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    Une semaine de vacances
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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    39 abonnés 2 422 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 août 2024
    "Une semaine de vacances" aborde le blues de l'enseignant, le passage à vide d'une professeure de collège que son investissement et sa générosité conduisent parfois au découragement ou à un sentiment de culpabilité. En quelque sorte, Bertrand Tavernier rend hommage à un métier difficile, peut-être sous estimé en ce début des années 80, et aux personnels qui le servent avec intégrité.
    Nathalie Baye incarne avec une vraie sensibilité et avec sincérité cette jeune enseignante à la fois exaltée par sa mission mais trop consciente des limites de son influence sur les élèves. Son personnage se fait ainsi le porte-parole des généralités -qui ne signifient pas lieux communs- que le système scolaire inspire au cinéaste.
    Au-delà du propos social qui évoque la famille éducative -le prof, l'élève, le parent d'élève- et dont on peut dire toutefois que la portée est modeste, sans doute réductrice, il y a l'humanité touchante de Laurence et ses questionnements. Autour de Nathalie Baye circulent des figures secondaires sympathiques (Gérard Lanvin en compagnon délaissé mais compréhensif, Galabru en ancien élève qui se souvient). La qualité de la photographie et quelques jolies métaphores ajoutent un supplément d'élégance au récit.
    Alain D.
    Alain D.

    598 abonnés 3 290 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2024
    Ce Drame, dirigé par Bertrand Tavernier, nous conte l'histoire de Laurence, une jeune femme de 31 ans prof de français en burn-out professionnel, et en plein désert affectif.
    Le film nous propose une suite de scènes sans objectifs définis, avec un montage désolant coupant brutalement des séquences sur le point de devenir intéressantes. Desservit par un scenario minimaliste et un rythme très lent, le film nous impose en prime la détresse de Laurence qui finit presque par nous déprimer s'il n'y avait pas les intermèdes musicaux d'Eddy Mitchell.
    Heureusement le film bénéficie de bons dialogues et d'un casting très riche. Outre la belle participation de Philippe Noiret, il nous offre les belles prestations de Gérard Lanvin, d'un génial Michel Galabru qui bénéficie de superbes textes, et bien sur une très belle et efficace Nathalie Baye.
    Max Rss
    Max Rss

    201 abonnés 1 779 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2024
    Voilà un film qui, sur le papier, avait absolument tout pour ennuyer celui ou celle qui le regarde. Et pourtant, ça n'est jamais le cas. Beaucoup de personnes aujourd'hui constatent que notre Éducation Nationale (du moins, le secteur public) est malade et pensent que ce problème est vieux d'une vingtaine d'années. Or, on voit très clairement ici que ça n'est pas le cas. Le mal trouve ses racines à la fin des années 70. Même si ça n'est jamais évoqué ici (puisque l'on suit une jeune professeure de Français travaillant dans un CES (en 1980, ça n'existait déjà plus)), le système éducatif français a été mis à mort (il n'y a pas d'autres mots) en 1977 par la mise en place du collège unique. En résultent des problèmes toujours actuels et qui n'ont fait que s'aggraver depuis : classes surchargées, professeurs dépassés, programmes scolaires affaiblis et j'en passe. Quant aux élèves, ils furent les premières victimes. Ceux qui étaient en galère ont été condamnés à rester sur le bord de la route. Il y a d'ailleurs un passage intéressant pour illustrer ça. On entend Laurence Cuers dire, en substance, que, depuis 3 ou 4 ans, plus le temps avance, plus les élèves sont nuls, ce à quoi il lui est répondu : "ça n'est peut-être pas eux, peut-être pas vous, mais peut-être ce qu'il y a autour". Bingo ! En 1980, la France était déjà au bord du gouffre, socialement parlant mais surtout économiquement parlant. Le tissu industriel se désagrégeait inéxorablement et le chômage de masse était bien implanté. Pensez donc : en 1979, il y avait déjà plus d'un million de chômeurs. Cuers se retrouven donc face à des élèves qui n'ont absolument aucune confiance en l'avenir, qui, avant même d'entrer dans la vie active n'ont aucun espoir, ou si peu. Plus qu'un film portant sur les questions et doutes d'une femme, cette "Semaine de vacances" est un pur film social. Brossant le portrait (très alarmant) d'un pays et de sa société au bors du gouffre et qui depuis plus de 40 ans, n'a fait que tomber dedans chaque jours un peu plus. Selon moi, une seule chose ici ne va pas : les motivations de Laurence (jouée par Nathalie Baye) restent très floues. On a du mal à s'attacher à elle. Ce qui serait suffisant pour justifier une note plus basse mais, la toile de fond sociale est si effrayant et surtout si actuelle qu'on en oublie cet accroc.
    Pascal
    Pascal

    162 abonnés 1 685 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 avril 2023
    " une semaine..." est loin d'etre un des opus les plus connus de la filmographie de B.Tavernier. Sorte de portrait de son auteur ( ici un professeur de francais, nous sommes en 1980, doute de l'utilite de son metier), c'est au final une reussite.

    A partir d'un scenario minimaliste, ( une semaine de conge maladie, permet a un.professeur de faire le point sur elle meme), c est une suite de rencontres, d'echanges informels avec son compagnon, une collegue, ses parents, un parent d'eleve, un ami de celui ci...

    Il faut reconnaitre que la premiere partie est sans doute la meilleure de ce film qui malheureusement fait tout de meme, un peu, du surplace dans sa seconde partie.

    Le point faible de " une semaine..." repose essentiellement sur des dialogues parfois un peu plat.

    Par contre, certaines scenes sont particulierement reussies ( celles avec Michel Galabru- exceptionnel -sont sans doute les plus fortes de l'ensemble).

    Nathalie Baye parvient a faire passer le climat interieur de son personnage. Gerard Lanvin a dit que ce film etait son meilleur souvenir de tournage et le cineaste a fait etat de sa satisfaction a l'egard de la prestation de l'acteur. Ce sont pourtant les scenes ou il intervient qui me paraissent les plus faibles.

    Tavernier reviendra deux decennies plus tard sur le monde enseignant dans " c'est arrive demain" (99).
    couchawa
    couchawa

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2023
    Je trouve les thèmes abordés très contemporains : le problème des profs sont les mêmes qu aujourd'hui, la peur de l'enfantement chez les trentenaires, je l entends tous les jours,
    et enfin la séparation avec ces parents vieillissants, me parle personnellement, la culpabilité de laisser seul et notre impuissance, notre égoïsme.
    Ce film est un constat de la nouvelle société moderne qui se met en place.
    J ai beaucoup aimer.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 176 abonnés 5 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2023
    Y-a-t-il un film pour toutes les situations de la vie de chacun ?
    C’est étonnant comme ce film résonne en moi précisément à cette époque de ma vie.
    Le film ébauche les doutes et l’inquiétude de la femme sur son avenir dans l’enseignement.
    C’est un film intimiste en quelque sorte, un portrait et la remise en question sous forme de dialogues très intéressants.
    Un petit constat de l’état de l’école des années 80. Que diraient-ils de l’école d’aujourd’hui? 45 ans après……
    Noiret dans une conversation réagit aux désillusions de l’enseignante qui « n’y arrive plus »: « c’est moi, ce sont les élèves ? »
    -C’est peut-être pas eux.
    -C’est peut-être pas vous
    -C’est peut-être autour….

    Quelle vision juste d’une société toujours en mouvement pour le meilleur et pour le pire.
    Je finirai en évoquant aussi cette peur que les autres ont du changement.
    Elle est seule dans sa tristesse et son questionnement et elle rêve qu’on abonde dans son sens.
    Oui, vas-y, ose faire ce que tu envie. Ose le changement.
    Va-t-elle le faire à la fin?
    Je laisse la réponse à cette question aux futurs spectateurs de ce beau film.
    Hotinhere
    Hotinhere

    566 abonnés 4 983 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 septembre 2022
    Portrait intimiste sensible mais très ennuyant d'une jeune prof en pleine crise existentielle, porté par l'interprétation touchante de Nathalie Baye.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    161 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2022
    "Une semaine de vacances", film de Bertrand Tavernier sorti en 1980.
    Hiver 1980. Un scénario intimiste, introspectif inspiré de " Je suis comme une truie qui doute" de Claude Duneton ( 1976).
    Avec Nathalie Baye, Gérard Lanvin, Michel Galabru, Philippe Léotard, Jean Dasté, Philippe Noiret.
    B.O d'Eddy Mitchel. De magnifiques vues de Lyon. Belle réalisation. Bon dialogues. Un beau film.
    pierrre s.
    pierrre s.

    439 abonnés 3 310 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2024
    Une fois encore Bertrand Tavernier vise juste, et réalise un film de grande qualité. Les dialogues sont empreints de vérité et nous sont servis par de grands acteurs, notamment Michel Gababru qui livre une prestation d'une grande justesse. A noter la sympathique BO d'Eddy Mitchell.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 863 abonnés 12 460 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2018
    Encore un excellent film de Bertrand Tavernier! 1978, c'ètait l'annèe de la femme ; 1979, celle de l'enfant et 1980 celle du retour du prof « sadique » [...] Une semaine de repos pour Nathalie Baye qui joue un professeur dans un CES de Lyon, ville de coeur au rèalisateur! Une semaine de plus dans l'enseignement et elle n'aurait pas eu la force de sortir sa voiture du garage! Un prof qui sèche un cour, c'est formidable dixit Michel Galabru! En fait pendant cette semaine, elle va ressasser tous ses petits ennuis de la vie et les raisons de son dèsespoir! Dès lors, pourquoi resterait-on de bois devant cette très belle chronique intimiste ? La mise en scène est remarquable, les dialogues brillants, mais il y a surtout une Nathalie Baye comme on l'aime (« On n'a tous quelque chose de très et de pas très » ). Car dans la vie c'est le bonheur qui compte, le reste on s'en fout! Avec la participation de Philippe Lèotard et Philippe Noiret! Blagues foireuses de Gèrard Lanvin et chansons magnifiques d'Eddy Mitchell (« La dernière sèance » , entre-autres)...
    bellini 2
    bellini 2

    6 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mai 2016
    Après les espoirs des années 70, le désenchantement. Et cela commence par les élèves...Les acteurs sont parfaits et tavernier n'est pas mal
    Alain69
    Alain69

    4 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2012
    Si Coup de torchon ou Que la fête commence sont des symphonies en ton majeur, Une semaine de vacances est une fugue en ton mineur. Finesse de la réalisation pour coller à l'âme de Laurence Cuers. Finesse de l'utilisation des décors urbains de Lyon dans la brume hivernale - rarement un cinéaste aura bénéficié du sublime d'un tel décor et su l'utiliser aussi délicatement. Délicatesse du jeu de Nathalie Baye et de Michel Galabru, tous deux au sommet de leur art.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    135 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 août 2011
    PROF. On s'ennuit ferme en classe, et on fait rien d'excitant pendant les vacances. Voila le programme de la rentré pour Bertrand Tavernier.
    Freaks101
    Freaks101

    151 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 juin 2011
    Le blues, les doutes et la dépression d’une jeune prof de français (Nathalie Baye) au début des années 80. Morosité et grisaille, Tavernier capte bien l’air du temps de ce début de décennie qui voit la fin des utopies. Hélas tout cela est loin d’être palpitant, « Entre les murs » à côté c’est du Michael Bay.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 mai 2011
    Un film avec des flashbacks qui ne sont jamais annoncés comme tel et qui nous oblige à être attentifs peut-être pour compenser la lenteur.
    Les femmes sont plus matures et plus cultivées que les hommes et se cherchent, les hommes Lanvin et Galabru en tête malgré leurs airs "couillons" nous livrent des réflexions assez profondes. Du Tavernier, du bon Tavernier. Le Lyon du début des années 80 en bonus.
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