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fabrice d.
26 abonnés
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3,5
Publiée le 29 juin 2023
Malgré son âge, ce film est très divertissant, même si il frôle quelque fois non pas le ridicule mais plutôt la frontière avec son côté un peu gnangnan. C'est un plaisir de voir A. Hepburn en jeune première et aussi M. Chevalier en acteur frenchie, avec son super accent. A voir en VO absolument. Les décors parisiens, la vie parisienne racontée par un Américain donnent un côté sympa au film.
Mon dieu que c'est long ! Bleuette insipide aux dialogues mal écrits et aux situations convenues.... Gary Cooper un peu vieux pour le rôle et Audrey Hepburn, dont la modernité n'est pas sans rappeler Louise Brooks à une autre époque, promène son frais minois comme dans vacances romaines ou my fair lady ou autres. Bref, rien de bien galvanisant... et ce n'est même pas drôle !
J'ai été surpris d'entendre des dictons courants d'aujourd'hui dans ce vieux film. Un film en noir et blanc et une comédie légère évidente. Certaines choses ont mal vieilli mais si on y voit un vestige de l'époque, c'est tout à fait acceptable. Les blagues fonctionnaient toujours bien la plupart du temps. Je suis d'accord avec un autre critique pour dire que cela devenait très long mais ça a repris du rythme pour atteindre une fin satisfaisante. J'ai aimé l'idée de le situer à Paris, avec Gary Cooper lançant des morceaux de français très bien prononcés. Il semblait avoir été parfaitement bilingue. Audrey était une grande star romantique et c'est un peu surprenant qu'à chaque fois, on ait pu croire en son amour.
Agréable et drôle souvent. mais le choix de Gary Cooper n'est pas judicieux pour ce film. il n'a ni la classe de Cary Grant ni.le charme de Gregory Peck. Ses méthodes de séduction peu subtiles font qu'on regrette presque qu'Ariane naïve et maligne à la fois tombe amoureuse.de lui. Audrey Hepburn toujours adorable évidemment.
Comédie mineure dans l’œuvre de Wilder, si on la compare à "Sept ans de réflexion" ou à "La garçonnière", dont elle n'a ni le mordant ni la fluidité. On peut lui reprocher également sa longueur et ses répétitions mais il faut avouer que le face à face entre Audrey Hepburn et Gary Cooper fait mouche et que les dialogues, pétillants, leur sied particulièrement.
Quel régal ! Je n’avais pas vu ce film avec Audrey Hepburn et Gary Cooper, et le plaisir à été total. D’abord, en matière de comédie romantique, on est au top, le jeu des acteurs étant superbe, avec peut-être un petit moins pour Maurice Chevalier dont ce n’était pas le métier. Ensuite l’humour, omniprésent, notamment avec ce quatuor tzigane avec ses allées et venues drôlatiques. Certes, Gary Cooper était vieillissant, et le film en noir et blanc, mais le déroulé de l’histoire est d’une totale fluidité . Sûrement que les jeunes trouveront ce film un peu désuet (encore que…) ou que d’autres apprécieront peu que les protagonistes soient des gens aisés, mais je trouve qu’on est en présence d’un vrai divertissement familial, ce qui est de moins en moins le cas aujourd’hui. Pour moi une référence.
Film romantique très réussi ! Une seule actrice peut incarner et jouer dans ce genre de film : Audrey Hepburn ! Je trouve qu'elle excelle (comme dans tout ses films) . Magnifique !
Chef oeuvre, evidemment, bien sur. Le meilleur du cinema. Cooper et Hepburn au sommet. Scenario genial, bien ficele avec rebondissements. La version restauree de 2005 en Blu-ray est parfaite: son (VF) et image. Indispensable pour tous les amoureux du cinéma...
A la fois loufoque et absurde, le film se joue des conventions sociales de l’époque pour mettre aux prises un couple adultère empêtré dans des situations romanesques inédites. Je ne vois pas trop bien ce que je retire de ce film qui dans les années soixante a peut-être provoqué son petit scandale en rendant amoureux Gary Cooper de trente ans l’aîné d’Audrey Hepburn. Le couple est sympathique tout autant que le duo formé par la demoiselle avec son papa de cinéma, un Maurice Chevalier fier comme Artaban au cœur de cette production américaine. Après l’affiche, le décor : Paris et son Ritz incontournable qui a tant fait rêvé les cinéastes. D’hier et d’aujourd’hui : « L’homme du président » de Woo Min-ho récemment sorti en dvd, lui accorde une séquence déterminante. AVIS BONUS Excellents, divers, riches en information, grand plaisir de cinéphile avec notamment une visite de la cinémathèque et un documentaire très vivant sur Billy Wilder Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Je fais partie de ces gens qui regrettent ce côté bluette romantique tout à fait déplaisant et totalement ringard. Ce film est plutôt à mettre dans le bas du panier des comédies à l'eau de rose avec une avalanche de dialogues ridicules, des personnages qui ne le soit pas moins et une fin attendue et si peu émouvante. Bref très très moyen
Le film est, à mon sens beaucoup trop long. Un handicap, surtout pour une comédie. Et la différence d'âge entre les deux personnages principaux (28 ans !) est aujourd'hui difficile à avaler.
Je pensais qu'il s'agissait d'un Wilder plutôt mineur, j'ai en fait été ébloui par cette oeuvre lumineuse. Je distingue 2 tendances parmi les grandes comédies du réalisateur de "Certains l'aiment chaud" : les constats noirs et acerbes desquels ressortent pourtant légèreté et tendresse (Embrasse-moi idiot, La garçonnière, La grande combine) et les comédies plus légères en apparence, mais où l'amertume n'est jamais loin (Avanti). Ariane (Love in the afternoon dans le texte), me semble appartenir à cette catégorie. Les dialogues y sont ciselés, le rythme constant et les situations mitonnées au petits oignons. La fluidité de la mise en scène démontre aussi que Wilder n'est pas qu'un cinéaste des mots. On le voit dans certaines scènes purement visuelles, comme celle du chariot à alcool. Le charme des interprètes (Audrey Hepburn bien sûr, mais aussi Gary Cooper et Maurice Chevalier) fait le reste. Comme toujours, Billy Wilder sait parler de sexe avec franchise, classe et humour (et plus de subtilité ici que dans le futur Kiss me stupid). Cela dit, sous ce vernis très lumineux, non dénué d'un certain glamour hollywoodien, un constat assez amer me semble-t'il : la difficulté des êtres à aimer et être aimé sans prétendre être quelqu'un d'autre. C'est du moins l'apprentissage douloureux auquel sera confronté le personnage principal dans cette oeuvre majeure du maître.