Derniers Avis : Docteur Folamour - Page 4

Encore un Kubrick techniquement parfait. Que pourrais-t-on lui reprocher ? Direction artistique de qualité, très bon acteurs, bon visuel et concept génial, ce Docteur Folamour est un incontournable film critique, tout comme chaque Kubrick.

Encore un très bon Kubrick où l'humour prend ici une place très importante.
Fait rare, Peter Selers joue 3 personnages, prouesse qui se doit d'être soulignée. La dernière réplique du film, comme me l'avais annoncé Dondom, prête à interrogation, à l'instar de Shining où là c'était la dernière image qui semait le trouble.

Un des meilleurs films que j'ai pu voir de toute ma vie. Le génie de Kubrick est ici bien représenté, et on y voit bien le sujet de la guerre froide. Ce film donne réellement une matière à réflexion, sur cette course à l'armement ridicule.
Mais je ne mets que 4 étoiles sur les 5, car je trouve la fin trop "bien pensante" et "sinistre" pour qu'on puisse la considérer en tant que telle. Il fallait rendre la fin plus réaliste. Moi, j'ai grillé dès le départ que c'était l'ambassadeur qui possédait la matière infernale.

Stanley Kubrick réalisa ici une comédie a l'humour bien noir sur fond de guerre froide , remplit de cynisme et d'absurdité , mais il dénonce et critique aussi le cataclysme nucléaire , l'absurdité des militaires qui agissent sans réfléchir mais surtout et tout simplement la guerre .
Les acteurs sont excellent , surtout Petter Sellers qui interprète trois personnages , le capitaine Lionel Mandrake , le Président Merkin Muffley , et le déjanté et ancien Nazi Docteur Folamour , les personnages sont d'ailleurs drôle et décalé .
La photographie est soignée et le noir et blanc accentue le coté sombre du film .
Bref un bon film de Kubrick , certes probablement pas son meilleur mais une perle de la comédie a l’humour noir et absurde , a voir au moins une fois .

Un sacré film ! Très drôle, un peu loufoque. Bon les avions en maquette ça vieillit un peu (Beaucoup !!). Mais ce n'est pas si grave, le jeu reste très bon, l'intrigue bien amenée, et ce Dr Foleamour est un sacré personnage !

Un film qui traduit bien le climat de tensions qui règne à l'époque, il est juste gâché par des avions qui volent ridiculement. Des scène cultes notamment celle de la bombe nucléaire. des touches d'humour subtiles, parfait !

Docteur Folamour est le deuxième film de guerre de Stanley Kubrick, après Les Sentiers de la Gloire - et avant Full Metal Jacket (le premier prenant place en France pendant la guerre de 14-18, le second pendant la guerre du Vietnam). Docteur Folamour, lui, traite de la Guerre Froide. Encore une fois, Kubrick dénonce l'absurdité de la guerre et surtout l'incompétence de nos dirigeants aux dépents des gens "d'en bas". Dans Les Sentiers de la Gloire, une attaque suicidaire menait à l'exécution de trois soldats innocents de toute faute. Mais dans Docteur Folamour, c'est l'humanité entière qui subira les folies des hommes politiques. Cette histoire catastrophique, Kubrick choisit de la traiter sur le ton de la comédie. Docteur Folamour est donc une satire très ironique et drôle, mais également inquiétante : nous sommes dirigés par des inconscients et des idiots ! Un exemple, les présidents se comportant comme des enfants (le président Américain au téléphone avec son homologue Russe : "non, moi aussi je suis peiné... Non, c'est moi qui est plus peiné que vous !... D'accord, vous l'êtes, mais je le suis au moins autant que vous!"). Le film prend parfois une tournure plus loufoque et décalée, avec le personnage du Dr Folamour par exemple, ou dans la scène finale (avec le militaire à califourchon sur la bombe). Il offre à l'acteur Peter Sellers son meilleur rôle, ou plutôt ses meilleurs rôles. En effet, il interprète (brillament) trois personnages : le Docteur Folamour, le président des USA et le Colonel Mandrake. Pour le reste du casting, George C. Scott et Sterling Hayden sont également très bons, dans des rôles assez similaires de militaires détraqués (l'un prétend d'ailleurs que les communistes attaquent le "fluide vital" des Américains par le biais du fluor). EN BREF, un film acerbe, ironique, loufoque et globalement très réussi.

Un Kubrick plutôt léger, du moins à la première lecture, à côté de films comme Lolita (plus tôt), ou 2001 : L'Odyssée de l'Espace (plus tard). Le réalisateur imagine comment la Guerre Froide aurait pu se "réchauffer", amenant le spectateur spoiler: vers le désastre
avec humour et pessimisme entremêlés. Les acteurs laissent un goût mémorable dans la bouche, du commandant dément et son cigare au général hyperactif, en passant par le petit président teigneux, chaque personnage, même caricaturé, est attachant au possible. L'écriture des dialogues est si jouïssive qu'on sourit du début à la fin du film, malgré un propos plutôt sombre : peindre la nature humaine. Et le tableau n'est guère réjouissant en plus ! Les hommes, en plus d'être belliqueux spoiler: (songeant à recommencer la guerre contre la Russie dans un futur hypothétique post-apocalyptique)
restent attachés, même dans la situation la plus critique, à de menus préoccupations matérielles (le général qui téléphone avec sa maitresse en pleine réunion top secret, l'impossibilité de téléphoner pour sauver le monde faute d'avoir de la monnaie, etc.). Une fois le rire estompé, on se prend à oser une réflexion, si horrible qu'on se réfugie bien vite à nouveau dans l'humour !

Guerre froide et ironie mordante dans ce film où Kubrick ridiculise Américains et soviétiques et dans lequel Peter Seller explose.

Les programmations TV de la nuit peuvent parfois nous surprendre... J'ai découvert cette oeuvre de Kubrick la nuit dernière, et quelle bonne surprise ! Un film excellent de satirisme et de cynisme. Les acteurs sont géniaux, tout comme les personnages qu'ils interprètent. Les rictus, les agissements, les répliques... tout est réfléchi et minutieux et est diaboliquement efficace.
Kubrick nous dépeint son dégout de la guerre et de toutes ses composantes en tournant en dérision à la fois l'armée et les politiciens. Les processus de décisions et les échanges verbaux sont très drôles. Ce côté loufoque, bien affiné, tournera en dérision l'armée américaine mais aussi sa sphère politique, ce qui est un régal (et ce qui est rare).
A découvrir !

Dr Strangelove or: how I learned to stop worrying and love the bomb. Dr Folamour ou: comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer la bombe. Le titre en dit déjà beaucoup, de cette grande farce, de cette inquiétante satire, qui s'amuse de la guerre des blocs comme on se moque des chamailleries vaniteuses de quelques précieuses mais ô combien réjouissantes. Des personnages irresponsables tenant entre leurs mains le destin de la planète, voilà ce que nous montre le maître Kubrick, des foutus hommes politiques ou chefs militaires incapables de maîtriser ce qu'ils ont mis sur pied. L'humour au service de la dénonciation, on rit, beaucoup, mais on rit jaune le plus souvent, tant il est certain que la fin est proche et que l'homme est capable des pires horreurs. La partition de Peter Sellers est formidable, dans la peau du froussard et isolé officier Mandrake, d'un président des Etats-Unis balbutiant et de ce cynique et formidable Dr Folamour, personnage bref et tardif, mais d'une drôlerie et d'un effroi sans nom. La salle de guerre est un lieu mythique, endroit de toutes les absurdités et de toutes les sottises, où la question de la vie sur terre se joue aux côtés d'un buffet froid, d'un premier ministre russe ivre ou d'une fiancée impatiente au bout du téléphone. Tout cela est macabre, jusqu'au dénouement final, ce rodéo, ce "I can walk, mein furher" et ces bombes qui explosent. Avoir su allier à ce point l'humour et la dénonciation, des scènes cultes et hilarantes avec des personnages aussi inquiétants et cyniques témoignent du brio de Kubrick. Si la mise en scène est de très bonne facture, sans être excellente, si l'on a tendance à préférer les scènes du QG ou de la base du général Ripper à celles se déroulant dans le B-52 (mis à part cette dinguerie d'ouverture de kit de survie) qui font un tantinet freiner le rythme décapant du film, on ne peut que s'extasier devant la richesse des dialogues et des personnages, la direction d'acteurs et cette histoire rocambolesque et apocalyptique totalement maîtrisée.

Une comédie délicieuse de Stanley Kubrick, ou les dialogues sont percutants et les situations cocasses. C'est dingue comme Kubrick crée des situations sérieuses et mélange avec des situations drôles.

Un humour délicieusement noir, un scénario digne d'un grand écrivain et une mise en scène toujours aussi fabuleuse. Les acteurs excellent du début à la fin, rebondissants sur des situations étonnantes, cocasses et drôles, ainsi que sur des dialogues et répliques éblouissants de subtilité. Le final évidemment nous laisse sans voix, tellement il est beau, esthétique, surprenant. Divine musique.

Un film satirique qui dépeint avec un certains cynisme et humour l'armée. Il y a beaucoup de scènes inoubliables et avec des situations assez loufoques, compte tenu du contexte. Le noir et blanc est bien utilisé. On voit la patte personnelle de Stanley Kubrick dans la mise en scène ; et comme souvent dans certains de ses films on retrouve des personnages hauts en couleur : le Docteur Folamour , ce même Docteur Folamour interprété avec brio par Peter Sellers qui joue à lui seul 3 personnages à la fois (le président des Etats-Unis, l'officier Anglais, et le Docteur Folamour. D'ailleurs je m'en suis rendu compte que plus tard) est un personnage mythique, au même titre que le film qui lui aussi est mythique. George est hilarant (et très bon) également avec ses rictus du visage et son air grave par moment.

tres bon film qu'il faut voir et revoir mainte fois pour tout bien comprendre. pour ma part je ne l'ai vu qu'une fois et je n'est compris que la forme. disons que je le reverrai dans 10 ans pour comprendre le fond