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QuelquesFilms.fr
268 abonnés
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4,0
Publiée le 16 juin 2013
Un charme fou. Plein de bonnes idées humoristiques, des dialogues pétillants, un scénario de comédie sentimentale parfaitement ficelé... Billy Wilder orchestre tout cela avec légèreté et subtilité. Le couple de l'homme mûr et de la jeune fille est assez osé pour l'époque, mais tellement séduisant... Grâce à Audrey Hepburn et Gary Cooper, pas de place à la mièvrerie. C'est plutôt malice et compagnie.
Il ne s’agit pas là d’une comédie burlesque ni d’un thriller plein de suspense mais d’une romance ficelée par une écriture pleine de finesse et de pertinence que nous offre Billy Wilder. Mais toute l’originalité de cette œuvre pleine vient justement du fait que le réalisateur utilise son génie pour mêler un humour délicat et une intrigue digne d’un excellent film noir pour accompagner la relation passionnée entre Audrey Hepburn, faisant preuve d’un charme et d’une espièglerie irrésistibles, et Gary Cooper jouant, sans difficulté, un playboy américain vieillissant. Tout ceci se passe à Paris, que l’on reconnait moins aux images de cartes postales entraperçues qu’à la présence magistrale de Maurice Chevalier en père regardant. Le scénario a également l’intelligence de transformer un happy-end convenu en fin ouverte nous laissant une réflexion sur l’avenir instable de ce couple aussi émancipé que charismatique.
Quelques films d’Audrey Hepburn respectent un même schéma, effectuer une connexion durable entre deux êtres de deux générations différentes. Citons en quelques uns pour Mémoire :
Roman holiday de William Wyler 1953 avec Gregory Peck. Sabrina de William Wyler 1954 avec Humphrey Bogart. Funny Face de Stanley Donen 1957 avec Fred Astaire. Le vent de la plaine de John Huston 1960 avec Burt Lancaster Charade de Stanley Donen 1963 avec Cary Grant.
Cette fois-ci c’est Gary Cooper en fin de course qui s’y colle dans une comédie à laquelle on ne croit pas une seconde surtout de nos jours mais qui dispose d’un tel charme qu’une petite pause attendrissante de deux heures s’empare de nos vils jugements sur une société dans l’incapacité de reproduire un aussi joli conte de fées.
Ariane cloitrée dans un espace réduit condamnée aux leçons de violoncelles éternelles sous le regard d’une père un peu trop protecteur rêve d’une grande aventure amoureuse en compagnie d’un homme mur riche et célèbre, celui-ci ritualisé par ses conquêtes féminines n’accorde dans un premier temps aucun regard à cette midinette embusquée attendant sagement et courageusement son heure.
« Ariane » ressemble étrangement à « Sabrina ». Un éveil amoureux est offert à un bel indifférent par une ravissante jeune fille envahit de la tête aux pieds par ses premiers émois envers un homme plus âgé dont la prestance et la réussite n'ont d'égales que son indifférence.
Un adorable petit film bien naïf s’étirant parfois un peu trop en longueur. Petite déception, la post synchronisation Française à été refaite, résultat on entend plus la voix de Maurice Chevalier.
Dimanche soir Arte diffuse "Ariane", un film que je cherchais à voir depuis longtemps. On dirait bien que je vais rallumer la télévision.
Ariane de wilder c'est un bon exemple de ce que l'ancien Hollywood pouvait faire de bien.
Le charme hollywoodien et le charme d'un Paris de carte postale.
Une histoire d'amour qui captive le spectateur grâce à une mise en scène habile, les cinq dernières minutes sont magnifiques. Le film réussit surtout à captiver grâce à ses acteurs de luxe Hepburn (belle comme le jour) et Cooper (séduisant).
Des situations comiques amusantes. Les jeux de manipulations notamment.
Après un début mordant le film prend un coté plus romantique emportant avec lui son cortège de longueurs, heureusement les coups de pattes du maitre remettent du gaz et Audrey Hepburn fait le reste.
Un excellent film romantique comportant une scène particulièrement excellente (avec les musiciens qui commencent à taxer l'alcool à Gary Cooper qui finit par leur laisser toutes les bouteilles )
Encore une comédie romantique excellente à mettre à l'actif de l'incontournable Billy Wilder,dont je serais toujours un fervent admirateur."Ariane"(1957)lui permettait de retrouver l'ingénue Audrey Hepburn,3 ans après une première collaboration sur "Sabrina".Un Paris de carte postale.La présence de Maurice Chevalier,icône d'une France souriante et généreuse.Le ton volontiers burlesque et impertinent.Le couple de cinéma formé par Hepburn et Gary Cooper.Tout concourt à donner un charme intemporel à ce divertissement malicieux.Wilder,toujours en exercant sa fascination pour le mensonge et les apparences trompeuses,a surtout réussit à échapper à la censure des années 50 en constituant un couple d'âge très éloigné.27 ans d'écart.Un play-boy,infatiguable séducteur vieillissant et une jeune artiste virginale,sensible et fragile.Un couple improbable tant leur vécu,leur mode de vie et leurs caractères semblent trop différents.Mais par la magie d'une affabulation(la belle,secrètement amoureuse,s'invente des tonnes de prétendants pour rendre jaloux Monsieur,et le retenir),le rapprochement opère.Entretenir le mystère pour susciter l'intérêt et la curiosité.Une recette vieille comme le monde.Seulement,sous ses airs d'happy-end,le final cache à peine l'aliénation qui s'est emparé d'eux.La réalité les rattrapera bientôt,hors-champs.Ultime pied de nez d'un Wilder très en forme.
Un Wilder mineur mais qui ne manque ni de charme ni de mordant. Car si l'histoire d'amour Hepburn/Cooper est totalement invraisemblable, la myriade de sous-entendus rendent le tout bien plus intéressant qu'il n'y paraît. En effet, c'est une tâche ardue que de lister toutes les métaphores sexuelles, mais la plus évidente reste la colonne Vendôme qui s'immisce régulièrement dans le plan. Le titre original est d'ailleurs bien plus pertinent et représentatif du film, à savoir Love in the afternoon, littéralement « l'amour l'après-midi ». "Ariane" oppose deux conceptions différentes de l'amour, que sont le romantisme d'Hepburn et le cynisme de Cooper. Les deux approches seront toutefois mises à mal au cours du film. Audrey Hepburn (toujours aussi sublime) se faisant passer pour le pendant féminin de Cooper pour parvenir à la séduire, c'est-à-dire un don juan au féminin, elle finira par perdre un peu de son romantisme pour avoir une approche plus réaliste et terre-à-terre de l'amour. Gary Cooper, enchaînant les histoires sans lendemain, sera quand à lui forcé de reconnaître que, pour la première fois, il éprouve de vrais sentiments à l'égard d'une de ses conquêtes. Et se n'est pas pour rien que le personnage d'Hepburn se prénomme Ariane, comme la femme qui permettra à Thésée de sortir du labyrinthe. On retient également quelques gags très drôles, tel que l'orchestre de tziganes qui se saoule avec Gary Cooper et le suit partout, jusque dans le hammam ! Mais au final, tout cela reste très inégal.
Un film intéressant de plus pour Billy Wilder, cet auteur un peu sous évalué si l’on considère son immense talent qui frôle parfois le génie… Bon, ce n’est pas le cas avec Ariane, qui se contente de dérouler avec parfois un peu de paresse un scénario pourtant imaginatif, joué avec bonheur par des acteurs en état de grâce. Maurice Chevalier n’a sans doute jamais été aussi bon au cinéma, Gary Cooper est déjà marqué par les stigmates de la maladie qui l’emportera peu après mais il se montre égal à lui-même dans le registre de la comédie, c’est-à-dire immense. Et surtout, bien sûr, la délicieuse Audrey Hepburn donne une fois de plus toute la mesure de l’éclectisme de son registre qui, combiné à son charme unique, en fait une actrice à part dans l’histoire du cinéma. Ajoutons que Paris est magnifiquement filmé et les Français décrits avec un humour charmant. Avec un rythme plus nerveux (dix bonnes minutes sont probablement inutiles), on aurait eu une comédie digne de Lubitsch. Tel qu’il est, Ariane est cependant un film que l’on apprécie pour son intelligence sensible et que l’on prend plaisir à revoir au fil du temps.
Un incroyable chef d'oeuvre de Billy wilder (en même temps on peux se poser la question: a-t-il fait autre chose dans sa carrière ?). On reconnait la maitrise parfaite de l'intrigue, du scenario et de la mise en scène, et avec toujours des grands acteurs ... Ici c'est Gary Cooper et Audrey Hepburn qui se donnent la répliquent et tiennent la tête d'affiche (rien que ca !), accompagné de l'excellent Maurice Chevalier qui est tout de même tres utile a l'ensemble... Cette fabuleuse brochette d'acteur fait bien sur son effet, on ne saurait imaginer qui que ce soit pour les remplacer ! Ariane est un film épique, d'une beauté mémorable, plein de charme, d'émotions, d'humour ... Une histoire des plus simples mais pourtant tres bien construite et exploitée au mieux possible par un scenario exceptionnel... En fait parler de chef d'oeuvre est un peu en deçà de la réalité, car on est bien au dessus de toutes notions de qualité jusqu'ici exprimées par des mots... un film parfait. Sincèrement magnifique. Et quelle superbe Bande Originale, d'une musicalité exceptionnelle ... ca dépasse l'entendement !
On ne compte plus les comédies à succès de Billy Wilder tant ces dernières sont nombreuses et pour certaines, devenues de véritables classiques (Sept ans de réflexion - 1955, Sabrina - 1955, Certains l'aiment chaud - 1959, …). Avec Ariane (1957), le cinéaste ne déroge pas à la règle, celle de nous faire rire et rêver, avec l’une des actrices les plus charmante et envoûtante qu’Hollywood ait pu connaître. Le film met en scène Gary Cooper & Audrey Hepburn, l’intrigue, qui mêle l’absurde au romantisme, se déroule quant à elle à Paris (reconstitué dans les studios de Boulogne-Billancourt). Un scénario passionnant, qui nous amène dans une histoire d’adultère et de détective privé. Entre loufoqueries et situations absurdes, le film se délecte de bout en bout, grâce à ses acteurs, dont Maurice Chevalier obtient ici un rôle qui ne passe pas inaperçu, face à la sublime Audrey Hepburn. On se souviendra longtemps des scènes avec le groupe de musiciens tziganes qui joue tous les jours au Ritz (la séquence des bouteilles d’alcool est hilarante). Sans surprise, Billy Wilder séduit une fois de plus et comme toujours on tombe sous le charme de Audrey Hepburn, que demander de plus ?
Ariane est un film qui a une âme. Super bien réalisé, classe et bien joué, Audrey Hepburn est une actrice impressionnante de beauté et de charme !!!. Une grande comédie romantique destiné au passionné de cinéma comme au personne agée nostalgique de leur belle époque...
Ariane est un film qui m’a donné une forte impression de déjà vu. Contrairement à Sept ans de réflexion ou Certains l’aiment chaud, l’histoire est cousue de fils blanc et à beaucoup perdue de son impertinence. Que demande le peuple ? ‘’Mais il y a Audrey Hepburn et Gary Cooper quand même !’’ Oui, oui, Hepburn est magnifique dans ses ensembles Givenchy et Gary Cooper a la classe même si je trouve qu’il fait plus que ses 56 ans.
Encore une jolie comédie romantique qu’Audrey Hepburn illumine de sa présence radieuse. On ne retrouve pas dans « Ariane » le côté souvent acerbe des comédies de Wilder. Si le film peut être résumé à une romance dans le plus pur style lubitschien, Wilder montre encore une fois son côté un peu transgressif en mettant en scène les amours d’une jeune vierge avec un homme d’âge mûr qui pourrait être son père. Gary Cooper un peu trop raide pour incarner un playboy sur le retour est la caricature du Dom Juan international. Toujours suivi de son quatuor tzigane il ne semble pas savoir faire autre chose que séduire les femmes, toutes les femmes. Une seule fois on l’aperçoit fugitivement traiter ses affaires financières au téléphone. Cette vie semble lui peser et la très juvénile Audrey Hepburn qui prononce des « papa » ravageurs à l’encontre de Maurice Chevalier va lui apporter une seconde jeunesse avant que sa vie ne bascule définitivement dans une luxueuse routine. Le film tient entièrement sur cet argument qui met un peu trop de temps à nous être exposé finissant par nous plonger à l’instar de Gary Cooper dans un léger ennui. Heureusement la seconde partie du film est illustrée par le merveilleux sens comique de Wilder. Plusieurs scènes sont vraiment d’anthologie notamment celle où Gary Cooper répète jusqu’à s’en saouler la liste des « faux amants » enregistrée par Ariane pour le rendre jaloux. Le tout finira comme il se doit par un mariage, le vieil ours ayant cédé devant le charme irrésistible de la jeune princesse. Chevalier est parfait en papa gâteau craquant lui aussi devant la candeur de sa progéniture. En voyant ce film après « Vacances Romaines » de William Wyler on se dit que la belle Audrey était vraiment une bénédiction pour tous ces vieux routiers qui trouvaient là le véhicule idéal pour redonner une peu de tonus à l’usine à rêve d’Hollywood.