Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
THE-CHECKER
111 abonnés
713 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 4 septembre 2013
Spike Lee, fidèle à son habitude, utilise la prétendue "cause noire" pour son strict bénéfice en proposant cette arnaque cinématographique qui a plus à voir en réalité avec la question de l'adultère qu'avec la question du racisme (la première servant l'indignation de la seconde) Un film malhonnête qui prétend donner des leçons de tolérance tout en présentant des personnages à la moralité douteuse (Italien ou Afro américain, être un con n'est pas une question de couleur de peau!!
une catastrophe du début à la fin.Les dialogues sont simplistes pour ne pas dire ridicules. etant noire je n'est absolument adhérée avec cette vision extremement grotesque , reductrice et caricaturale du racisme et des echanges inter-raciaux.Le film est truffé de lieux-communs qui rendent le film d'un ennui total. La réalisation même si le filme date un peu, est effrayante, wesley snipe est definitivement un très mauvais acteur.à retenir( le moment ou il réfléchit le doigt sur le lèvre est hilarant) J'ai vraiment cru que c'était un film comique mais non, c'est du n'importe quoi un mélange de tout et rien la musique est absurde du walt disney à stevie wonder(j'adore stevie wonder mais ça ne m'a pas aidé)et la scène de la fin????je cherche encore. enfin bref super kitch mais dans le mauvais sens du therme.
Une fois de plus, Spike Lee me déçoit… Après une très bonne entame où les personnages et les situations sont habilement posés, le film dérape tout à coup dans un verbiage sans intérêt et devient une thèse – une de plus – sur le racisme. Tout le monde en prend pour son grade, Blancs et Noirs étant renvoyés sur un pied d’égalité en ce domaine dans un salmigondis de poncifs aussi éculés que vains. C’est certes généreux mais c’est surtout naïf, sans hauteur de vue et la fin est d’un conventionnel qui frise le ridicule. Mais plus que tout, le défaut majeur ici est de ne pas respecter les promesses du titre : Jungle Fever, la fièvre de la jungle… Il n’en est jamais question dans cette histoire d’amour tiédasse entre un noir de Harlem et une Italienne de Brooklyn qui semblent si peu faits l’un pour l’autre qu’on n’y croit à aucun moment. Un raté et deux étoiles pour la première demi-heure.
Avec Jungle Fever, Spike Lee film l'union naissante d'un couple Black/Blanc. Cette satire sociale est vraiment bien faite et n'a aucun parti pris, comme souvent avec Spike Lee, tout le monde en prend pour son grade. Le scénario est intelligent, bien construit et intéréssant, et l'écriture est bonne, que ce soit dans les rebondissements, les dialogues ou les personnages. Sa mise en scène est bonne et originale et la bande son qui accompagne le film est prenante et colle bien au récit. Spike Lee évite de tomber dans la caricature et le mélo. Wesley Snipe trouve là son meilleur rôle (ce qui n'est pas très compliqué vu sa filmographie) et les autres interprétations sont impeccables. Ce film me conforte dans mon opinion du Spike Lee fin 1980's début 1990's, c'est souvent excellent. Il nous livre une comédie intelligente, touchante, subtile et charmante.
On le sait, Spike Lee est obnubilé par son district, Brooklyn et son melting-pot racial. Après une comédie dramatique, Do The Right Thing, il s’attaquait à sa première vraie tragédie : Jungle Fever.
Le style Spike Lee est désormais bien connu après 5 films : on tourne à Brooklyn, on parle de la lutte des races sous fond d’adultère et/ou de sexe libéré, un des personnages aura un nom compètement fantaisiste (Ossie Davis, ici), tout en s’assurant que les dialogues comportent leur lot d’insultes raciales, qu’on énumèrera au moins une fois pendant le film : ici c’est Wesley Snipes qui s’en charge, pendant un repas avec Annabella Sciorra. Où Jungle Fever diffère énormément des autres films de l’auteur, c’est qu’on ne rit presque jamais. Le film est une pure tragédie dans la lignée des grandes sagas d’amours contrariées. Point de salut pour la famille Purify, dont seul la petite fille finira heureuse (mais inconsciente), point de salut non plus pour la famille Tucci. Seule l’histoire d’amour très touchante entre un excellent John Turturro et la toujours très juste Tyra Ferrell (ça doit être le nom qui fait ça) connaît une fin en demi-teinte. Et pour ce qui est de la tragédie, Spike Lee s’en sort vraiment bien, grâce à un scénario qui monte crescendo avant ses 10 dernières minutes, déchirantes. Il est alors d’autant plus dommage que Spike Lee n’y aille pas avec le dos de la cuillère mais avec le tranchant de la tronçonneuse… A trop jouer sur la misère humaine, le film semble parfois trop manipulateur et donc pas assez sincère.
Ne nous y trompons quand même pas, Jungle Fever est un sacrément bon film, très bien mis en scène. Juste un peu exagéré par moments. Dommage.
Spike Lee est le cinéaste de la communauté afro-américaine le plus percutant.Et ce qu'il avait réussi de façon magistrale avec "Do the right thing",il le réitère sur un plan sensiblement différent avec "Jungle Fever".Son postulat est simpliste:la formation d'un couple inter-racial.Celui-ci provoque des ondes de choc dans leur entourage proportionnel à un tremblement de terre.Jugés,rejetés par les leurs;ils se heurtent de plein fouet au racisme ambiant.L'incommunicabilité des races est au coeur de cette comédie dramatique,par ailleurs un peu trop explicative.Spike Lee a la lueur de suivre d'autres récits parallèles comme ce modeste épicier italien qui s'éprend d'une black cultivée,ou un junkie qui fait atrocement souffrir ses parents pasteurs.Le bilan qu'il fait des relations noirs/blanc est sans appel:la cohabitation est possible,la fraternité proscrite,et l'amour carrément vilipendé.Tout cela dans le Harlem de 1991.Wesley Snipes est la tête d'affiche du film,mais c'est Samuel L.Jackson,sidérant en drogué irrécupérable et John Turturro,pour la paix des peuples,qui lui volent la vedette.Sublimé par une BO entièrement composée par Stevie Wonder,"Jungle Fever" dégage une vitalité imparfaite,mais sincère.Le principal.
Sujet fiévreux, mise en scène soft, très léger comme mise en œuvre, assez surprenant de la part du réalisateur de Do the right things, avec à peu de choses près les même acteurs qui jouent les mêmes rôles, pour le presque même résultat. Là où ça pêche, c’est qu’il arrivait dans le précédent à survoler les débats. Là il est tellement concerné par le sujet, qu’il s’emmêle tout, et tombe dans le fait divers sans le vouloir. C’est seulement une coucherie entre un black et une italo qui veulent goûter à l’interdit, ce qui n’a aucun intérêt, car ça ne remet rien en cause. Si ils avaient voulut se marier, on aurait eut quelque chose de plus intéressant. Les tensions entre communautés sont surlignées, au feutre noir, comme pour nous dire que c’est insurmontable, or c’est faux. Spike fait un pas en arrière, et son film à au moins dix ans de retard. Les insultes racistes qu’on entend ça et là, c’est que de la rhétorique pittoresque pour amuser le spectateur, la touche ghetto. Sinon les seconds rôles crèvent l’écran. Que se soient Samuel Jackson (énorme) où Halle Berry en accros au crack, (énorme elle aussi), ou Ossie Davis en pasteur rétrograde figé dans le passé, (énorme). Ce n’est pas normal que les seconds rôles fassent oublier les acteurs principaux en quelques scènes comme ça. Soient le rôle titre est mal écrit, soit ils n’ont rien à dire. Au fait Wesley Snipes dans le rôle titre, je sais pas si c’était une bonne idée…
Spike Lee aborde son sujet de prédilection, celui des inégalités raciales à travers une histoire d'amour contrariée entre deux personnes d'origine différente et victimes d'ostracisme. Un film aux dialogues percutants, porté par une interprétation géniale (énorme Samuel L Jackson mais même Wesley Snipes est pas mal !), soutenu par la BO (un peu trop présente) de Steevy Wonder.
Le film est riche et présente un éventail large de nuances au sujet de ce couple hors-norme. On s'intéresse vraiment à tous les personnages et non pas seulement aux deux protagonistes. Merci à ce casting exceptionnel ! Mention spéciale à John Turturro très touchant en jeune italo-américain réservé, gentil et étranger à tout racisme. C'est impressionnant quand on sait qu'il jouait (avec brio) l'exact opposé dans Do the Right Thing.
À la question raciale forcément centrale se mêle un aspect politico-social : est-ce qu'un couple mixte n'est envisageable que si l'Afro-Américain a un statut plus élevé ? Quelle perception a-t-on des Italo-Américains, Blancs mais absolument pas WASP et souvent issus de la classe populaire ? L'amour que les héros se portent mutuellement est-il sincère ou la liaison relève-t-elle d'un désir de transgression ?
Tous ces sujets peuvent être pensés mais Spike Lee nous largue avant tout dans une jungle beaucoup plus dense : celle des relations, que ce soit au sein d'un quartier, d'une ethnie, d'une famille, d'une entreprise, avec ses ex ou ses amis, mais sans jamais perdre de vue le contexte tendu dans lequel tout ce beau monde évolue. C'est en quelque sorte une toute petite "comédie humaine" à la new-yorkaise.
Pour moi encore un très bon Spike Lee. Étudiant une nouvelle fois le fossé qui sépare les noirs et les blancs aux États Unis il le fait ici par le biais d’une romance qui mérite largement le qualificatif d’impossible. Si le film se penche sur le racisme endémique, un racisme qui semble se former dans le cercle proche: la famille, les amis qui en voulant se resserrer exclus de fait les autres. Le film petit à petit va délaisser cette romance pour devenir un vrai film chorale avec une multitude d’histoire et de point de vue. L’ensemble du casting est formidable, je retiendrais quand même la courte mais très forte participation d’Anthony Quinn et que dire de celle de Samuel L Jackson, totalement possédé par son rôle de toxicomane. Un mot aussi sur la musique, le film est jalonné par des chansons de Stevie Wonder et forcément j’ai adoré. C’est un film bien plus étoffé et complexe que son pitch pourrait laisser à penser, un nouvel exemple pour moi du talent de son auteur.
Un sujet racial délicat mais superbement hilarant, joués par d'excellents acteurs, dont Wesley Snipes, Samuel L. Jackson le junkie fut son réel démon avant de jouer ce rôle qui lui colla à la peau désintoxiquée, et de remporter un prix d'interprétation secondaire mérité, le caméo réalisateur fait un bon pote. C'est toujours un plaisir de retrouver papy Anthony Quinn qui fait maintenant italien, une ethnie américaine de bigot classique versus afro-américaine complexée. C'est intelligemment écrit ce scénario sans partie pris, l'architecture qualifié trompe sa moitié avec une liaison de travail pour se détendre. Parce que cela correspond cordialement cette société multiculturelle melting pot, j'aime l'esprit professionnel passant la compétence avant tout. Tout le monde en prend pour son grade sans se sauter dessus pour en découdre. Tout ceci est dramatique avec beaucoup d'humour assez cynique, restons positif sur ce point, ne fais pas ci et ça dit ainsi la philosophie que cela se terminera à l'image du final.