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Thomas Roavina
24 abonnés
348 critiques
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2,5
Publiée le 10 mars 2007
"La Sirène du Mississippi" est un film symphatique, agréable et surtout trés beau à plusieurs niveaux. Tout d'abord, esthétiquement le film est une réussite, il nous délivre de trés belles images, bien éclairées avec des décors simples mais jolies. Attention, "La Sirène" n'est pas un défilée de cartes postales car chaques plans on un sens et trouvent une justification à cette beauté accordée. L'amour qui unie nos protagonistes fait rire, inquiète, Truffaut aime les femmes et nous le fait partager. L'amour est quelque chose qui l'intrigue et il nous le fait aussi partager, mais ce partage est elle une réussite ? Je ne crois pas non. L'intrigue y est pour beaucoup car l'aventure est un peu trop forcé, des scènes improbables viennent s'incruster même si cela est fait exprés, l'ensemble convaincant nuie à ces facilités qui sont alors vu comme des erreurs. Le film tient surtout par l'interprétation de Belmondo qui porte le film sur ses épaules grâce à une aisance et des talents d'acrobates qui rende le film un peu plus distrayant. La beauté de Deneuve est fascinante, dommage que son jeu en sois gâché car elle sert de mannequins fragile. "La Sirène du Mississippi" est un beau film, mais pas aussi attachant que l'on aurait espéré.
C'est pas un mauvais film, il y avait du bon, mais si vous n'êtes pas fan de truffaut ou de hitchcock ou encore que vous aimez les films crédibles, bien ficelés, passez votre chemin.
Un très beau film signé François Truffaud. Il met en scène une magnifique histoire d'amour, magnifique car passionnée... et cruelle aussi. On sent le souffle de la Nouvelle Vague dans la réalisation de Truffaud, impeccable de maitrise. Mais surtout, le meilleur du film réside dans les interprétations de Catherine Deneuve et de Belmondo tout simplement sublimes toutes les deux. - on aura beau dire mais Belmondo dans les années 60 c'était vraiment du très très grand- . Enfin, comment parler de ce film sans évoquer la photo soignée ainsi que la musique prenante de Antoine Duhamel. Un très gand film.
Ce film a une dimension nostalgique et constitue un documentaire de valeur pour les habitants de la RéunioN , il a une dimension nostalgique qui est indéniable cest émouvant de revoir ses images anciennes cependant la première partie du film est dynamique et pleine de retournement de situation mais la deuxième partie est terriblement ennuyeuse avec des discours pseudos poétique de ce qui doit être la représentation des années 60 d’une relation toxique, la fin est laborieuse et pleine d’insatisfaction pour le spectateur
Poème sur l'amour fou orchestré par un cinéaste fou amoureux de sa comédienne. Un chef d'oeuvre absolu qui souffle le chaud et le froid, parfois dans une même séquence.
Un film policier magistral et ambigü (jusque dans sa fin) où Catherine Deneuve excelle en femme fatale trouble et glaçante. Elle semble tout droit sortie de "Marnie" ou de "Vertigo" et n'a rien à envier à ses homologues hitchcockiennes. Si, comme le rappelle un des personnages, "les hommes préfèrent les blondes", "La Sirène du Mississippi" laisse supposer qu'il faut aussi s'en méfier...
intéressant pour l'esprit années 70, le couple Deneuve Belmondo fonctionne bien mais l'histoire entre Bonny and Clyde et road movie à la française est assez tordue puis la fin laisse un goût d inachevé
La Sirène du Mississippi n'est ni une franche déception ni une surprise extraordinaire car ma curiosité pour ce film de François Truffaud (sorti en 1969), au titre et aux acteurs séduisants, était très grande. La toute première partie est d'une platitude, voir d'une atonie monumentale qui décourage à de nombreuses reprises avant que le spectateur ne découvre très vite que La Sirène du Mississippi s'engage dans une direction plutôt étroite et complexe où la passion étrange et ambigüe des deux protagonistes est l'organe principal d'un récit au ton terriblement languissant mais recélant de multiples zones curieuses, à l'attrait étonnamment magnétique au fil que l'histoire progresse. Belmondo se distingue par un jeu moins théâtral et plus en retenu, plus en profondeur qu'à l'accoutumée où il se tourne les sangs pour une De Neuve qui semble parfaitement cristallisé la femme fragile, irrésistible, clairement indéchiffrable. Si l'histoire accumule les invraisemblances et suscite de nombreuses interrogations sans que notre lanterne soit vraiment éclairée, c'est aussi sûrement parce que l'on assiste au cauchemar éveillé d'un homme qui malgré l'imminence de la mort aurait continué à idéaliser l'image d'un amour fou, acharné, aveuglant mais intarissable. Pour tout ceux qui voudront regarder La Sirène du Mississippi, il faudra faire preuve d'une certaine indulgence et surtout patience.
Un demi-siècle nous sépare de ce film. Les dialogues récités, monocordes, typiques du cinéma de Truffaut, signent aussi une époque qui appartient désormais à l'histoire du cinéma français. La survivante Catherine Deneuve a su traverser le siècle sans rien changer de son jeu impassible et de son débit précipité si caractéristique. A regarder comme une oeuvre vintage au scénario simplet qui fleure bon les années 70.
Un vrai petit chef d'oeuvre, avec une magnifique Catherine Deneuve et un excellent Belmondo. Romantique, mystérieux, charnel, du suspens...tout y est pour passer un super moment cinématographique.
Film à suspense, histoire d'amour, déception et surprise, un duo de choc (Belmondo/Deneuve) et un réalisateur de génie (Truffault) dans une film (pleins de voyages et de péripéties) qu'on ne regrette pas de voir.
Hitchcock, Renoir, Truffaut ? Le mieux c'eût été 100% Truffaut. C'est là qu'il est le meilleur, dans une chronique douce-amère de la vie en France, une sorte d'Ozou français. Un "à la manière d'Hitchcock" cela ne peut pas être génial. Le maître voulait faire un film avec Deneuve. Tout à fait son genre. Après tout, Tippi Hedren, Eva Maria Saint, Kim Novak, n'étaient pas meilleures actrices. Et puis, une fois doublée, sa mauvaise diction et son débit trop rapide seraient passés à la trappe. Belmondo, bien sapé, élégant, aurait pu faire un autre Cary Grant. Maintenant, je voudrais conclure à la manière de Gala. Ce film est sorti le 18 juin 1969. Un intervenant dit qu'alors Bébel était dans les bras d'Ursula Andress. De 1965 à 1967, Deneuve a conclu un improbable mariage avec un photographe anglais. Or, à cette époque là, votre serviteur allait au cinoche rue des Cévennes. Etait-ce au printemps 1969? Je me suis retrouvé assis juste derrière le couple Truffaut-Deneuve. Oublié le David Bailey! Je dois reconnaître que la Catherine était une belle plante. Comme Ursula Andress ou Laura Antonelli; dans un autre genre ...