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gamorreen
19 abonnés
457 critiques
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3,0
Publiée le 16 juin 2019
Pas mal, l'interprétation est bonne, mais comme trop souvent chez Kubrick, ça manque de légèreté... parfait pour Full métal jacket ou pour Shinning mais pour une comédie (même noire) c'est génant.
"Docteur Folamour ou comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer la bombe" arrive, dans la filmographie de Stanley Kubrick, sept ans après "Les Sentiers de la Gloire", qui marqua le début de la gloire du cinéaste, et dans lequel il exprimait déjà avec brio le rejet des dirigeants, politiciens ou généraux, souvent amenés à prendre les mauvaises décisions. C'est exactement le même discours que l'on retrouve dans "Docteur Folamour", mais sur un tout autre style, avec un décor historique également différent. La Guerre Froide prend ici la place de la Première Guerre mondiale, le burlesque et l'humour noir remplacent le film de guerre. Pourquoi pas ? Néanmoins, force est de constater que le résultat est légèrement en-deçà de l'autre film du cinéaste. Venons-en aux détails. Soulignons d'abord l'excellente prestation de Peter Sellers que l'on retrouve dans pas moins de trois rôles, mais aussi George C. Scott, qui ajoute également sa propre touche comique assez subtilement. On remarque également le talent du Kubrick dans le choix des musiques pour son film, que ce soit lors des scènes d'aviation, ou à fortiori dans la scène finale ou l'on reconnait "We'll Meet Again" de Vera Lynn. Le film joue la carte de l'humour avec un certain succès, même si les séquences sont assez inégales et quelques-unes un petit peu moins efficaces. Globalement, Kubrick parvient à rendre son message très clair, peut-être trop lorsqu'on découvre que le Docteur Folamour n'est autre qu'un étrange nazi convulsif. Toutefois, l'ironie est utilisée habilement, la satire est efficace. Le plus gros problème du film est la simplicité de l'intrigue, qui s'allonge indéfiniment jusqu'à la résolution finale, qui, malgré le fait qu'elle soit assez inattendue, ne surprend pas outre mesure. "Docteur Folamour" fait, certes, partie des nombreux films cultes signés par Stanley Kubrick, il n'est certainement pas son meilleur, même si l'on trouve de très bonnes choses expliquant pourquoi ce film est toujours un incontournable.
Kubrick réalise avec Docteur Folamour une oeuvre à l'humour noir décapant, traitant d'un sujet tel que la fin du monde avec un certain détachement lui permettant de mieux mettre en valeur son propos. Le film est porté par un très grand Peter Sellers en très grand forme, preuve en est qu'il campe plusieurs rôles (trois au total) dans ce film. Et même si ce Docteur Folamour n'atteint pas la maestria des plus grand Kubrick, il reste néanmoins un film très réussi et maîtrisé de bout en bout.
Réalisé par un très bon Stanley Kubrick, "Docteur Folamour" est doté d'un scénario représentant bien la connerie humaine de l'époque et cette course folle à l'armement. Les acteurs sont convainquants et jouent bien leur rôle, la mise en scène est réussie et plaisante, et cette satire des deux grands blocs propose de nombreuses réflexions. Au final, sans être hilarant, le film est bon, intéressant et divertissant.
Kubrick signe ici un monument d'humour noir sur la dissuasion nucléaire. Dr Folamour est politiquement incorrect et offre une vision satirique du conflit américano-soviétique.
Stanley Kubrick est certainement l'un des maîtres de la satire des Etats-Unis, en plus d'être l'un des maître du cinéma mondial. "Docteur Folamour" (1964) ne déroge pas à la règle. Aucun film de sa filmographie ne dépassera jamais l'incroyable "Shining" pour moi, mais "docteur Folamour" est une parfaite satire du gouvernement Américain, de la Guerre Froide, des relations entre la Russie et les USA et montre bien la débilité humaines avec quelques comportements absolument hallucinants mais qui ne devaient pas être si éloignés de la réalité. Kubrick tourne de main de maître avec une minutie parfaite.
Film de guerre politique, et surtout comédie satyrique. Dr. Folamour est porté par l'excellent Peter Seller qui campe à lui seul une pléthore de personnages hauts en couleurs, dans une époque où la tension USA/ Russie est taboue.
Un grand classique qui se regarde toujours avec plaisir. Les codes de l'humour ont évolué, mais le contexte de la guerre froide rend la situation intense et universellement compréhensible comme telle. Certaines scènes sont particulièrement cocasses, et Kubrick réussit à faire rire avec une histoire grave et même tragique. On est donc en présence d'un humour noir et cynique. Les acteurs font une prestation extravagante, les personnages sont complètement loufoques. C'est un univers, et le reflet d'une époque aussi.
On peut rire de tout, même de la guerre nucléaire. Voilà ce que voulait démontrer ici Kubrick et c'est réussi. L'humour noir est de mise, et on rit. Cette effet comique provient surtout de la disproportion entre des petites querelles de personnes, et une guerre atomique capable d'anéantir la planète. Mais aussi des stratégies complexes dans la salle du conseil pour faire le moins de morts possibles tout en gagnant la guerre. En effet des B52 tournant 24h/24 autour de l'URSS sont partis bombarder ce pays sans qu'on puisse communiquer avec eux ou les prier de revenir. Ce film un peu surréaliste et en noir et blanc manque toutefois de rythme et parait un peu lent, malgré un enjeu de taille : éviter l'anéantissement de la planète.
Stanley Kubrick ces attaqué a tous les genres ainsi qu'a la comédie avec docteur Folamour il traite un sujet sur la guerre froide avec absurdité qu'il est certainement le seule a maitrisé et a parvenir a ces fin. Le film contient de l'humour noir et des situation loufoque, on ne rigole pas vraiment a pars a quelque situation comme celle de fin qui est culte est totalement délirant, le scénario est pourtant intéressant mais il n'est pas assez captivant je les trouvé beaucoup trop lent. Kubrick et un génie je le redis car il faut le dire faire un film sur ce genre avec un tel sujet il n'y a que lui pour faire sa.
La guerre froide vu satiriquement par Kubrick, voici ce qu'est "Docteur Folamour". Inutile de tourner autour du pot, on est loin des "Sentiers de la Gloire" « Shining »et autres "Full Metal Jacket", ici c‘est moins brillant. Mais sur le fond le film est très bon. D'ailleurs, on à le droit à quelques scènes géniales comme celle de la conversation téléphonique improbable entre les deux présidents alors qu’une attaque nucléaire est enclenché, ou encore la scène du distributeur de coca-cola, sans oubliez le bras « nazi » du docteur Folamour. Dans chacune de ces scènes un point commun: Peter Sellers. L’acteur à en effet la particularité de jouer trois personnages, chose qu’il fait plutôt bien, régulièrement avec humour, parfois avec lourdeur. Car « Docteur Folamour » est d’un humour noire très prononcé, si quelques répliques font effectivement mouche, parfois l’ensemble tombe dans la lourdeur, notamment par les caricatures très poussées. Cela à pour conséquence directe des dialogues devenant lassant au bout d’un certain temps. D’autant que Kubrick, habituel génie du visuel, ne parvient pas à proposer une mise en scène aussi esthétiques qu’à l’habitude, malgré quelques plans bien trouvés., Quant à la musique peut varier, elle reste plaisante. En sommes, un film correcte, bon mais trop exagerer. Reste que « Docteur Folamour » est vivement conseillé aux vrais amateurs d’humour noire.
Pour remixer une célèbre citation : quand on a des collaborateurs comme ça, on n’a pas besoin d'avoir d'ennemis. "Dr. Strangelove" raconte l'absurde et folle histoire d'un général qui décide d'attaquer l'URSS de son propre chef. Une décision qui met tout le monde dans l'embarras et qui surtout inquiète puisque cela pourrait être le début d'une guerre nucléaire. Alors que la majorité du gouvernement, dont le Président, met tout en œuvre pour rappeler les bombardiers, d'autres se demandent s'il ne faudrait pas profiter de la situation pour éradiquer l'ennemi de toujours. C'est notamment le cas de Buck, un général incarné par l'excellent George C. Scott. Ce dernier est hilarant et se dit que si on ne peut pas faire machine arrière autant y aller à fond. Pendant qu'ils essaient d'arrêter une guerre sur le point d'éclater à l'autre bout du monde, un autre conflit a déjà lieu sur leur sol entre les propres troupes. Des soldats tentent d'arrêter le général à l'origine de cette folie tandis que d'autres défendent la base en pensant être attaqués par les Russes. C'est vrai que le film est amusant avec cette situation aussi lunaire que loufoque, mais je trouve aussi que l'histoire est haletante et stressante. Ce n'est pas seulement une comédie pleine de cynisme, c'est aussi un film politique intéressant pour le sujet qu'il aborde. Cette satire est bien écrite, mais surtout parfaitement incarnée. J'ai déjà parlé de George C. Scott, mais on pourrait s'attarder sur chaque acteur puisque le casting est excellent. En somme, un bon film qui est toujours efficace même de nos jours.
Une satire grinçante et croquignolesque d'une inévitable course à la guerre. Le film est culte donc, je suis moins convaincu, même si je reconnais que George C.Scott est énorme, Peter Sellers ne tient rien de moins que 3 rôles et le dernier quart d'heure est génial.
Plus qu'une comédie, une satire de la guerre, plus précisément froide, où Kubrick rend ses personnages guignolesques pour notre plus grand plaisir. Ce film est émaillé de scènes comiques qui restent en tête: "le coup du salut nazi", "l'épisode de la bombe", "l'épisode de l'eau" et bien sur porté par le génie comique de Peter Sellers qui joue de multiples rôles et un viril George C. Scott hilarant de bêtise, cliché de la bêtise des militaires. Ce film à l'instar de certains films de Chaplin dénonce de manière bouffonne ses opposants pour montrer irresponsabilité du système en question; donc ici la guerre, où chaque camp est prostré sur ses positions.