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djams
34 abonnés
124 critiques
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5,0
Publiée le 4 janvier 2019
Des notes aussi excellentes pour un film aussi ridicule ! C'est une plaisanterie à plusieurs égards. Paris, ville de l'Amour ? Tout le monde s'aime à Paris ? C'est surtout la ville où il y a le plus de célibataires et de personnes qui meurent seules ! La seconde : Paris ville où les gens s'embrassent partout ? Désolée j'ai pas remarqué. C'est plutôt tabou de s'afficher de la sorte.Ce sont des choses privées voyons ! Et puis est-ce que s'embrasser ça veut dire s'aimer ? ça veut dire qu'on se désire mais est-ce qu'on s'aime pour autant ? Pas sûre, surtout avec les milliers de chambres d’hôtels à Paris où le problème du film se pose également, selon les inspecteurs de police ! Il y a une différence pour moi entre avoir un baiser ou même un rapport sexuel et ressentir des sentiments d'attachement d'Amour. Ce sont 2 choses complètement différentes. Ceci étant dit, je pense, d'ailleurs je pense que le baiser symbolise le rapport sexuel dans le film, au filtre de l'époque. Autre chose complètement gênante c'est la manière dont les 2 protagonistes tombent amoureux l'un de l'autre. La fille c'est uniquement parce que c'est quelqu'un de "beau gosse" (selon elle je précise, ce n'est pas évident pour moi). Elle ne connait de lui que ses dégâts sur les autres femmes du monde. Il ne souhaite, en effet pas parler de lui (à quoi bon franchement dans une relation ? Quelle idée !). Lui finit par tomber amoureux d'elle par compétition et jalousie des autres prétendus hommes qu'elle a dans sa vie. Son orgueil en a pris un coup , le pauvre ! Mais sérieusement pour qui nous prend-on ? C'était peut-être le cas à l'époque mais aujourd'hui on ne tombe pas amoureux pour le physique ni pour l'orgueil ! N'est-ce pas ? Je suis dégoûtée de ce personnage masulin qui ne ressent aucune empathie pour les femmes qu'il a fait souffrir ou mourir tant qu'il a sa dose de sexe dans toutes les villes où il se balade dans le monde. Je suis dégoûtée de ce personnage féminin qui s'attache à quelqu'un sur la base d'une superficialité complète. La seule chose que ce film réussit c'est à critiquer la vision de l'Amour de l'époque même si le vrai but de se film est de critiquer l'Amour des Etats-Unis et de valoriser celui de Paris dont les américains sont sous le charme dans leur plus anciens fantasmes. Est-il un film culte en France uniquement parce qu'il parle de Paris par les américains ? La note maximale donnée par la presse par rapport à celle du public c'est tellement rare que c'est à souligner et que ça prête à réfléchir de sa réelle cause!
Chef oeuvre, evidemment, bien sur. Le meilleur du cinema. Cooper et Hepburn au sommet. Scenario genial, bien ficele avec rebondissements. La version restauree de 2005 en Blu-ray est parfaite: son (VF) et image. Indispensable pour tous les amoureux du cinéma...
Ariane est un film qui m’a donné une forte impression de déjà vu. Contrairement à Sept ans de réflexion ou Certains l’aiment chaud, l’histoire est cousue de fils blanc et à beaucoup perdue de son impertinence. Que demande le peuple ? ‘’Mais il y a Audrey Hepburn et Gary Cooper quand même !’’ Oui, oui, Hepburn est magnifique dans ses ensembles Givenchy et Gary Cooper a la classe même si je trouve qu’il fait plus que ses 56 ans.
Avec tout le respect que je dois à Sidney Lumet, Gary Cooper & Audrey Hepburn, qui ont tous trois fait de merveilleuses choses par ailleurs, je trouve que cette guimauve, aujourd'hui datée, est loin d'être une réussite
Encore une comédie romantique excellente à mettre à l'actif de l'incontournable Billy Wilder,dont je serais toujours un fervent admirateur."Ariane"(1957)lui permettait de retrouver l'ingénue Audrey Hepburn,3 ans après une première collaboration sur "Sabrina".Un Paris de carte postale.La présence de Maurice Chevalier,icône d'une France souriante et généreuse.Le ton volontiers burlesque et impertinent.Le couple de cinéma formé par Hepburn et Gary Cooper.Tout concourt à donner un charme intemporel à ce divertissement malicieux.Wilder,toujours en exercant sa fascination pour le mensonge et les apparences trompeuses,a surtout réussit à échapper à la censure des années 50 en constituant un couple d'âge très éloigné.27 ans d'écart.Un play-boy,infatiguable séducteur vieillissant et une jeune artiste virginale,sensible et fragile.Un couple improbable tant leur vécu,leur mode de vie et leurs caractères semblent trop différents.Mais par la magie d'une affabulation(la belle,secrètement amoureuse,s'invente des tonnes de prétendants pour rendre jaloux Monsieur,et le retenir),le rapprochement opère.Entretenir le mystère pour susciter l'intérêt et la curiosité.Une recette vieille comme le monde.Seulement,sous ses airs d'happy-end,le final cache à peine l'aliénation qui s'est emparé d'eux.La réalité les rattrapera bientôt,hors-champs.Ultime pied de nez d'un Wilder très en forme.
Ce n'est pas le film le plus connu de Billy Wilder mais il marque les débuts de sa collaboration avec son co-scénariste I.A.L. Diamond avec qui il signera deux ans plus tard le célèbre "Certains l'aiment chaud". Mais en attendant ils adaptent le roman de Claude Anet et en font une comédie douce-amère, moins folle que les scénarios qui suivront mais tout autant réussi par sa manière de traiter un sujet tel que le mensonge et la différence d'âge dans les histoires d'amour, osant confronter la belle androgyne Audrey Hepburn à Gary Cooper de 28 ans son aîné qui joue ici son amant avec le charisme qu'on lui connaît. Le couple fonctionne parfaitement à l'écran et Wilder sait se parer d'une superbe mise en scène pour sublimer le tout. Avec en prime un irrésistible et inattendu Maurice Chevalier au casting.
Il ne s’agit pas là d’une comédie burlesque ni d’un thriller plein de suspense mais d’une romance ficelée par une écriture pleine de finesse et de pertinence que nous offre Billy Wilder. Mais toute l’originalité de cette œuvre pleine vient justement du fait que le réalisateur utilise son génie pour mêler un humour délicat et une intrigue digne d’un excellent film noir pour accompagner la relation passionnée entre Audrey Hepburn, faisant preuve d’un charme et d’une espièglerie irrésistibles, et Gary Cooper jouant, sans difficulté, un playboy américain vieillissant. Tout ceci se passe à Paris, que l’on reconnait moins aux images de cartes postales entraperçues qu’à la présence magistrale de Maurice Chevalier en père regardant. Le scénario a également l’intelligence de transformer un happy-end convenu en fin ouverte nous laissant une réflexion sur l’avenir instable de ce couple aussi émancipé que charismatique.
Ariane est un film qui a une âme. Super bien réalisé, classe et bien joué, Audrey Hepburn est une actrice impressionnante de beauté et de charme !!!. Une grande comédie romantique destiné au passionné de cinéma comme au personne agée nostalgique de leur belle époque...
Gary Cooper et Audrey Hepburn dans une romance, ça ne pouvait que donner des étincelles. Et tel est le cas avec "Ariane", qui confronte deux personnages aux antipodes l'un de l'autre. Une princesse rêvant du prince charmant, se faisant passer pour une collectionneuse d'hommes, afin de plaire à un séducteur désorienté par une femme semblant lui résister quelque peu. Voilà un synopsis attrayant, confirmé rapidement par une mise en scène dynamique et bien rodée. Le film est un peu long pour le genre (deux heures), et a quelques temps faibles il faut bien l'avouer. Mais le duo d'acteurs semble s'amuser, et le spectateur avec. A voir comme un divertissement.
Encore une jolie comédie romantique qu’Audrey Hepburn illumine de sa présence radieuse. On ne retrouve pas dans « Ariane » le côté souvent acerbe des comédies de Wilder. Si le film peut être résumé à une romance dans le plus pur style lubitschien, Wilder montre encore une fois son côté un peu transgressif en mettant en scène les amours d’une jeune vierge avec un homme d’âge mûr qui pourrait être son père. Gary Cooper un peu trop raide pour incarner un playboy sur le retour est la caricature du Dom Juan international. Toujours suivi de son quatuor tzigane il ne semble pas savoir faire autre chose que séduire les femmes, toutes les femmes. Une seule fois on l’aperçoit fugitivement traiter ses affaires financières au téléphone. Cette vie semble lui peser et la très juvénile Audrey Hepburn qui prononce des « papa » ravageurs à l’encontre de Maurice Chevalier va lui apporter une seconde jeunesse avant que sa vie ne bascule définitivement dans une luxueuse routine. Le film tient entièrement sur cet argument qui met un peu trop de temps à nous être exposé finissant par nous plonger à l’instar de Gary Cooper dans un léger ennui. Heureusement la seconde partie du film est illustrée par le merveilleux sens comique de Wilder. Plusieurs scènes sont vraiment d’anthologie notamment celle où Gary Cooper répète jusqu’à s’en saouler la liste des « faux amants » enregistrée par Ariane pour le rendre jaloux. Le tout finira comme il se doit par un mariage, le vieil ours ayant cédé devant le charme irrésistible de la jeune princesse. Chevalier est parfait en papa gâteau craquant lui aussi devant la candeur de sa progéniture. En voyant ce film après « Vacances Romaines » de William Wyler on se dit que la belle Audrey était vraiment une bénédiction pour tous ces vieux routiers qui trouvaient là le véhicule idéal pour redonner une peu de tonus à l’usine à rêve d’Hollywood.
A la fois loufoque et absurde, le film se joue des conventions sociales de l’époque pour mettre aux prises un couple adultère empêtré dans des situations romanesques inédites. Je ne vois pas trop bien ce que je retire de ce film qui dans les années soixante a peut-être provoqué son petit scandale en rendant amoureux Gary Cooper de trente ans l’aîné d’Audrey Hepburn. Le couple est sympathique tout autant que le duo formé par la demoiselle avec son papa de cinéma, un Maurice Chevalier fier comme Artaban au cœur de cette production américaine. Après l’affiche, le décor : Paris et son Ritz incontournable qui a tant fait rêvé les cinéastes. D’hier et d’aujourd’hui : « L’homme du président » de Woo Min-ho récemment sorti en dvd, lui accorde une séquence déterminante. AVIS BONUS Excellents, divers, riches en information, grand plaisir de cinéphile avec notamment une visite de la cinémathèque et un documentaire très vivant sur Billy Wilder Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Très decevant pour un film de Billy Wilder. Franchement, sans la présence lumineuse d'Audrey Hepburn, je ne serais pas allé au bout. En fait, déjà à cette époque, des films pouvaient être inutilement trop longs avec des scènes inutiles ou trop étirées : la preuve !
Encore un 5*.Au fil des années,plus je regarde les Billy Wilder et plus ce réalisateur monte dans mon admiration.Ce film n'échappe pas à ma règle bien qu'il soit avant tout "the" film de Audrey Hepburn,toujours admirable certes, mais ici à son apogée. Ce film est signé du maitre.D'ailleurs ,c'est l'exemple même du cinéma au plus profond de son expression,l'art pour l'art en quelque sorte.Mise en scène,photo,place de la musique le scénario est au service du cinéma plus que de l'histoire.A ce props,"Ariane" permet facilement de comprendre le talent:toutes les invraisemblances des situations,on pourrait même à l'extrême classer ce film dans le fantastique tant le tout est improbable,n'apparaissent pour ainsi dire pas ,tant elles sont bien filmées et riches de tendres émotions.Ce sont toutes ces invraisemblances qui sautent aux yeux et dérangent quand les metteurs en scène ne sont pas bons.Ici je suis sorti, comme la grande majorité des spectateurs ayant applaudi,ému par la tendresse que Wilder accorde à tous les êtres humains...Ce n'est pas un film affectif pourtant, puisque dans cette histoire d'amour,plus on fait semblant mieux c'est,jusqu'au moment ultime ou le plus âgé des deux se rend compte du bon chemin à prendre,qu'il faut arrêter de tricher et que c'est à lui d'en décider.Le vieux papa plein d'expérience saura apprécier ce choix du coeur dont tant de gens ne veulent pas assumer la responsabilité.Lubitsch ,le maitre à penser de Wilder n'aurait pas fait mieux.Gary Cooper (55 ans ici)est un grand,toujours excellent,ne décevant jamais et sa personnalité complexe convient bien à son rôle mais pour Audrey Hepburn (25 ans),c'est encore mieux car ce rôle colle à sa vie et sans doute à sa foi en l'Amour quelque soit l'âge des hommes...Ce film commence par des clins d'yeux sur les amoureux de Paris,il se termine avec les larmes de toutes les jeunes filles du monde qui sont encore dans leurs rêves...Qui mieux que Audrey Hepburn pouvait jouer la scène finale? Personne.