebondissements, parfois à la limite de la crédibilité (cellule communiste clandestine, liaison homosexuelle cachée…), il ne le fait pas au rythme auquel les films et les séries contemporaines nous ont désormais habitué. On pourra trouver le temps un peu long. N'en reste pas moins le témoignage magistral d'une certaine époque du cinéma hollywoodien et de la démocratie américaine "in progress".
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 510 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mars 2020
    Un film subtil, rare et difficile aussi.
    Le titre français Tempête à Washington n'a pas la subtilité d'un Advise & Consent.
    Dommage, car avec un titre de tempête on peut imaginer tout et n'importe quoi comme histoire.
    Et cette histoire nous dévoile une partie de la vie politique américaine faite de joutes verbales et autres coups bas.
    Même si le film a presque 60 ans cela doit toujours se passer ainsi.
    On a donc droit à des scènes faites de longues discussions, négociations et autres tractations politiques.
    Ce n'est pas toujours facile à suivre mais on sent un sacré charisme chez la plupart des acteurs.
    Fonda n'a pas vraiment le premier rôle qui est plutôt revenu à C. Laughton.
    soulman
    soulman

    86 abonnés 1 219 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mars 2020
    Admirable film sur les coulisses de la politique américaine au début des années 60, soutenu par un casting impressionnant et une mise en scène au cordeau du réalisateur d'"Angel face". Charles Laughton est, comme souvent, un magnifique cabot, et Gene Tierney, dont c'est le dernier long-métrage important, une superbe hôtesse sur qui les années n'ont pas de prise.
    idagnidif
    idagnidif

    4 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 décembre 2019
    Le président des États-Unis d'Amérique a voulu imposer un secrétaire d'état aux affaires étrangères au sénat. Certains sénateurs étaient contre car le passé de l'intéressé était douteux.Un délit de parjure non dévoilé compliqua la situation.
    Film hautement politique avec manigances et situations dramatiques. Un certain acteur,Charles Laughton m'a beaucoup impressionné dans le rôle qu'il a interprété.
    Film à recommander vivement.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 juillet 2019
    Preminger pénètre cette fois à l’intérieur du Capitol pour nous dévoiler les machinations qui se tractent dans les corridors de la politique américaine. Nous sommes loin de la série House of Cards, mais le scénario tiré du roman d’Allen Drury paru en 1960 nous donne une bonne idée de la perversité de ces lieux de pouvoir. Le Président désire imposer son choix pour la nomination du prochain Secrétaire général, mais son candidat ne fait pas l’unanimité auprès des Sénateurs qui sont appelés à voter. La noble machine électorale se met alors en marche : commission d’enquête, campagne de salissage, faux témoignages, marchandage, chantage. Un monde sans pitié où tous les coups sont permis. Pour incarner le côté obscur du pouvoir on a fait appel à Charles Laughton, un acteur sur les derniers milles qui joue la suffisance et la dérision au fond la caisse comme s’il en-voyait promener la vie tout en entière. Il a d’ailleurs rendu l’âme quelques mois après la sortie du film. Dans l’autre coin du ring, Henry Fonda, prête son impassibilité et toute la classe qu’on lui connaît à l’homme de confiance du Président. La mort subite de ce dernier au beau milieu du scrutin vient souligner l’ineptie qui se dégage de la partisanerie politique et nous donne le sentiment d’avoir assister à une tempête dans un verre d’eau. Les intérieurs du Capitol sont tournés sans fla fla comme si le focus était mis sur les intentions machiavéliques des personnages. Mise à part certaines maladresses au niveau du scénario, cela est dans l’ensemble réussi...
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2018
    Dans Tempête sur Washington, Henry Fonda incarne le personnage central qui n’est pas pour autant le protagoniste principal. A l’écran, les spectateurs auront plus loisirs à voir apparaître d’autres acteurs excellemment dirigés que sont Franchot Tone, Lew Ayres, Charles Laughton (à l’accent sudiste), etc.
    De son adaptation au cinéma d’un livre d’Allen Drury, Otto Preminger déploie un film discursif sur les jeux de pouvoir, manipulations et autres coups bas qui ont cours dans la sphère sénatoriale américaine. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    Frédéric P
    Frédéric P

    15 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2018
    Film en noir et blanc de 1962 montrant les coulisses du Sénat américain.

    Henry Fonda est pressenti pour devenir Secrétaire d’État mais l’approbation du Sénat n’est pas gagnée en raison des rancœurs personnelles du sénateur de la Caroline du sud.
    La commission d’enquête entend Henry Fonda dans une audition contradictoire. Les rapports avec les communistes sont au cœur des débats. Partisan de la détente avec les communistes, il est soupçonné de déloyauté envers les États-Unis.
    Un témoin affirme qu’il a été communiste dans sa jeunesse.
    Il y a un chantage téléphonique contre le président de la commission d’enquête dont une aventure homosexuelle du temps de la guerre se rappelle à lui.
    La sonnerie de téléphone engendre de l’angoisse.
    L’innocence des enfants des sénateurs contraste avec les combinaisons politiciennes.
    Preminger réalise de nombreux plan-séquences avec des mouvements de caméras virtuoses jouant magistralement avec la lumière.

    Le caractère religieux des États-Unis est montré à travers l’ouverture de séance et la mention « In God we trust » bien visible.
    On apprend aussi de nombreux éléments de la constitution américaine : vérifications de quorum, approbation de nomination par appel nominal, présidence du Sénat par le Vice-président des États-unis amené à voter s’il le désire en cas d’égalité, droit à parler infiniment sans être interrompu en séance publique, remplacement du président par le vice-président deux ans avant l’assassinat de Kennedy...
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    74 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2016
    Très bon film politique d'Otto Preminger. Très bien réalisé, récit parfaitement mené, avec ce qu'il faut de suspens et de coup de théâtre. Très bon acteurs (Laughton). Un scénario solide, des dialogues percutants, une mise en scène irréprochable. Aucun ennui bien que le film dure 2h20. La fin est très réussie. Un film politique comme on n'en fait plus...
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 067 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2015
    Ah Preminger, du vrai, du bon cinéma ! Et ce n'était pas du tout ce que j'attendais. Je pensais que tout le film allait être une sorte de film de procès où Henry Fonda allait devoir montrer qu'il n'était pas un communiste. Et c'est ça dans la première partie et puis ça part vers autre chose. Alors le début est juste jubilatoire, les plans sur Laughton qui bouffe complètement chaque plan de part sa verve et son physique imposant.

    Petit-à-petit on sent que ça dévie, on se rend compte que Fonda, bien que droit dans ses bottes ne l'est pas forcément tant que ça non plus, que le bien et le mal se mélangent pour finalement n'être qu'un immonde capharnaüm où les intérêts de chacun apparaissent au grand jour. Tout est intéressé, il n'y a ni bien, ni mal... Pour faire quelque chose d'a priori bien il faut faire le mal à côté car le bien ne se fait pas tout seul.

    Quelque part ça m'a rappelé Lincoln de Spielberg, peut-être même que ça va me le faire le réévaluer. Le "bon" choix en démocratie ne se fait pas tout seul, il faut tremper les mains dans le cambouis, se salir, aller contre ce que pensent les autres, mentir, etc.

    Bref c'est un film assez passionnant, peut-être pas le meilleur Preminger, mais bon quand on est en face d'un film avec ce casting, ce sujet, ce traitement du sujet, ce côté réellement foisonnant, tellement qu'il peut perdre parfois un peu son spectateur et surtout une telle précision dans la mise en scène... Ben on a du grand cinéma. Rien de plus. Rien de moins.
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