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weihnachtsmann
1 185 abonnés
5 188 critiques
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3,5
Publiée le 9 juillet 2015
Joli petit film. Totalement désuet mais qui a le charme de jadis. L'histoire est romantique. C'est une variation sur le thème de Cyrano qui se laisse regarder avec plaisir.
Epoque oblige, nous n'échapperons pas totalement à une dimension morale et prude, qui a toutefois le mérite de ne pas être omniprésente. De plus, difficile de ne pas éviter quelques facilités scénaristiques, tandis que Louis Jourdan compose un jeune premier bien fade dans un rôle à la base déjà peu intéressant. Qu'importe : je me suis souvent régalé devant cette comédie pétillante et bourré de charme, que l'on pourrait résumer en deux mots : Danielle Darrieux. Le film est exactement à son image : frais, drôle et souvent irrésistible, offrant ainsi nombre de scènes réjouissantes et de situations délicieuses, sans oublier des dialogues constamment inspirés et savoureux. Alors non ce n'est pas génial ni toujours d'une subtilité absolue dans sa vision des rapports humains, mais le plaisir de suivre cette craquante héroïne dans ses aventures est tellement grand que l'on a la banane presque du début à la fin, la présence de Fernand Ledoux (plus qu'excellent) et Jean Tissier (immense) n'y étant évidemment pas non plus étrangère... Un vrai bonheur naïf, parfaitement illustré par la délicate chanson qui donne son titre à l'œuvre.
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3,5
Publiée le 16 janvier 2021
L'orphelinat de jeunes filles avec l'insouciance de la jeunesse! Aimer, danser, chanter...voilà la vie qui les font rêver! En orpheline dèsenchantèe qui se fait passer pour une jeune fille du monde, la simple et nature Danièle Darrieux croit trouver un peu de tendresse avec sa correspondance clandestine! Le jour de son premier « rendez-vous » au cafè du Moulin Joli, le bel inconnu n'est pas celui qu'elle croyait [...] Se fabriquer une seconde existence pour mieux supporter la triste rèalitè! C'est son moyen d'exister et de chercher un peu d'espoir et de rèconfort! L'ensemble est très plaisant, bien qu'un peu surannè, mais il y a le sourire radieux de la touchante Darrieux et la douceur de Fernand Ledoux en professeur de littèrature! Tout concorde pour faire de ce "Premier rendez-vous" un classique du cinèma français sorti sous l'Occupation! Beaucoup de nostalgie à revoir cette classe du collège Napolèon avec ses pupitres d'antan où sont gravès les initiales des pensionnaires! Parmi les jeunes èlèves figurants on reconnaitra un certain Daniel Gèlin, vingt ans tout rond...
Un film encore plein de fraîcheur avec une Daniel Darrieux formidable épaulés par des acteurs expérimentés plus quelques futurs vedettes. Un gros succès justifié pour ce film construit pour faire oublier la défaite aux français. Petite ombre au tableau le film est produit par la continental pas très bon pour le cv à la libération, même si on y voit Fernand Ledoux fredonner le temps des cerises.
Réalisé pendant l'occupation allemande par la Continental, " premier rendez-vous" (1941) fut un grand succès public à sa sortie.
Film d'acteurs, la star Danielle Darrieux est alors dirigée par Henri Decoin, son récent ex-mari, il offre un moment de détente aux français dans un moment difficile de leur histoire.
Au plan formel, la réalisation peu inventive, fait la part belle à Darrieux qui justifie à elle seule la vision du titre.
On retrouvera Fernand Ledoux, alors acteur de second rôle, promu ici avec succès en tête d'affiche et Louis Jourdan ( il sera le seul acteur français à succès dans une carrière américaine après Maurice Chevalier et Charles Boyer) dans un rôle de jeune premier.
Généralement considéré comme une des comédies phares de la carrière de Darrieux, l'amateur de cinéma du patrimoine ne le manquera pas.
La nouvelle vague ne fut pas tendre avec Henri Decoin ( certes sa carrière sera en dent de scie), mais Bertrand Tavernier fera beaucoup pour la réhabilitation de certains de ses opus.
" Premier rendez-vous" même s'il n'est pas un des titres sommitaux de son auteur dans le registre de la comédie (cf " Battements de coeur" 1939), ni même dans sa collaboration avec Darrieux (" la vérité sur bébé Donge" 1951 constitue - selon moi - son chef-d'œuvre), ravira tout de même les aficionados de l'actrice.
Petite comédie qui a un peu vieilli. Beaucoup de studio, peu d'extérieur, un scénario original et peu crédible surtout vers la fin, des acteurs de qualité, malgré un jeu un peu trop forcé de Danielle Darrieux, et une maigre prestation de Louis Jourdan. Intérêt sociologique pour une France de 1940, l'école des riches, l'orphelinat de jeunes filles, une fin invraisemblable. Des dialogues parfois savoureux dans la bouche de l'héroïne principale. La réalisation est banale et marque bien son époque. Gros succès pour l'époque...
C'est un film construit tout entier autour de la personnalité de Danielle Darrieux et, de fait, l'actrice se livre à un numéro de charme, réussi il faut le reconnaitre, où elle joue avec un bel entrain les orphelines tour à tour romantiques et délurées. L'intrigue est mince, qui repose sur l'équivoque d'une rencontre par petite annonce; de telle façon qu'elle ressemble à la relation triangulaire de Cyrano, Roxane et Christian. Les situations sont parfois un peu niaises et les personnages souvent simplistes. Jusqu'aux abords du dénouement, l'encore époux de Danielle Darrieux Henri Decoin a bien du mal à imprimer une dynamique à cette comédie sentimentale très respectueuse de la jeune fille française et qui brocarde gentillement, au nom de la jeunesse, les acteurs d'une certaine morale, la directrice de l'orphelinat, le proviseur, un gardien de square. Egalement, on retrouvera ici la traditionnelle antienne vichyste (ainsi qu'une courte scène, digne de Leni Riefenstahl, où la jeunesse s'emploie à la saine pratique du sport...) sous la forme d'une classe de cancres indisciplinés, gosses de riches et d'aristocrates, laquelle se rachètera en faisant preuve de générosité et de responsabilité. Avec cette génération, la France est sauvée...Elément anecdotique, utile à replacer le film dans son contexte historique, d'une comédie au demeurant sympathique.
Charmante comédie à l'américaine du duo Decoin-Darrieux, après le succès de "Battement de coeur" sorti l'année d'avant. Film d'acteurs, cette jolie comédie romantique au scénario un brin naïf emporte l'adhésion par son écriture à l'américaine et l’abatage de Danielle Darrieux. Les situations sont cocasses et toujours souriante, bien que redondante dans la première partie du film. La deuxième partie est plus alerte et dynamisée par l'arrivée du personnage joué par Louis Jourdan, superbe jeune premier à l'époque. A noter la finesse de jeu de Fernand Ledoux, tout autant en haut de l'affiche que Darrieux pour ce rôle de professeur à l'origine du quiproquo prétexte de l'histoire. Puis mention particulière pour Suzanne Dehelly, en surveillante chef de l'orphelinat, voyant le mal partout... Léger et sympathique en somme...