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marv29
62 abonnés
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4,0
Publiée le 12 mars 2009
un film qui critique la guerre froide sans peur ni tabou et qui met en avant la trop grande puissance de certaine personne. stanley kubrick signe ici l'une de ses plus belle réussite, l'histoire est prenante avec aucun temps mort, les acteurs sont impeccables et plus précisément docteur folamour qui a des tendance allemande très refoulé. la perte de contôle des armes nucléaires par les états unis a cause d'une seule personne fait peur à voir et reflète bien la réalité. le point fort de ce film, c'est son traitement très libertain et humoristique d'un problème grave sans le prendre aux sérieux ou presque.
Docteur Folamour ou comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer la bombe et une comédie satirique très informée, qui pousse très loin le vice. Du coup, c'est drôle mais c'est surtout effrayant tant les situations semblent absurdes mais réalistes, possibles et même probable, dans le passé comme dans l'avenir. Je passe sur les grands moments que nous offre Peter Sellers, indispensable docteur Strangelove mais aussi ses autres incarnations toutes stupides et graves simultanément. C'est ainsi qu'en 1964, Stanley Kubrick nous livrait déjà un chef d'oeuvre, et plus surprenant sous forme de comédie. Un film profond et indispensable.
Moralement violent, physiquement calme -avant l’ouragan-, le film est de ceux qu’on n’oublie pas. Non seulement parce qu’il est toujours un chef-d’œuvre artistique ( réalisation,… ) quoiqu’un peu désuet, mais surtout parce qu’il montre les plus grandes folies, celles que précisément on voudrait oublier sans oser le faire. Eugénisme, arme nucléaire, nazisme, guerre froide, ces maux parmi les plus grands du XXe siècle y détruisent le monde que pour une fois personne ne sauve. Scénario catastrophe, mais avertissement solennel à l’humanité à l’époque de la dissuasion nucléaire réciproque. Aujourd’hui, triste souvenir d’un cauchemar à ne jamais revivre.
Un sacré film ! Très drôle, un peu loufoque. Bon les avions en maquette ça vieillit un peu (Beaucoup !!). Mais ce n'est pas si grave, le jeu reste très bon, l'intrigue bien amenée, et ce Dr Foleamour est un sacré personnage !
L'antimilitarisme de Kubrick atteint son paroxysme dans cette fable sur fond de guerre nucléaire. Un général pète les plombs et envoie ses avions bombardés leurs objectifs tout en coupant toutes les communications avec l'extérieur. Un colonel anglais va tenter de le raisonner tandis que c'est la panique au Pentagone. C'est mordant, c'est drôle, c'est parfois impayable (comme le concours de celui qui est le plus navré entre le président des USA et celui de l'URSS) et le tout fait réfléchir. La musique est impeccable, la mise en scène est excellente et l'on a droit à 3 P. Sellers pour le prix d'un. Un P. Sellers excellent en colonel anglais, impayable en président américain et hors norme en Dr Folamour. G. C. Scott est également hilarant tout comme le général un peu fou qui s'inquiète de ce qui pourrait arriver à ses fluides naturels. La fin me laisse un poil perplexe mais elle est dérangeante. C'est évidemment encore un chef d'oeuvre pour S. Kubrick, rempli d'humour noir et jubilatoire. D'autres critiques sur
Septième long-métrage du génie Stanley Kubrick, réalisé entre Lolita et 2001, l'odyssée de l'espace, Docteur Folamour n'est clairement pas son plus grand film. Ce dernier reste cependant intelligent et bourré de qualités. L'action se déroule en pleine Guerre Froide, à l'aube d'une guerre nucléaire. Ce sujet pourtant grave est traité d'une manière extrêmement loufoque, décalée et humoristique de la part de Stanley Kubrick. Le cinéaste avait déjà aborder la satire dans Les Sentiers de la gloire. Dans Docteur Folamour, c'est la même chose puissance dix, entièrement dans la comédie et plus du tout dans le drame. C'en est même un peu trop. Les haut-placés de la guerre lisent Playboy, sont ivres, tombent sous la précipitation, prennent des poses ridicules, se suicident, sont paranoïaque, mâchent du chewing-gum ou encore, comme le Docteur Folamour, sont d'anciens nazis n'ayant pas forcément renoncer aux "anciennes pratiques hitlériennes". L'humour est tantôt subtil, tantôt trop accentué pour atteindre son but, mais reste dans tout les cas noir et relativement recherché. Le principal problème de Docteur Folamour est qu'il manque de l'habituelle profondeur humaine des films de Kubrick. Non pas qu'il soit mois intellect, loin de là. Il a juste tendance à trop se focaliser sur la bêtise des hommes et à oublier leurs ressentis. De ce fait, nous nous sentons moins proche et moins concernés par l'oeuvre, d'autant plus que celle-ci souffre parfois de quelques longueurs. Au-delà de ça, il est tout de même à souligner la présence de quelques scènes très impressionnantes techniquement parlant, Kubrick oblige. Nous soulignerons enfin l'extraordinaire performance de Peter Sellers, qui, en ne campant pas mois de trois personnages (Le capitaine Mandrake, le président Muffley et le Docteur Folamour) est toujours extraordinaire et terriblement drôle. Cynique, drôle et satirique, le propos du non dénué de qualités Docteur Folamour est malheureusement étouffé par un manque d'interpellation. A voir malgré tout.
Kubrick réalise avec Docteur Folamour une oeuvre à l'humour noir décapant, traitant d'un sujet tel que la fin du monde avec un certain détachement lui permettant de mieux mettre en valeur son propos. Le film est porté par un très grand Peter Sellers en très grand forme, preuve en est qu'il campe plusieurs rôles (trois au total) dans ce film. Et même si ce Docteur Folamour n'atteint pas la maestria des plus grand Kubrick, il reste néanmoins un film très réussi et maîtrisé de bout en bout.
Un pavé de cynisme jeté dans la mare en pleine guerre froide, une comédie noire, intelligente et subversive, une fabuleuse performance d'acteur pour Peter Selers ainsi qu'une superbe réalisation, font de Dr Strangelove un fim qui dénote et qui dépote, mais qui trouve une place tellement logique dans la filmographie de Kubrick. Un chef d'œuvre à ne manquer sous aucun prétexte.
La première phrase que j'ai dite à mon voisin après le film était "C'était quand même un génie". Et on ne cessera de le dire, et on ne cessera d'être étonné en voyant ses films. Quelle merveille. Quel pur chef d'œuvre. C'est incroyable la façon dont il traite un sujet pourtant si grave ! L'humour est extrêmement subtil et génialement bien pensé. Les dialogues sont bluffants, la réalisation est légère, tout en subtilité, la lumière est magistrale. La dernière scène est juste jouissive. Quelle critique, quelle claque. Je crois que Kubrick nous a montré là une des meilleures façons au monde de critiquer le nucléaire, il est pour moi maintenant le plus talentueux des cinéastes jamais existé.
Réalisé par un très bon Stanley Kubrick, "Docteur Folamour" est doté d'un scénario représentant bien la connerie humaine de l'époque et cette course folle à l'armement. Les acteurs sont convainquants et jouent bien leur rôle, la mise en scène est réussie et plaisante, et cette satire des deux grands blocs propose de nombreuses réflexions. Au final, sans être hilarant, le film est bon, intéressant et divertissant.
L'homme perd tragiquement le contrôle de la machine (jusqu'à l'autodestruction)et la psychose paranoïaque est au coeur même du pouvoir, de ce qui devrait être la maîtrise. L'humour de Kubrick n'est pas seulement noir, il est froid, clinique. C'est un moraliste en son genre, très pessimiste, de l'ère technologique. Les caricatures de savants fous et militaires timbrés prennent presque un statut d'aimables divertissements.
Well! Voici un genre cinématographique plutôt...inexploré par Kubrick jusqu'à présent. Cette nouvelle exploration, qui dorénavant, apparait dans sa parfaite filmographie, est sans conteste une intégrale réussite. C'est avec un humour plus que macabre et des répliques cultes qu'il réalise un chef-d'oeuvre de plus dans sa carrière. Avec son talent visuel exceptionnel et ses gags à souhait satirique, Dr Folamour devient l'un de films de fin du monde des plus spéciaux. Ce qui est principalement notable, c'est l'extraordinaire triple interprétation de Peter Sellers qui se déchaine avec une force incontrôlée. C'est dans son fameux rôle de Folamour, psychopathe majeur, à l'accent germanique et à la main ganté de noir qui exécute des sauts des plus hitlériens, qu'il étincelle le plus. "MEIN FÜHRER, JE MARCHE !" On retrouve également, dans ce sinistre stratège, le personnage du général Buck joué par George C. Scott, qui lui ne fait que tiquer sans arrêt et mâche d'éternels chewing gums. Tout y est parfait, sauf petite exception pour les effets spéciaux qui ne sont qu'approximatifs, mais ce n'est qu'un détail mineur, par rapport à la teneur du film. L'attaque nucléaire qui plane sur la Russie et l'important débat qu'elle suscite sont tout ce qu'il y a de plus risible. Réellement surprenant! "Gentlemen you can't fight in here, this is the war room".
Une satire sur la guerre magistrale. Il faut allé cherché l'humour très subtil de Kubrick dans ce film. Un humour noir géniallisime ! Il y a des scènes excellentes, surtout la dernière avec le Dr. Stranglove (c'est plus classe en anglais) et le largage de la bombe, bien fait pour l'époque. A voir absolument. D'ailleurs, d'un certain point de vue, c'est toujours d'actualité.
Sans aucun doute la plus géniale caricature jamais tournée, un joyau du cinéma pamphlétaire, qui n'a en rien vieilli bien que le contexte politique d'il y a 40 ans soit plus que périmé. Car Kubrick traite au fond de thèmes bien plus larges qu'un simple conflit inter-nations, il traite tout bonnement de la fin du monde, vers laquelle nous nous dirigeons joyeusement, pas tant par insouciance, plutôt par la force d'un relativisme paradoxalement aussi exécrable sur le papier qu'adorable à l’écran, à l'image de la chanson accompagnant l'apocalypse final, "We'll meet again, don't know when, don't know where"… La réussite de "Docteur Folamour" tient aussi du fait qu'il s'agit d'un film follement drôle, parce-que faussement joué au premier degré. Le style faux-docu adopté par moments et l'authenticité des décors de Ken Adam aident pour beaucoup, de même que les dialogues finement écrits, qui déclenchent très souvent l'hilarité après coup tant ils sont en fait décalés. Les personnages enfin semblent tout droit sortis d'un cartoon de la Warner. George C. Scott est impayable en général bourru, et bien sûr, Peter Sellers fournit une performance inoubliable dans ses 3 rôles différents (et diablement différents, ce génie du cinéma comique leur infligeant à chacun une dimension souvent inverse). 5 étoiles sans hésiter.
Il y a de quoi être mitigée, quand, dans un film tout est à sa place. Aucun détail ne titille, le film se déroule comme il doit se dérouler, tout va son cours. La rigueur du film de Kubrick fascine autant qu’elle peut finalement ennuyer. Nous ne pourrons donc aucunement reprocher un manque de maîtrise du sujet et de film… Mais les interprétations des personnages sont trop parfaites pour que l’ennui l’emporte tout à fait ; Peter Sellers, évidemment, et Sterling Hyden aussi.