Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
bsalvert
406 abonnés
3 576 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 4 juillet 2019
Un casting impressionnant autour de petites histoires. L'unité est tentée mais ne prend pas, on este sur des bouts collés. PLV : le film que je ne garderai pas de Klapish
film typique année 90 ... histoire original... dans la vie turbulente d'un grand magasin parisien qui doit se remettre en question ( et encore avant l'avenement d'internet ! ) bon jeu de luchini j'ai bien aimé !!
J'adore Lucchini mais là je n'ai pas réussi à tenir jusqu'au bout. La mayonnaise ne prend pas comme quoi un acteur ne peut à lui seul sauver un film...
Un premier film un peu foutoir, à mi-chemin entre la critique du management, de la culture d'entreprise, de la société de consommation, et le portrait de français moyens. Le film n'est pas désagréable, mais ne va pas très loin. Il est amusant d'y découvrir jeunes de nombreux acteurs qui ont réussi par la suite.
Revendication sociale et idéaux de gauche, Cédric Klapisch pose les jalons de ce qui sera le maître-mot de sa filmographie. Fabrice Luchini en opérateur de la bien faisance, ce dit qu'avec un peu de bon sens et du savoir vivre humain, une entreprise peut tourner comme une horloge. Oui, mais face au système capitalistique, en vain. Le film est de 1991, ce qui paraît une science exacte aujourd'hui n'était pas surement évident il y a 25ans. Le film n'use que de ce rapport, sans personnage éclaireur, des pions pour ainsi dire, qui traduisent bien ce que nous sommes. Engagé et prometteur.
Une visions humoristique, caustique et même souvent amère du monde du travail dans un microcosme particulier. De nombreuses petits scènettes assez bien conçues. On ne rigole pas tout le temps mais la vision est juste telle le silence dans les grandes galeries !!!!
Premier film réalisé par Cédric Klapisch. Même si le contexte a mal vieilli, cette comédie nous offre une belle étude de personnages, une satire grinçante des méthodes de management. Le scénario, coécrit avec Jackie Berroyer, nous décrit le climat tendu dans lequel travaillent les employés d'un grand magasin. Fabrice Luchini, sobre et efficace dans son rôle de nouveau directeur des Grandes Galeries, va reprendre en main le personnel : apporter la cohésion, développer la communication et accroitre la motivation. En vogue dans les entreprises des années 90, le thème "travailler mieux ensembles", nous offre une ribambelle de scènes cocasses sur la formation de ces employés auxquels rien n'est épargné : convalescence en camp de nudistes, sauts à l'élastique, chorale, marathon, etc. ... Cette Comédie nous propose une belle affiche avec Karin Viard, Jean-Pierre Darroussin, et Nathalie Richard la mystérieuse figurante dans le rôle de Claire, la fille au ciré rouge.
Un premier long métrage qui illustre déjà le goût de Klapisch pour les films choraux, où plusieurs personnages virevoltent devant sa caméra dans une démonstration sociale qui fourmille de petits détails. Ici, la vie dans les grands magasins est joliment décrite, certes de façon un peu légère et avec une écriture encore un peu trop tendre, mais qui montre déjà de belles dispositions pour l'avenir. Un tel foisonnement de personnages donne par moments l'impression d'un joyeux bordel sans réelle direction prise, la fin étant entre guillemets inéluctable, mais indéniablement on sent un cinéaste qui naît.
Je ne connaissais pas ce film de Klapisch, étonnant. Il semble développer plus de talent (quoique un peu vert) que pour ses derniers films. Les acteurs sont géniaux. Par contre Klapisch appuie parfois trop sur la pédale alors que certains moment sont eux d'une justesse cynique presque parfaite, ce qui déséquilibre et peut ennuyer.
Le problème de Klapisch est qu'il caricature avec force, et dans ce registre on peut vitre basculer vers le sketch, et un sketch de 1h45 c'est long. En règle générale, le monde de ce réalisateur est celui de l'angoisse, celle du dimanche, que l'on avait lorsque nous étions gosses. Sinon l'angoisse du lendemain, et souvent du travail chez lui, considéré comme impur et aliénant. C'est aussi l'angoisse des rapports sociaux, l'angoisse du changement du monde moderne. Et avec ce grand défaut, une perte de confiance en l'humanité (sinon en fuyant).
Klapisch angoisse et pour fuir l'angoisse il faut fuir tout court. C'est un esprit très post-moderne.
Comédie drôle et satirique, avec un trait un peu forcé qui tire à la caricature, ce film a le mérite d’exploiter ses personnages dans une fable philosophique autour de la culture d’entreprise. C’est sympathique, parfois cynique, parfois voyeur mais le film retient l’attention jusqu’au bout, ce qui n’est déjà pas si mal.
Une première réalisation ou l'on retrouve déjà l' ADN des réalisations futur de klapisch en particulier le coté choral. Le film propose des bons passages avec quelques observations réussies sur le monde du travail et la société de consommation mais on a l'impression que le réalisateur veut toujours ménager la chèvre et le choux cela donne au film un coté naïf un peu dérangeant, volontairement ou involontairement that is the question. Sinon ce qui ne fonctionne pas vraiment c'est l'histoire en fil rouge du héros là c'est encore au stade du brouillon.
Premier long-métrage de Cedric Klapisch et premier film choral (qui deviendra un de ses genres de prédilection avec les très bon Paris et la trilogie de l'Auberge Espagnole et le sympathique Chacun cherche son chat), Riens du tout raconte la vie au sein d'un grand magasin qui a un an pour remonter la pente sous peine d'être racheté. Ce premier film, s'il n'a pas la maîtrise surtout au niveau scénaristique, des autres films sus-nommé de Klapisch, est surtout un bel exercice de réalisation et de direction d'acteur. L'histoire est moins intéressante par contre et consiste plutôt en de petits scénettes plus ou moins réussies et avec plus ou moins de liant, qu'à un véritable scénario consistant. De ce fait, un certain nombre de longueurs plombent un peu le rythme du film. Premier film pas déplaisant mais au scénario trop peu consistant pour être véritablement passionnant. Klapisch fera mieux par la suite avec le Péril Jeune, devenu culte.
Une bonne idée de départ, un casting qui a de la gueule, bref ce premier long de Cédric Klapisch a un petit quelque chose qui attire. D'autant plus que le réalisateur, sans que j'ai envie de hurler au talent exceptionnel, a donné par la suite des œuvres réjouissantes comme celles de la trilogie "Romain Duris voyage en Europe", donc pourquoi pas ??? Il faudrait que je me décide tout de même à regarder un jour "Le Péril jeune". Mais pour en revenir au film, ben en fait c'est plus une suite de mini-sketchs autour des salariés d'un grand magasin parisien au bord du dépôts de bilan, enfin plutôt des embryons de sketchs qui restent à l'état embryonnaire sans que jamais que les personnages ou les situations soient approfondis ce qui donne très vite une impression de vide et d'ennui. "Riens du tout" ??? Rien du tout...
Du Klapisch médiocre. Même Fabrice Lucchini n'est pas bon dans cette comédie qui se veut une critique de la grande distribution. En plus, ça a très mal vieilli