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TTNOUGAT
593 abonnés
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4,0
Publiée le 16 août 2019
Un beau film sur un problème de couple assez courant. L’homme ne tient pas en place et la femme veut se fixer. Avec Robert Mitchum et Deborah Kerr c’était gagné d’avance, on a plaisir à passer deux heures avec eux. Tout est beau et bien fait, on est dans la vraie vie mais à une autre époque ce qui change tout pour le spectateur, il est loin de son quotidien. Comme dans tout bon film le documentaire est particulièrement réussi, il est rare de participer aussi activement aux tontes des moutons et en plus d’assister à un concours de vitesse. Concours qui ne manque pas d’humour ce qui permet de comprendre l’attachement de Ida à Paddy malgré son addiction aux jeux. Comme c’est assez contemplatif sur les années 20 en Australie cela risque de paraître long à certains spectateurs ce qui ne fut pas mon cas tant j’aime les deux acteurs et le couple qu’ils ont formé ici..
Une chronique sans réel enjeu mis à part le désaccord qui sépare mari et femme sur le style de vie à emprunter. Le personnage d’Ida est la colonne vertébrale de l’histoire. C’est son courage, son sens du devoir et son amour inconditionnel pour l’homme qu’elle a choisi qui assurent la survie de la famille. Elle est interprétée de manière sublime par Deborah Kerr, une actrice de caractère qui se situe assez loin des nunuches de Vadim et compagnie. Son jeu a le même effet catalyseur sur ses partenaires que celui qu’Ida a sur les siens. Mitchum, Ustinov et les autres demeurent en périphérie avec justesse. Pour le reste, le réalisateur se laisse éblouir par la nature australienne. Long plan du troupeau qui avance. Plans d’insert d’oiseaux qui piaillent. Longues séquences de tonte et d’amas de laine. Tellement, que parfois on a l’impression d’être dans un documentaire de la National Geographic ou encore que le scénario est tiré de l’une de ces plaquettes de la série Connaissances usuelles que nous avions à l’école primaire et qui nous présentait un sujet technique ou industriel par l’entremise d’une histoire de famille. Cette fois-ci nous avons droit à La laine des moutons. On peut y observer des êtres humains vivant le quotidien avec une certaine dose d’humour malgré l’adversité que leur présente la vie. Des hommes pour qui la beuverie est l’unique récompense à leur dur labeur. Des femmes endurcies qui s’oublient et qui gardent le fort. Autre temps, autres mœurs…
Le film propose des dialogues amusants et dispose d'un bon casting en revanche le scénario n'a pas un énorme intérêt mise à part peut être pour les australiens. Cela ne serait pas un problème avec un film court mais je ne suis pas certain qu'un format de plus de deux heures s'imposait.
« The Sundowners » est un film sympathique où il ne se passe pas grand-chose mais qu’il faut regarder jusqu’au bout pour en apprécier l’aspect humaniste. Au passage, nous pouvons admirer de beaux paysages et jeter un coup d’œil sur la faune australienne. Avec de bons sentiments et un brin d’humour, ce film respire la simplicité et le bonheur avec des personnages attachants sur un fond de drame familial. Peter Ustinov nous gratifie de sa verve humoristique tandis que Robert Mitchum incarne un mari obstiné par son métier de tondeur de mouton alors que son épouse, jouée par l’excellente Deborah Kerr, rêve de se fixer dans une petite ferme. Une histoire agréable à déguster en toute tranquillité.
Il faut le dire tout de suite l'intêret de cette sorte de "western australien" ne réside pas dans son histoire qui ne s'avère pas du tout passionnante, mais dans sa réalisation et dans son casting. En effet, la mise en scène de Fred Zinnemann qui est très belle, bien aidée il faut bien le reconnaître par de très beaux paysages australiens. Quand au casting, il est excellent en particulier Robert Mitchum et Deborah Kerr qui incarnent des personnages très attachants. On peut juste regretter que le personnage de Peter Ustinov n'apparaît pas assez souvent à l'écran. Mais en dépit de ses défauts et grâce à ses quelques qualités, le film est totalement estimable.