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rayonvert
21 abonnés
253 critiques
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4,0
Publiée le 13 avril 2009
Très beau film d'amour à l'interprétation remarquable. L'ambiance distillée tout au long du film est oppressante et très prenante. on ne sait jamais vraiment ce que pensent les deux amants. L'aime t' elle vraiment? Et lui qu'en est-il? Peut être se persuade t-il qu'il l'aime. bref un film de faux semblant dans une mise en scène très nouvelle vague. Passionnant.
Un des films de Francois Truffaut les moins célèbres, et pourtant, il est tres bon ! Le tandem Catherine Deneuve/Jean-Paul Belmondo enflamme littéralement la pellicule, un couple sensuel, puissant, émouvant, classe... Exactement ce dont avait besoin cette étrange histoire de disparition, de complot, de meurtre... Un scenario tres bien ficelé, faisant se dérouler une histoire digne d'un Hitchcock (d'ailleurs ce film fait vraiment beaucoup penser a "Sueurs Froides" !), du suspens, des rebondissement, et bien sur beaucoup de mystere et d'émotions ! Un tres beau film.
Un film bien tristounet, et au manque de rythme flagrant. Pourtant tiré d’un polar de William Irish, mais le scénario est peu élaboré, beaucoup de temps mort. Les dialogues sont mal ciselés, les quelques monologues ou tirades de Belmondo ou de Deneuve sur le sens de la vie, la fatalité et le hasard, l’amour, l’argent sont plutôt mal écrit, malgré un effort certain pour donner du poids au film, un coté littéraire, mais c’est loupé. Le couple de star s’en sort moyennement, Deneuve est superbe surtout dans la 2eme parie , magnifiquement mis en valeur, Belmondo joue du Bébel, parfois pas mal, parfois à côté de la plaque. Reste les très beaux paysages de l’île de la réunion dans la 1ere partie et le dernier quart d’heure superbe dans les montagnes alpines enneigées. Un film de Truffaut bien faible, mineur dans son œuvre, et qui a mal vieillit.
Il y a des films, qui en plus ou au-delà de leur valeur intrinsèque, peuvent prendre une importance personnelle majeure. C’est le cas de ce film, qui m’a suivi toute ma vie. A un moment de ma vie de jeune adulte où je pensais surtout à moi-même, il m’a montré brillamment l’importance de l’amour, même un amour maudit. Film magnifique.
Le film de Truffaut qui nous fait bien penser au "Vertigo" de Hitchock est réussi grâce à la gracieuse Deneuve et au charismatique Belmondo. Mais le film, parfois, ne saisit pas sa chance d'émerveiller le spectateur par ce scénario banal. L'image de la sirène est, cependant, bien exposé : Une traitresse et une empoisonneuse. Mais sa provenance du Mississipi explique t elle sa bonté et son humanité durant le film ? La question restera sans réponse.
Dommage, le couple Belmondo-Deneuve ca donne très envie sur le papier. Mais malheureusement le scénario n'est pas à la hauteur et l'on s'ennuie vite. Il y a trop de longueurs.
François Truffaut porte à l’écran Waltz into darkness, un roman à suspense de William Irish. Dans cette adaptation libre, le chef de file de la Nouvelle Vague française privilégie le drame passionnel romancé sur une trame policière allégée au détriment du suspense. Le générique de début de La sirène du Mississipi est composé de petites annonces de rencontre. Certaines sont lues simultanément à haute voix ce qui créé une certaine cacophonie. Cette introduction se révèle prémonitoire aux fausses descriptions (les petites annonces de rencontre) et aux malentendus (cacophonie) associés déclinés par le film. La première partie de La sirène du Mississipi convainc. Puis, assez rapidement, le récit s’étiole et se réduit comme La peau de chagrin référencée en fin de métrage. Le film cumule ainsi quelques scènes maladroites ou inutiles, des paraboles tracées à gros traits et des répliques qui relèvent de poncifs ou de banalités. François Truffaut emprunte à plusieurs reprises à Jean-Luc Godard (Pierrot le fou, Masculin féminin) mais la grammaire godardienne n’entre jamais en osmose avec le récit. Le film témoigne de la passion de son auteur pour Catherine Deneuve : « Ta beauté est une souffrance. C’est une joie et une souffrance. » dit Louis à Julie. Dix ans plus tard, dans Le dernier métro, Gérard Depardieu soufflera cette même réplique à Catherine Deneuve.
4 511 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 6 mai 2021
J'essaie de trouver quelque chose de positif dans La Sirène du Mississipi. Le mieux que je puisse faire est de dire que Truffaut voulait faire un film aussi fastidieux, douloureux, puéril, ennuyeux illogique et sans cervelle qui décrit l'expérience de l'amour. Si c'était son but alors il a réussi mais la solution à son exercice est vraiment une corvée à regarder. Il y a une scène qui mériterait une parodie quand Belmondo compare les traits du visage de Deneuve à ceux d'un paysage. Pendant tout ce temps je n'ai pensé qu'à un glacier ou une banquise et a deux pêcheurs solitaires portant des surplus de l'armée sur un lac gelé du Minnesota. Le seul autre point intéressant est la résurrection de la théorie du déterminisme climatique de Bouffon. Les tropiques sont présentés comme le paradis et les choses se dégradent progressivement à mesure qu'elles se refroidissent c'était plutôt assez drôle...
La première partie, à la Réunion, n'est pas désagréable avec une influence hitchcockien dans l'atmosphère du récit. Au bout d'une grosse demi-heure, le film prend une autre tournure et fini par ressembler à une histoire d'amour fou mélo-dramatique, genre dont je ne suis pas vraiment client. Cela dit le film reste intéressant grâce à la mise en scène de Truffaut (truffée de réfèrences à Hitchcock, certaines peut-être inconsciemment, le réalisateur sortant de son livre d'entretien avec Alfred). Grâce à son duo d'acteurs aussi, qui porte quasiment tout le film. On parle souvent de Belmondo pour son contre-emploi mais Deneuve en femme fatale est très bien également.
Avec ces deux acteurs, on s'étonne qu'ils jouent un peu les naïfs et les perdants. spoiler: Il s'agit d'un perdant, victime d'une arnaque qui tombe amoureux de l'escroc après avoir découvert que l'escroc a lui-même été victime d'une arnaque. Ils deviennent amoureux l'un de l'autre mais continuent d'empirer les choses par leurs fautes. Cela dégénère autant que possible, mais ils restent accrochés l'un à l'autre. Même la fin est un peu choquante et se termine de manière ironique.
Dur de deviner comment cette histoire se développerait. Truffaut parvient à nous faire croire que c'est possible et que deux perdants pourraient réellement s'aimer, peu importe la façon dont ils se connectent et à quel point leurs comportements peuvent être mauvais.
Un film réalisé par François Truffaut en 1969 qui avait les moyens financiers necessaires pour faire une belle œuvre avec de somptueuses images qui rendent le visionnage agréable que ce soit sur l'île de la Réunion, à Aix en Provence ou Lyon sur diverses saisons. L'atout de ce long métrage est le duo glamour à l'affiche avec Jean-Paul Belmondo et Catherine Deneuve, le premier à un rôle peu habituel à contre emploi d'un homme riche possédant une société qui correspond avec la seconde sur petite annonce pour se marier, sauf que cette dernière se fait la mâle une fois la fortune partagée. Il la retrouve mais se laissera possede par cette femme par amour. Ce long métrage a connu un échec lors de sa sortie en salles à cause du personnage de Belmondo sous l'emprise de Deneuve ne collant pas à l'image de Bebel, c'est dommage. François Truffaut signe un très bon et beau film. Bon, je dois avouer qu'il faut bien tendre l'oreille quand Catherine Deneuve parle mais elle est pas mal dans son jeu d'actrice. L'ensemble se suit passionnément.
Je ne sais pas pourquoi mais pour moi "la siréne du Mississipi" est un classique vu au moins une dizaine de fois. J'ai lu des critiques trouvant le film mou et trop mielleux, personnellement je trouve que ce thriller romantique signé Truffaut et réunissant Belmondo et Deneuve est surperbe de bout en bout. C'est vrai que la fin est un peu gnan gnan car Truffaut, contrairement au reste du film, y met 95% d'amour pour 5% de trame policière, mais l'ensemble est vraiment bon et Jean Paul Belmondo y sort de ses habituels rôles de flic solitaire et cogneur. 4 / 5
Si elle n'est manifestement pas un Truffaut majeur, cette « Sirène du Mississippi » n'en garde pas moins quelques belle qualités. Une élégance, un rythme vient en effet lui apporter quelque chose d'étrange, à l'image de cette relation très complexe unissant les deux amants, joués de manière plutôt convaincante par Jean-Paul Belmondo et surtout Catherine Deneuve, ici au sommet de sa grâce et de son élégance. On a beau ne pas être totalement fasciné, l'oeuvre n'en reste pas moins intrigante et plaisante du début à la fin, d'autant qu'un Truffaut mineur reste toujours plus intéressant que le tout-venant. Attachant.