Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
il_Ricordo
103 abonnés
407 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 27 août 2010
Riens du tout est le premier film de Cédric Klapisch, grand spécialiste du film-choral. Il s'agirait ici d'une intelligente critique sociale et philosophique. Bien entendu, il n'en est rien. Ce film est un ensemble composite de portraits à peine esquissés d'individus grotesques à souhait. Le scénario n'a pas de fil conducteur, c'est un chaos monstrueux, où rien n'a ni queue ni tête. Et le pire dans tout cela, c'est que Cédric Klapisch se prend au sérieux...
Une comédie ? une histoire simple ? Non, les conflits et les rapports de domination entre les hommes, le combat des idéologies, toute la vie de l'humanité à l'échelle d'un magazin. Humour et profondeur aussi bien mélangé, c'est grand.
Premier long-métrage pour Cédric Klapisch (Le Péril jeune - 1994 & L'Auberge Espagnole - 2002) qui nous dévoile la vie d'un grand magasin parisien.
L’idée était sympathique au premier abord (s’imaginer en plein cœur de La Samaritaine, véritable fourmilière où il était possible de trouver de tout, au travers de ses innombrables rayonnages : électroménager, bricolage, jouer, maison, literie, mode, …), des magasins comme on en voit de moins en moins aujourd’hui.
C’était intéressant sur le papier, mais encore faut-il que l’idée tienne sur la durée, ce qui est loin d’être le cas. C’est drôle, le film oscille entre le documentaire et la fiction burlesque, mais au final, le film brasse beaucoup de vent. Le casting y est pour beaucoup dans la réussite du film, néanmoins, un moyen-métrage aurait sans doute été plus judicieux.
Une visions humoristique, caustique et même souvent amère du monde du travail dans un microcosme particulier. De nombreuses petits scènettes assez bien conçues. On ne rigole pas tout le temps mais la vision est juste telle le silence dans les grandes galeries !!!!
Sur un tel sujet, il y avait beaucoup plus malin à faire. Hormis une fin insoupçonnée, le film n'est qu'un empilement de clichés, de personnages plus ou moins délirants dans des situations plus ou moins crédibles.
J'aime ce premier long métrage de Klapish. Pleins de personnages tous avec leur particularité et leur sensibilité et qui ensemble forme un tout dans un grand magasin parisien. Il y a un côté Altman dans ce film et un charme à la française en même temps. Le casting est parfait et on rigole beaucoup. Déjà vu plusieurs fois mais plaisir assumée à chaque vision.
Revendication sociale et idéaux de gauche, Cédric Klapisch pose les jalons de ce qui sera le maître-mot de sa filmographie. Fabrice Luchini en opérateur de la bien faisance, ce dit qu'avec un peu de bon sens et du savoir vivre humain, une entreprise peut tourner comme une horloge. Oui, mais face au système capitalistique, en vain. Le film est de 1991, ce qui paraît une science exacte aujourd'hui n'était pas surement évident il y a 25ans. Le film n'use que de ce rapport, sans personnage éclaireur, des pions pour ainsi dire, qui traduisent bien ce que nous sommes. Engagé et prometteur.
Premier long-métrage de Cedric Klapisch et premier film choral (qui deviendra un de ses genres de prédilection avec les très bon Paris et la trilogie de l'Auberge Espagnole et le sympathique Chacun cherche son chat), Riens du tout raconte la vie au sein d'un grand magasin qui a un an pour remonter la pente sous peine d'être racheté. Ce premier film, s'il n'a pas la maîtrise surtout au niveau scénaristique, des autres films sus-nommé de Klapisch, est surtout un bel exercice de réalisation et de direction d'acteur. L'histoire est moins intéressante par contre et consiste plutôt en de petits scénettes plus ou moins réussies et avec plus ou moins de liant, qu'à un véritable scénario consistant. De ce fait, un certain nombre de longueurs plombent un peu le rythme du film. Premier film pas déplaisant mais au scénario trop peu consistant pour être véritablement passionnant. Klapisch fera mieux par la suite avec le Péril Jeune, devenu culte.
Un premier long métrage qui illustre déjà le goût de Klapisch pour les films choraux, où plusieurs personnages virevoltent devant sa caméra dans une démonstration sociale qui fourmille de petits détails. Ici, la vie dans les grands magasins est joliment décrite, certes de façon un peu légère et avec une écriture encore un peu trop tendre, mais qui montre déjà de belles dispositions pour l'avenir. Un tel foisonnement de personnages donne par moments l'impression d'un joyeux bordel sans réelle direction prise, la fin étant entre guillemets inéluctable, mais indéniablement on sent un cinéaste qui naît.
Premier long métrage de Klapish qui pose déjà bon nombre de thèmes récurrents dans ses films et une maîtrise du naturel dans le jeu de ses acteurs inégalable. Luchini tout simplement remarquable dans un rôle loin de ses habitudes extravagantes. Une perle.
Première oeuvre sympathique de Cédric Klapisch qui impose directement ce qui fera durant la quasi-totalité de ses oeuvres : La comédie sociale. Celle-ci est plutôt réussite mais l'ambition n'est malheureusement pas présente.
Un film choral, social, qui dresse un portrait drôle et satirique de la politique d'entreprise, de la gestin d'un groupe, de la stratégie marketing. Tous les personnages ont un côté attachant et des défauts propres. Un film original, avec des scènes comiques et des situations bien trouvées et bien observées.
Avec son premier long métrage, Klapisch frappe fort. Sur un thème peu traité par le cinéma français (le monde du travail) et souvent mal-traité, il a su trouver un angle parfait : la vie d’un grand magasin au prise avec le mirage du management humaniste et de la bienfaisance de la communication. Un regard d’un PDG (Luchini) sur les conflits de ses salariés, entre belles paroles et cynisme toute patronale. On reconnaît là le talent d’écriture de Jackie Berroyer qui a co-signé le scénario.
kaplisch organise la vie d'un grand magasin commue un ballet, plus ou moins discordant. Une trentaine d'employés d'un grand magasin parisien, d'abord silhouette, puis prenant du relief.C'est burlesque et fin, drole et grincant, le tout filmé avec bienveillance.
Premier film de Klapisch qui brosse, à travers plusieurs personnages, le portrait du monde du travail en pleine mutation. Une comédie burlesque sympathique mais très inégale en raison d'un scénario assez creux.