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Parkko
162 abonnés
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2,5
Publiée le 19 décembre 2009
J'ai bien aimé ce film, mais je m'attendais à mieux. Disons que Kubrick soulève des thèmes intéressants en montrant la guerre froide de cette façon : l'idiotie de cette guerre, mais également les dangers énormes que cela faisait courir à la planète. Un simple général américain pouvait provoquer la fin du monde ! Le problème, c'est qu'il manque quelque chose dans le film. Globalement certains passages sont assez longs, et le film a eu du mal à me captiver pendant les 1h30. Il est vrai que c'était original de faire jouer au même acteur trois rôles différents, et que les différentes touches d'humour du film sont assez sympas, dans un film qui aborde des sujets lourds. Au final, j'ai bien aimé le film, mais sans plus.
Dans le contexte de l'époque on pouvait certainement crier au chef d'oeuvre mais en 2008 le film n'a plus l'effet "bombe" qu'il avait a l'époque. Bien sûr le film est bien réalisé, les acteurs jouent bien et la narration est bien menée mais il y a quand mêmes certaines longueurs au niveau des dialogues. Je pense que le film prend tout son sens dans les 20 dernieres minutes avec l'apparition du Dr Strangelove super drôle et burlesque ainsi que la scène culte du Pilote/Cowboy sur le missile que même avant d'avoir vu le film on connait l'image. Donc voilà c'est un bon film certes, mais c'est pas un film intemporel.
Pour moi, ce film est une déception. Il s'agit peut-être même du moins bon film de Stanley Kubrick ( si l'on excepte Fear and Desire, que je n'ai pas vu mais que le cinéaste qualifiait de navet prétentieux...). Docteur Folamour est le long métrage le plus caricatural et le moins nuancé du maître. Peter Sellers, dans un triple rôle de composition, excelle en Mandrake, sauve les meubles en président des Etats-Unis et s'effondre en paraplégique proprement grotesque. Le film est très bavard et inégal, bien qu'il parte d'un idée originale : montrer la guerre du point de vue des stratèges et des dirigeants ( et non du point de vue des soldats, chose plus courante ). Une scène demeure excellente : celle du distributeur de Coca-Cola, métaphore du capitalisme remis en question par le personnage de Mandrake. L'ensemble est tout à fait honorable, malgré un style burlesque pas toujours assumé ( seul George C. Scott va jusqu'au bout de son interprétation comique, et ce avec talent...). Docteur Folamour n'en demeure pas moins un bon film...Mais un mauvais Kubrick ( on a connu le cinéaste plus efficace, surtout quand il pérorait moins...).
J'attendais beaucoup de ce fameux "Docteur Folamour" et c'est finalement avec une mine un peu déçue que j'ai achevé ce film pas à la hauteur de ce que j'espérais. En 1964, la guerre froide était l'un des principaux conflits mondiaux. Puant l'intox et la propagande, elle faisait souvent l'objet de censures respectives en fonction de l'idéologie des uns et des autres. C'est avec courage que le grand Stanley Kubrick releva l'un des plus beaux défis qui puissent exister, à savoir celui de la liberté d'expression. Effectivement, en orchestrant une comédie, le cinéaste s'est permis d'employer un ton extrêmement critique à l'ironie féroce, son film étant clairement une très violente satire pointant du doigt le ridicule de la politique gouvernant à cette époque. La paranoïa est traitée avec une rare subversion et ce constat décalé peut encore servir de métaphore à l'heure actuelle. Vous l'aurez compris, ce jeu de massacre était et est toujours novateur, puissant dans son propos. De plus, l'humour est sans cesse présent, rythmant plusieurs scènes au point qu'il semble carrément en déterminer la progression. Les personnages présentés sont un portrait au vitriol des comportements crétins refusant le dialogue, ayant peur de l'inconnu et dérivant parfois vers des courants pas si démocratiques que ça. Peter Sellers et George C. Scott apportent toute leur fantaisie, donnent une véritable épaisseur à leurs rôles pour mieux critiquer les comportements hypocrites et indésirables. Cependant, Kubrick a ici mis en scène une oeuvre bien trop bavarde, s'enlisant dans d'interminables dialogues. Son talent visuel ne transparaît pas, il peine même à donner du relief à des séquences monotones malgré des choix de plans cohérents. Ceux-si sombrent toutefois dans la répétitivité et ont tendance à lasser. Le travail sur le son est quasi-absent, l'espace mal utilisé... On a connu le génie mieux inspiré, heureusement qu'il disposait d'une base d'écriture solide. Le reste est trop lourd.
Farçe grinçante en noir et blanc sur la guerre et la dissuasion atomique.S.Kubrick arrive à nous faire sourire sur un sujet pourtant sérieux.Il tourne en dérision l'appareil militaire et la paranoia des U.S.A en s'en moquant ouvertement.Peter Sellers y excelle encore une fois en interpretant 3 rôles:le président,un militaire et le savant fou allemand père de la bombe et qui lutte contre son bras qui par auto-réflexe fait le salut nazi.Moment savoureux!Comédie égayante.
Un film amusant qui se joue de la paranoïa américaine au moment de la guerre froide. Des personnages totalement délirants, des situations on ne peut plus improbables, mais le film reste trop rigoureux dans sa présentation à tel point que l'histoire en devient réaliste et l'envie d'en rire diminue. Ce film mène donc une réflexion très intéressante sur la guerre froide, en essayant de la tourner en dérision pour mieux faire passer le film, en tout cas on note un manque d'engagement regrettable dans la veine comique ou alors l'échec d'une gageure burlesque : faire rire de la bombe atomique et de sujets aussi graves que ceux traités dans ce film. Cette oeuvre reste donc coincée entre réalisme, réflexion et comédie...dommage. Cependant il acquiert aujourd'hui une dimension didactique sur la guerre froide qui le crédite d'un intérêt supplémentaire. Un film qu'il est intéressant de voir mais ne vous attendez pas à un chef-d'oeuvre.