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macguffin75
3 abonnés
33 critiques
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5,0
Publiée le 13 juillet 2008
En mettant les pieds dans mon cinéma fétiche parisien pour mon ‘Rendez-vous’ du samedi soir, je ne m’attendais pas à grand-chose, sinon à passer un agréable et plaisant moment de cinéma. Les excellentes critiques m’avaient pourtant mis la puce à l’oreille mais jamais je n’aurais osé penser me trouver face à une telle petite perle de la comédie américaine. ‘The shop around the corner’, malheureusement méconnu, demeure un des fleurons de l’âge d’or de la comédie hollywoodienne et une œuvre majeure de celui que l’on considère aujourd’hui comme l’inventeur des codes de la comédie moderne. J’ai été touché par la « Lubitsch touch » faite d’une élégante sophistication dans la satire et un sens du rythme parfaitement maîtrisé grâce à des dialogues intelligents où non-dits et quiproquos se mêlent avec délice. De l’importance du langage dans l’esthétique lubitschienne nait une certaine fascination à rendre subtiles et légères des situations parfois dramatiques. Dans ce qui reste un des premiers films à aborder le thème du chômage, Lubitsch traite avec une humanité parfois voisine de la mesquinerie la vie d’une petite maroquinerie et de ses employés à la fois ordinaires et touchants. Margaret Sullavan, l’idéal de l’actrice dramatique à la Borzage, semblait prédestinée pour ce rôle attendrissant plein de fantaisie avec son visage poupin et ses petites moues enfantines assez caractérielles. Le couple qu’elle forme avec James Stewart fait des étincelles. L’alchimie et la complicité entre les 2 acteurs qui se connaissaient par cœur pour être amis depuis l’époque où, avec Henry Fonda, ils firent partie de la même troupe théâtrale à la University Players de Massachussetts à la fin des années 20, crève l’écran et apporte une touche de réalisme qui rend leurs personnages attachants. Savant dosage d’humour et d’émotion, voilà le cinéma que j’aime ; celui qui me fait ressortir de la salle avec le sourire aux lèvres.
C’est beau, ça fait pleurer. La crème de la comédie romantique. Que demande le peuple ? ‘’Ca ne vous rappelle rien ?» Ben si, ‘’Vous avez un message’’. C’est normal ça en est un remake mais, même si l’idée de réactualiser le concept en utilisant Internet était bonne, Nora Ephron est loin d’avoir le talent Ernst Lubitsch.
Chef duvre malgré une histoire damour complètement ratée. Klara Novak et Alfred Kralik tous deux employés dans le magasin de monsieur Matuschek se détestent, alors quil saiment par le truchement dune correspondance soutenue et anonyme. Margaret Margaret Sullavan est aussi romantique quun balai et James Stewart ressemble à un croque mort avec son costume noir. Nous sommes loin de léclatant acteur de « you cant take it with you » ou « its a wonderfull life. Toutefois le film est un chef duvre dont le vrai héros est justement le magasin « The shop ». Lhumanisme de monsieur Matuschek, ses rapports avec ses employés sont les vrais moments du film. Felix Bressart (ninotcha) est savoureux dans le second rôle de Pirovitch. La fin est tout aussi admirable quinoubliable. On peut tout simplement regretter lhumiliation de la femme adultère toutefois il est vrai les mentalités de lépoque étaient différentes. Un film à recommander vivement.
Je savais que Ernst Lubitsch était un réalisateur à connaître et je comprend mieux maintenant. Ce film est un vrai bonheur. Chaque personnage est attachant, Matuschek, sa femme qu'on imagine, Pepi, Mlle Novak et les autres. Le personnage de Felix Bressart, Pirovitch m'a fait hurler de rire plus d'une fois. Et James Stewart.... rha lala il est tout simplement sublime. C'est donc ça qu'on appelle un chef d'oeuvre.
Un très grand beau film qui n'a pas du tout vieilli, j'ai adoré. De très bons acteurs, le cinéma d'autrefois savait faire des comédies sentimentales. Un très bon moment à passer.
Un excellent film, servi par des acteurs prodigieux (ah James...). Très drôle, très intelligent, très bien filmé bref très tout. Les personnages sont attachants à souhait (ah James...). Que demander de plus ? Ce film est un agréable chef d'oeuvre.
une pure merveille de comédie sentimentale, avec des interprètes fabuleux et touchants. Le film de Lubitsch se teinte de mélancolie dans sa dernière partie. A voir et revoir
La plus géniale des comédies sentimentales. Ce film a la grâce. Tout y est brillant, vif, magique et, Lubitsch étant un génie absolu, y croit totalement. Du pur bonheur je vous dis!
La ressortie de ce film en France dans les années 80 fût un événement. D'ailleurs beaucoup de salles d'art et d'essais ne désemplissaient pas. Un Lubitsch méconnu, qui plus est peut être un de ses tout meilleurs. En tout cas, c'est celui que le réalisateur lui même préférait. A la différence de nombre de ses autres films, qui se passent dans la haute société, celui ci raconte une romance entre deux vendeurs travaillant dans une même boutique au moment des fêtes de Nöel. Pendant toute une partie du film, ils n'arrêtent pas de se chamailler, de se chercher des poux dans le magasin, alors que, parallèlement, ils s'écrivent sans le savoir des mots doux par l'intermédiaire d'une petite annonce sentimentale. Dire que le couple formé par James Stewart et Margaret Sullavan est un des plus forts, des plus attendrissants que le cinéma nous ait donné n'est pas exagéré. Et la description de cette vie dans ce "petit magasin au coin de la rue", ses personnages bien dessinés, incarnés par des seconds rôles qui étaient la marque de fabrique de nombreux films à cette époque. Frank Morgan et Felix Bressart en tête. La "Lubitch touch" se manifeste principalement dans le doigté, le rafinement de sa mise en scène, qui permet de rendre légère, sensible, une intrigue mélodramatique. L'art du quiproquo a rarement eu une meilleure illustration que dans ce chef d'oeuvre, à classer au panthéon du cinéma hollywoodien.
C'est ce qui s'appelle un chef d'oeuvre! Ce grand classique d'Ernst Lubitsch est toujours aussi inoubliable aujourd'hui, d'une finesse incroyable et d'une intelligence inégalable. Quelques scènes sont vraiment hilarantes et on se sent très proche des personnages, particulièrement attachants. De plus, le scénario est très astucieux et James Stewart est formidable. Superbe!
S'il ne devait y avoir qu'une seule comédie sentimentale, ce serait The Shop around the corner (titre original). Un film qui devrait être remboursé par la Sécurité sociale.