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Redzing
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3,5
Publiée le 15 janvier 2011
Dans un Paris des 50's très Hollywoodien, Vincent Minelli nous fait suivre des histoires d'amour autour d'un peintre. Le scénario du film est très basique et peu original, à tel point qu'il ne sert à certains moments que de prétexte pour amener des numéros musicaux. Ceux-ci sont en revanche fort travaillés, avec un Gene Kelly ayant toujours la pêche et un ballet final en forme d'hommage à la peinture française. En somme, "An American in Paris" est un classique de la comédie musicale, qui se destine presque exclusivement aux amateurs du genre.
Un film exceptionnel réalisé une fois encore par Vincente Minnelli, réalisateur hors normes et éclectique. Son américain est tout simplement étourdissant dominé par la scène de ballet finale, renversante, démesurée, sublime de beauté, comme le fut en son temps celle des "Chaussons rouges" de Michael Powell. Un film tout simplement exceptionnel, d'une simplicité inouïe (comme seuls les grands artistes savent faire) et d'une puissance émotive rare.
Bouzi Bouzouf aime « Un Américain à Paris », qu'il ne faut pas confondre avec « Un Parisien en Amérique », qui passe en ce moment sur les écrans de télé avec les images du transfert de Thierry Henry au New York Red Bulls (il s'agit bien sûr d'un transfert footballistique et non lié au handball). Comme son titre l'indique, « Un Américain à Paris » se déroule dans notre capitale et l'on ne peut qu'être stupéfait, mais aussi quelque peu charmé, devant le contraste entre la France du début des années 50 et celle d'aujourd'hui, même si, bien sûr, le film force un peu le tableau. Car la comédie de Minnelli baigne dans une ambiance chaleureuse où tout le monde sourit et croit en la vie ; Gene Kelly et Georges Guétary chantent et dansent dans la rue devant les passants qui leur font la fête ; pas de fourberie, pas d'hypocrisie, pas d'individualisme ; et s'il arrive que les choses prennent une tournure plus délicate (le peintre qui rame pour y arriver, le pianiste qui crève la dalle), elles ne sont jamais vraiment graves et le doigt est mis sur leur coté positif. Bref, « Un Américain à Paris » est éclaboussé par l'atmosphère des Trente Glorieuses, sa situation économique archi favorable et son indéboulonnable optimisme, et par le désir d'oublier la boucherie qui s'est terminée six ans plus tôt. Oui, quel contraste avec le climat de la France soixante ans après, avec une crise qui nous rapproche chaque jour un peu plus de la clochardisation (tandis qu'elle en rapproche une petite poignée du super jackpot) et une montée de la violence extrémiste qui nous amène à nous demander si l'on se fera tuer d'abord par une islamo-racaille illettrée ou par un pauvre keuf qui veut faire du zèle auprès de Brice Hortefeux. Mais terminons cet article sur une note agréable avec la brève évocation de la très belle scène finale du film, vingt minutes tournoyantes et colorées où les chorégraphies de Gene Kelly, les mouvements de caméra de Minnelli et la musique de Gershwin fusionnent à merveille.
Super, rythmé, les chansons sont bien amenés, elles ne tombent pas comme un cheveu sur la soupe juste parce qu'il faut en mettre. Une interprétation impeccable de Mr Levant Coloré, entrainant, varié, ...
Un film qui fut un très gros succès a sa sortie car les ballets sont absolument splendides, il y a une grande part de romanesque, belle Peinture de Paris dans ces années, beaux costumes, belles musiques. Mais "Un Américain a Paris" n'atteint pas le géant "Chantons sous la pluie", a mes goûts. Vincent Minnelli est sans doute un enfant terrible du cinéma a comédie musicale.
Un Americain à Paris c'est l'art poétique de Minelli croisant le Charisme débridé de Gene Kelly: autant dire que ça vend du rêve! Hélas, le film ne maintient pas la Barre tout du long, comme le ferait un Chantons sous la Pluie, et les morceaux sont inégaux! Car certaines chorégraphie pêchent légèrement, notamment le passage du français, plutot faible, ou le Duo Leslie Caron/Gene Kelly ou il manque la grâce nécessaire que l'on retrouve avec Astaire ou Cyd Charisse. De même, certains passages romantiques ou certains dialogues, avec la mécène notamment, plombe légèrement le rythme. Mais la poésie Minellienne fait tout de même mouche et plus que jamais avec le gigantesque Ballet de fin, morceau d'anthologie et séquence la plus forte du Film! Gene Kelly s'amuse comme un fou, nous livre des morceaux pétillant et jouissif comme avec les enfants. Mais le comédien qui est à retenir de ce film reste Oscar Levant dans deux scène qui, après le ballet, sont les deux meilleurs du film! L'une, enorme delire Minellien ou le personnage se rêve chef d'orchestre se dirigeant lui même dans un morceau de musique endiablé, l'autre dans la scène du café, ou un Quiproquo complètement aberrant entre Gene Kelly et le français dont Oscar connait tout, nous laisse place à l'une des performances les plus comiques que je connaisse de tout les films vu dans ma vie!! Ensuite, nous avons ce plaisir de retrouver ce Cinema (osons le dire) Mort ou les numéros musicaux croisaient les séquences de Délire narratifs ne se souciant jamais du "kandiraton" tant qu'on nous livraient des émotions, du rire et du rêve! Ainsi, même s'il n'égale pas Chantons sou la Pluie et en subira toujours la comparaison: Un Americain à Paris est le plaisir cinématographique à l'état pur et je pèse mes mots!! Un film qu'on ne pourrais plus faire maintenant...
Un sommet ! Un film d'une élégance rarement égalée et une véritable déclaration d'amour faite aux impressionnistes. Gene Kelly est tout simplement merveilleux, mais c'est bien au coup d'oeil exceptionnel du grand Minelli qu'un Américain à Paris doit la plus grande partie de sa miraculeuse réussite.
Un Américain A Paris est typiquement le genre de film qui donne la pêche et qui met de bonne humeur. Plus de cinquante ans après sa sortie sur nos écrans, le film déborde toujours autant d'une énergie communicative saisissante et inépuisable. Une grand moment de cinéma.
Une excellente comédie musicale où le réalisateur Vicente Minelli utilise savamment la couleur pour constituer un Paris idéalisé. Je vais éviter de m'étendre sur le fait que Gene Kelly était un immense acteur et danseur, 3000 mètres de pellicule le ferait mieux que n'importe-qui. Mais il est plaisant de voir qu'à travers la juvénile Leslie Caron, il a une partenaire à la hauteur. Il faut aussi rajouter le fait que les seconds rôles sont eux aussi très bien choisis. Nina Foch est très élégante, Oscar Levant très pince-sans-rire et Georges Guétary très frenchie. Que demander de plus ?. Mais si on excepte le très beau numéro musical sur les quais de Seine et le final éblouissant avec la superbe musique de George Gershwin ainsi que la chanson «S Wonderful», les autres numéros musicaux sont réussis mais loin d'être marquant. C'est certainement à cause de cela qu'il manque la petite étincelle qui aurait pu faire d'«Un Américain à Paris» un chef d'oeuvre, mais il faut pas se voiler la face ce film reste un divertissement de très grande classe qui se bonifie un peu plus à chaque vision et qui ne serait pas exageré de considérer comme le plus bel hommage que Hollywood ai donné à la ville-lumière.
Finalement je suis déçu, je m'attendais à mieux. Il y a, à mon goût, trop de longueurs, pas assez de lien dans l'histoire et l'idée de départ est vite dépassée par le côté romantique du scénario. De plus, l'humour manque. Néanmoins, c'est magnifique, aussi bien les couleurs que les scènes de danse et la bonhommie et la nonchalance de Gene Kelly font parfois oublier les défauts de ce film.
Je hais les comédies musicales. Ce coté kitch, suranné, surjoué, ces acteurs qui chantent tout le temps et auquel on a envie de dire "TA GUEULE!". Bon, c'est ce que je me disais avant de voir ça, cet "American in Paris". La claque. La réalisation met de suite en confiance, genre tiens, il sait filmer le gars. La musique de Gerschwin est impeccable, bon ça je savais. Après, crescendo, Leslie Caron (une vielle dame maintenant, mais j'en suis sûr, toujours magnifique) fait quelques entrechats et on est conquis. De l'humour, pas le genre rire gras, mais de la finesse, un grand sourire épanoui, de l'amour bien entendu, des scènes oniriques splendides (le pianiste qui rêve sa gloire, le ballet final époustouflant). Le happy end qu'on espérait plus à la fin. Le bonheur. J'aime la comédie musicale.
Honnetement, ce n'est pas mon Minnelli préféré mais ça reste quend même un bon spectacle mené avec rythme et fantaisie par l'élégant et étonnant Gene Kelly.
Un budget énorme (pour l'époque of course) de 2,7 millions de dollars soit plus élevé que "Chantons sous la pluie"... C'est que faire rêver les américains sur Paris demande des moyens, surtout qu'il faut montrer ce que tout le monde croit savoir de Paris avec son lot d'images d'épinal et de clichés... Coloré, rythmé, amusant le film pêche paradoxalement aussi par sa scène ultime, une des séquences de danses les plus longues du cinéma. Un joli voyage, joyeux et pétillant mais on lui préférera d'autres titres majeurs du genre malgré ses 6 Oscars (1952) dont meilleur film. A voir absolument en VO !