Mon compte
    Monsieur Klein
    Note moyenne
    3,9
    1590 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Monsieur Klein ?

    144 critiques spectateurs

    5
    41 critiques
    4
    57 critiques
    3
    29 critiques
    2
    14 critiques
    1
    3 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Simon P.
    Simon P.

    48 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2017
    Un très bau film
    Une belle mise en scène pour une interprétation impeccable. Une magnifique allégorie de la mort, vraiment bravo
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 avril 2014
    un film que on aime ou que on rejette de suite, mais un film quand même bien particulier avec une ambiance que n'aurait pas renié Kafka bien évidemment. l'interprétation solide de Alain Delon ne plombe pas ce film, contrairement à ce que on aurait put pensé,bien au contraire.
    Truman.
    Truman.

    233 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2013
    Mr Klein n'est pas encore un de ces nombreux films parlant de l'occupation et des déportations, il le fait bien évidemment car ça reste le sujet principal mais il le fait avec un oeil nouveau sur fond d’oppression d'un état policier qui harcèle et d'incompréhension dans un engrenage mortel .

    On se place au coté de Mr Klein ( se prononce clin ) vendeur d'art qui mène la belle vie pendant l'occupation . Il n'est pas juif mais représente malgré lui la caricature du sémite avide d'argent et toujours prêt a marchander .
    Il ne se soucie guère de ce qui se déroule autour de lui jusqu'au jour ou il reçoit un journal israélite . Très vite il se rend compte qu'il a un homonyme qui risque de le mettre dans l’embarra a cause de l’abonnement au journal et décide de le trouver .

    Et voilà que Mr Klein malgré lui sera poussé dans une foule d'incompréhension, dans une spirale infernale de doutes ou les policiers le soupçonnent d’être juif et lui qui veut comprendre qui est l'autre Klein .
    D'un homme froid, cynique et indifférent Klein deviendra un homme craintif, le film met autant en avant la quête d'identité que l'indifférence des gens par rapport aux autres .
    Une dénonciation subtile de l'occupation et du "chacun pour sa gueule" ou la propagande semble ne pas titiller l'oeil de la population fermant les yeux face a l'oppression .

    Alain Delon d'une grande sobriété porte a lui seul l'intégralité du film, grandiose, le tout dans une réalisation simpliste et très correct .

    Le final aussi intelligent que percutant donne une vision glacial de la descente aux enfers que subit Klein et offre plusieurs interprétations très intéressante .
    Intelligent, profond, et réussit cette vision de l'occupation est une vision des plus froide et différente de ce a quoi on est habitué d'ordinaire au cinéma, un film bluffant .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 novembre 2013
    Un des plus grands films de Losey, et, s'il ne fallait en voir qu'un avec Delon, ce serait sûrement celui la...
    Julien D
    Julien D

    1 212 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2013
    L’approche donnée au film de Joseph Losey de la période sombre de l’occupation nazie retranscrit à merveille le sentiment de paranoïa omniprésent de l’époque. Grâce à la confusion qui nait chez le personnage de Robert Klein, le scénario kafkaïen signé par Franco Solinas, un spécialiste dans l’écriture de sujets historiques, noie le spectateur dans des sensations de doute et de peur particulièrement oppressants parfaitement représentatifs de ce devait la situation des français face à l’occupant allemands. Les sujets de la persécution des juifs et de la résistance sont accompagnés d’une enquête bizarrement alambiquée, allant même frôler le mysticisme, dans laquelle Alain Delon livre une prestation pleine de froideur, en l’occurrence parfaitement adaptée à la teneur glaçante du propos. Après nous avoir égarés entre thriller historique et traumatisme hallucinatoire, le film s’achève sur une reconstitution franchement saisissante de la rafle du Vel d’hiv.
    Santu2b
    Santu2b

    255 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mai 2018
    Lorsqu'il reçoit le périodique "Informations juives" à son domicile, un marchand d'art se met en quête de son homonyme. Pour Joseph Losey, "Monsieur Klein" fut réalisé durant sa flamboyante période des années 1970 qui vont culminer avec "Don Giovanni" à la fin de la décennie. Kafkaïen, troublant, envoûtant, "Monsieur Klein" est une féconde réflexion sur l'identité. On pense forcément au "Procès" dans ce processus où un individu finit par accepter le reproche qu'on lui fait. Losey fait en outre partie de ces cinéastes qui ont su le mieux saisir l'Occupation, son aspect administratif et bureaucratique notamment, loin des démarches plus hagiographiques. En marge de la quête identitaire de cet homme, l'évocation en filigranes de la rafle du Vel d'Hiv est une merveille de suggestion, finement préparée. C'est enfin l'occasion de voir un Alain Delon impérial, grandement impliqué dans le développement du film puisqu'il agit en tant que producteur. Après "Plein Soleil", on ne peut que constater combien le thème du double lui sied. Magistral.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 avril 2013
    sans conteste le meilleur film interprété par alain delon, d'une sobriété dans le jeu de l'acteur, les décors sombrent et l'époque sombre elle aussi donnen un cachet inoubliable à cette oeuvre kafakaénne ,
    le non-sens vire à l'absurde , on se perd autant que le personnage principal dans ce paris trouble de l'occupation
    Maqroll
    Maqroll

    164 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 février 2013
    À Paris, en pleine occupation allemande, un jouisseur, léger, dandy et ignorant de la conjoncture internationale, mène une vie insouciante entre sa petite amie, charmante et discrète et sa maîtresse, une femme du monde épouse de son avocat. Amateur d’art et marchand de tableaux, il profite à l’occasion - et par jeu plus que par vénalité - de la situation désespérée des juifs pour réaliser quelques bonnes affaires. Le destin va soudain lui jouer un tour imprévu avec l’apparition d’un double portant le même nom et le même prénom que lui, juif de surcroît. C’est alors une véritable quête d’identité qui va commencer, Robert Klein consacrant toute son énergie à retrouver la trace de ce double mystérieux en même temps qu’il va essayer de comprendre les raisons de ce qui a toutes les allures d’un piège mais qu’il va prendre comme un jeu de plus dans sa vie de grand adolescent. Peu à peu, il va perdre son innocence primitive et passer à l’âge adulte et les mailles du réseau vont se refermer sur lui jusqu’à la solution finale et le départ en wagon plombé vers Auschwitz après le passage au tristement fameux Vél’ d’hiv’… Je tiens Joseph Losey pour un des plus grands génies du cinéma de tous les temps à travers des œuvres aussi fortes que Le Messager, The Servant ou encore Le Garçon aux cheveux verts. Mais sa mise en scène n’a peut-être jamais été aussi efficace et inspirée que dans ce film trouble et terriblement humain. Chaque plan est une leçon de cinéma, la caméra toujours placée au meilleur endroit possible pour suggérer des pistes infinies et convergentes à l’énigme posée au personnage central. Le scénario est d’une intelligence rare, déroulant un récit concentrique et passionnant, simple comme une épure, celui de la quête d’un homme pour se trouver lui-même. Alain Delon livre ici une de ses toutes meilleures compostions de comédien. Éblouissant de sobriété, il est la page blanche sur laquelle va venir s’inscrire en creux son identité nouvelle, comme le montre d’une façon magistrale la scène à valeur d’accouchement où il se découvre devant le miroir sans se reconnaître. Car, plus que l’hypothétique vengeance juive, plus que la Police française collaboratrice, c’est lui-même et lui seul finalement qui est en train de construire le piège qui lui sera fatal, c’est lui qui trace inéluctablement son destin, refusant jusqu’au bout les chances d’y échapper. Bousculant les stéréotypes et transcendant les apparences, le film atteint de fait une valeur d’universalité indiscutable. C’est d’ailleurs en ce sens qu’il faut comprendre les « erreurs historiques » que quelques naïfs ont cru déceler dans le scénario. Ainsi, la scène « impossible » de la visite au père en Alsace, alors occupée et inaccessible… ainsi surtout le déplacement en hiver de la scène de la rafle au vélodrome. Évidemment Losey ne se trompe pas, il opère juste un décalage - mais de manière subtile et presque imperceptible - afin justement de donner à son propos cette valeur universelle en refusant de l’inscrire complètement dans un temps et un lieu. À ce titre et à tous les autres déjà cités, Monsieur Klein est une œuvre à laquelle il n’est nul besoin d’ajouter de vaines références à Kafka, qui existent peut-être mais qui sont totalement secondaires. À travers l’exposition d’une foule de symboles qui nous submergent à chaque instant, la portée d’un tel récit rejoint celle des plus grands enjeux de l’espèce humaine, pour reprendre les termes d’Antelme sur le même sujet. C’est une œuvre puissante et passionnante de bout en bout, que l’on suit bouleversé et dont on sort transformé, soit la définition même du chef-d’œuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 janvier 2013
    Rien à retirer , rien à ajouter au film de Losey que je vois et revois très souvent. Il retrace une période trouble de l'histoire du XX ème siècle avec une justesse et une sobriété étonnantes. Delon y joue de manière très dépouillée , les autres acteurs sont excellents.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 décembre 2012
    Oeuvre brillante sur l'absurdité du monde, sur les massacres causés par l'égoïsme et la stupidité. Ne sommes nous pas tous au final, en une partie de nous-mêmes, juifs. Qu'est ce qu'être juif, quel est le réel sens de cela? Tant de questions qui apparaissent ici avec une certaine intensité, la question de l'identité de Klein révèle celle du monde : sommes nous tous réellement ce que nous pensons être? Et pour cette raison, peut-il légitimement condamné ou laissé mourir ce qui le sont par ce qu'on prétend être ce qu'ils ne sont que marginalement. Film qui sonne également comme une vengeance, non pas animale mais raisonnable, d'un homme qui condamne autrui uniquement pour son intérêt propre : à travers cette magnifique scène au théâtre, est ce finalement véritablement la représentation du juif comme voleur qui nous fait rire, ou plutôt le fait de savoir que, par cette représentation, c'est notre propre liberté qui est garantie. Scène qui revète cet aspect essentiel, derrière les rires du français, il y a le coeur d'un homme apeuré, d'une femme tourmentée, d'une humanité détruite. Au délà d'un scénario de qualité, l'oeuvre jouit d'une mise en scène qualitative, dans les tons naturalistes de Losey. Les plans sont bons, la gestion du mouvement est de qualité et Alain Delon réalise une belle performance. Très bon film. (15/20)
    pietro bucca
    pietro bucca

    71 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2018
    Delon est excellent dans son jeu. Vrai aussi que les roles "noir", lui vont a merveille. on le suit, bien volontiers dans son enquete personnelle. Son coté jusqu'au-boutiste en quete de vérité, a vouloir savoir coute que coute, spoiler: lui couteront très cher
    . Le final est grandiose et le jeu de caméra sur la dernière scène, magistrale.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 août 2012
    VIDEO. Vraiment trop bizarre et décalé pour moi... L'ambiance de The Servent pour ce film sur l'identité et la déportation me glace un peu...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 avril 2012
    Delon en bon français obstiné et buté, veut à tous prix savoir qui est cet homonyme juif qui se sert de lui pour échapper aux nazis. La tension est grandissante de se film lent (et pas "long"); les acteurs jouent bien; un scénario plutôt original dans le grand théâtre de la Seconde Guerre Mondiale.
    Jipis
    Jipis

    40 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 février 2012
    Apres une remarquable scène d’ouverture il faut bien reconnaître que ce « Monsieur Klein » terne et ennuyeux se contente de dérouler sans passion les gesticulations molles d’un sursitaire affairiste et jouissif menacé d’arrestation suite à un homonyme.

    Pourtant quel sujet de prédilection pour un pays n’en finissant pas de régler ses comptes sur une page d’histoire bien dérangeante favorisant la restauration temporelle de comportements abusifs et honteux.

    Aucun souffle dans cette suite d’impacts personnels subit par cette réplique Kafkaïenne attaquée de tous côtés par une machine répressive ne lâchant plus une proie se rapprochant inexorablement de la rafle et des camps.

    La reconstitution est très soignée avec des extérieurs restituant à merveille ces temps que l’on ne veut plus connaître. Robert Klein par l’intermédiaire d’Alain Delon atteint dans certaines circonstances une envergure pathétique située entre une crainte proportionnée à un plaisir entretenu servant de balance sécurisante à un personnage aux abois.

    L’œuvre semble prendre conscience de son demi-échec en fournissant de derniers instants grandioses fusionnant dans un dernier trajet un homme abattu par un mécanisme procédurier impitoyable actionné par les théories du moment et des cobayes servant de pitances à des irresponsables imposant leurs doctrines à l’aide d’une machine de guerre.
    benoitparis
    benoitparis

    114 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2011
    C’est tout autant un film de la production de qualité française (et d’ailleurs une production d’Alain Delon lui-même) qu’un film personnel de Losey. Un excellente reconstitution très bien soignée, avec de bons comédiens, dénonçant une des pages les plus honteuses de l’histoire nationale. Mais l’aspect kafkaïen du scénario a beaucoup gagné à la réalisation de Losey, spécialiste des histoires étranges, des arrières fonds freudiens. Tout l’intérêt de « Monsieur Klein » est d’illustrer la cruauté absurde d’une époque par un destin individuel aussi absurde qu’implacable, frappant un personnage sans conscience au départ. Et aussi d’être exact et sans concession dans ce qu’il montre de la persécution antisémite du régime de Vichy : des examens médicaux ignobles et ridicules, une police sans pitié, l’inhumanité abjecte des rafles de juifs menées par cette même police française… il n’y a pas eu tant de film français ayant eu le courage de mettre cela en scène, qu’il ne faille saluer très respectueusement « Monsieur Klein » du tandem Delon-Losey.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top