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Un visiteur
4,5
Publiée le 18 septembre 2012
D'une très grande justesse dans la description des rapports humains , ce film de groupe réussi et touchant s'impose sans hésitation comme le meilleur film de Klapisch. Une grande réussite.
Le problème avec Riens du Tout, c'est qu'il n'est pas grand chose... Ok, c'est le premier film de Cédric Klapisch, mais la mise en scène est relativement plate et maladroite : l'utilisation de la caméra subjective lors de la séquence du saut à l'élastique est poussive et désastreuse. Le scénario fait du surplace et n'est guère intéressant. Fabrice Luchini est sobre, mais tout le problème est là justement : il n'en fait à mon sens pas assez pour nous faire rire comme il sait si bien le faire habituellement ( je vous renvoie à P.R.OF.S. ou à Hommes Femmes : Mode d'emploi ). Même si certains seconds rôles sont sympathiques ( c'est toujours un plaisir de voir Darroussin ou Zinedine Soualem ), l'ensemble est assez décevant et manque cruellement d'humour ( je risque de me faire engueuler, mais j'assume...). Un premier film qui se laisse regarder, mais loin d'être totalement appréciable ( comme peuvent l'être Les Poupées Russes, L'Auberge Espagnole et Paris ). Un film choral sans grande conséquence...
(re)vu récemment - en mars 2010 - ce film...et j'ai bien failli ne pas tenir jusqu'au bout...scénario inexistant, caméra approximative dans un décor fouillis on se demande ce que venaient faire Darroussin et Luchini dans cette grande galèr(i)e...la prétendue critique sociale aligne les clichés et les "gags" tombent à plat...A oublier d'urgence....
Un chef d'entreprise dans les années 80 essaye de sauver "Les Grandes Galeries" menacées de fermeture définitive, en créant de la cohésion sociale en tre les slariés.Ce concept de Durkheim semble bien souvent oublié dans cette grand organisation et les gens viennent travailler mais en oublient pourquoi ils sont là. Comme le dit Lucchini dans le film il faut penser comme si chacun était "Les Grandes Galeries", il essaye donc d’éveiller la conscience collective. On passe un bon moment, car les acteurs sont attachant, chacun dans leur personnalité et avec leurs défauts.
A mon sens le meilleurs Klapish....Chaque personnage du film apportent un certain naturel,une certaine fraicheur...C'est trés bien joué et on se prend au jeu de cette vie en société aux "grandes galères".
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 3 juillet 2021
Un jeune homme entreprenant, Le petit (Lucchini) est chargé d'essayer de réparer un grand magasin parisien et de le rendre productif. Il a une idée révolutionnaire inciter les employés à travailler en équipe. Il pense que c'est ce qui manque pour faire revivre un magasin qui existe depuis longtemps. La société qui possède la propriété veut des résultats immédiats son alternative est de vendre le site à une société japonaise qui veut y construire un hôtel. Voila a part le synopsis il n'y a rien du tout pour le spectateur dans ce film de Cédric Klapisch qui porte bien son titre d'ailleurs...
Voici une comédie intelligente, qui a véritablement lancé Cédric Klapisch. Celui-ci fait preuve d'une très grande maîtrise, tant au niveau du scénario, qui ne s'essouffle à aucun moment, que de la mise en scène. Sous ses traits comiques, le film s''essaie à pénétrer les arcanes du monde économique contemporain, en touchant des thèmes toujours très actuels, tels que les spéculations financières, le primat des bénéfices. Il s'intéresse tout autant à mettre en lumière les marques de notre société, où règne l'individualisme, et l'exacerbation de la valeur travail. Au delà de ces aspects purement dogmatiques très bien enrobés, il faut souligner la qualité du jeu des acteurs. Luchini est parfait, et les autres comédiens qui fourmillent dans le magazin font preuves d'une justesse tout aussi jubilatoire.
Avant de se lancer dans sa galère espagnole, Klapisch était capable de faire de bons films. La preuve en est avec ce premier long-métrage qui, empli de sincérité et d'humour cynique, arrive à nous accrocher à un sujet qui semble au premier abord peu intéressant, à savoir la direction d'un grand magasin au bord de la faillite. Luchini n'en fait pas trop pour une fois, les autres acteurs sont justes dans leur jeu et parfaitement crédibles, le tout se révèle passionnant à suivre malgré de grosses maladresses de jeunesse comme des scènes inutiles, des dialogues pas toujours justifiés, ainsi qu'un vocab' pseudo économico-social qui s'avère parfois difficile à suivre si l'on est pas préparés. Mais il s'agit d'un des bons films du réalisateur avec Le péril jeune, autant ne pas sucrer notre café.
Un premier film un peu foutoir, à mi-chemin entre la critique du management, de la culture d'entreprise, de la société de consommation, et le portrait de français moyens. Le film n'est pas désagréable, mais ne va pas très loin. Il est amusant d'y découvrir jeunes de nombreux acteurs qui ont réussi par la suite.
Premier film de Cédric Klapisch réalisé en 1991. Ce film garde tout son intérêt malgré son âge. Car si l'époque a bien changé, si les grands magasins ont perdu leur aspect populaire, les problématiques humaines restant bien les mêmes. Et il est facile de transposer le contenu de ce film à la réalité d'aujourd'hui...surtout en gardant.bien en tête la dernière partie qui reste toujours d'une très grande actualité. Enfin "Riens du tout" est aussi l'occasion de découvrir Fabrice Luchini dans la première partie de sa carrière d'acteur accompagné de quelques visages connus que l'on retrouva plus tard à nouveau au cinéma. Oui le film a beaucoup vieilli mais il assume très bien son âge et continue à nous interpeller.
Dans l'une des armoires à DVD de chez nos parents il y a beaucoup de films que l'on a pas vue. Et quand on les voit reposer dans les meubles on les laisses demeurer sans les regarder car ils semblent si peut intéressant. Alors on préfère regarder Wallas et Gromit, Le roi et l'oiseau ou un Disney tout simplement. Rien du tout fait partie pour moi de ces films que je connaissais à leurs affiche. Pourtant je ne l'avais jamais regardé. Maintenant ces choses faite. J'ai vieillit bon dieu.
Pour ce qui concerne le film en lui même. J'aime profondément Cédric Klapisch, et Rien du tout se situant comme le premier long métrage du réalisateur est assez intéressant sur la vue et l'évolution de la filmographie du cinéaste. spoiler: Il s'agit de petites histoires s'entremêlant et il n'y a finalement pas vraiment de personnage principale. Ce qui donne la sensation, en connaissant L'Auberge Espagnole, que c'est une préparation avec tous ces personnages pour pouvoir se concentrer plus tard sur eux, et cela en leur laissant plus la parole. Pour pouvoir les connaitre un peu plus en définitif. Et tel le directeur d'un grand magasin, Klapisch regarde ses enfants depuis le haut des escaliers des grandes galeries. Et les voir grandir sera bien plus constructif que de les avoir simplement conçut. C'est donc dans la continuité que Rien du tout permet la création de ces autres films, plus achevés. Bien sûre ce n'est que ma vision des choses. Pour poursuivre j'aimerai demander dans quel ordre faudrait-il voir une filmographie de réalisateur. Faut-il regarder de manière chronologique comme si nous découvrions religieusement le parcours de chaque auteurs. Est-ce mieux de faire comme ça nous chante, regarder comme ça nous vient sous la main? Je pose la question car j'imagine que tout le monde a plus ou moins son idée sur le sujet. Alors pourquoi se priver de l'expérience des autres? Donc oui j'apprécie ce film, qui prit tout seul est franchement intéressant. Il n'est pas spécialement drôle. Mais il a une valeur, celle de raconté plein d'histoire de manière très éparpillé mais cela sans nous perdre pour autant. Ce qui en fait film très riche et évidemment accessible. Et comme l'étant mis en lumière, ce sont des histoire ne faisant que construire l'histoire commune a chacun, la vie d'un magasin. La notion de commun est en cela très concrète je pense qu'il est facile de s'emporter dans ce film et sans effort.
J'ai été terriblement déçu. J'attendais beaucoup mieux de Klapich et Luchini. C'est outrageusement lourd, très sur-joué, caricatural à en être ridicule et malheureusement très peu drôle. J'ai à peine suri quelquefois, jamais ri. Dommage !