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Yannickcinéphile
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3,0
Publiée le 14 novembre 2017
Darkside est un film à sketch, comme il y en a eu énormément à l’époque. Ici, l’intérêt, enfin la curiosité vient surtout de son casting, plein de vedettes en devenir, mais l’ensemble est un honorable divertissement malgré tout. Ok, ce qui joint les histoires est assez faible, pour ne pas dire inutile, malgré la présence de la charmante Déborah Harry. Le gamin joue mal, et c’est le cas globalement de tous les acteurs de seconds rôles (de tous ceux qui n’ont pas percé pour faire simple). Souvent les histoires de ce genre de films à sketch sont assez inégales, ici elles sont assez proches niveau qualité. Scénaristiquement ce n’est pas top, c’est vrai. Les chutes sont prévisibles, les histoires sont un peu faciles, et franchement je n’ai pas été enthousiasmé par les scénarii, faiblard. C’est le point faible de Darkside. C’est, sur le plan du scénario, trois épisodes de Chair de poule mis bout à bout. Visuellement, c’est assez daté aussi, mais il y a de vraies qualités formelles et c’est là que Darkside sort du lot. Si le premier sketch est assez gentillet, les deux suivants disposent de décors et d’une ambiance vraiment réussis, surtout le dernier qui est très noir, très sombre, ténébreux. C’est le plus réussi formellement, même si le deuxième est aussi très honnête. Si Darkside n’est pas très sanglant (le dernier film restant le plus violent), néanmoins il saura susciter l’effroi qu’il faut aux personnes sensibles, et l’esthétique aujourd’hui rétro du métrage accentue encore la dimension triste et morne de la fin. Franchement, c’est pas mal pour 3.5 millions de budget. Le casting est aussi une réussite. Si le premier film bénéficie du plus solide (Buscemi, Slater, Moore), j’ai trouvé que les deux films suivants étaient finalement plus costauds, en bénéficiant d’acteurs certes moins connus, mais plus expérimentés à l’époque. Remar est excellent dans le dernier sketch, et dans le deuxième Johansen est mémorable en tueur méthodique. Chacun apporte un peu de fonds à cette série de films qui, tout en étant visuellement sympa, manque quand même nettement d’écriture. Mon opinion finale est donc un peu partagée, mais globalement positive. Darkside n’est pas un chef-d’œuvre (il n’y a pas vraiment de films à sketchs géniaux), mais c’est divertissant, et gentiment rétro. 3
Une anthologie de l'horreur tombé dans l'oubli, qui a néanmoins, gagné un prix à Avoriaz, 3 histoires se succèdent de qualité relatives, la première avec sa momie, m'avait marqué étant jeune, tant elle me terrifiait, la deuxième avec cette histoire de tueur à gage embauché pour tuer un chat, dans un manoir seul, est le plus efficace, le chat au premier abord mignon et inoffensif, apparait bien vite plus retors que le tueur à gage lui même, auquel peu à peu on ressent de la peine. Quant à la troisième histoire, c'est plus le tragique qui l'emporte, ça reste gore, et violent mais la fin est la plus bouleversante du film. Adapté d'une série, qui n'a pas marqué les mémoires, ce film est une des meilleures anthologies que j'ai pu avoir l'occasion de voir, certes elle ne joue pas dans la même cour que les contes de la Crypte mais elle n'a pas à rougir de la comparaison.
Les films à sketch ça n’a jamais été mon truc. L’avantage de celui-ci, c’est que les films sont liés entre eux par un récit assez sympa: un jeune garçon doit raconter des histoires à sa geôlière cannibale pour retarder le moment fatidique de son trépas. Le premier conte, un récit de momie tueuse pas très original, est sauvé par un casting 3 étoiles: Christian Slater, Steve Buscemi et Julianne Moore. L’histoire du chat démoniaque est plus sombre mais manque cruellement de fond. Enfin, le dernier court métrage, sorte de parabole horrifique sur l’amour, est un peu plus subtil mais pas passionnant pour autant.
Un film à sketchs qui souffre de sa comparaison avec l'excellent "creepshow", ici on a le droit à trois histoires assez inégales mais quelques peu originales. Rien de bien exceptionnel mais un gros divertissement horrifique aux effets réussis et au casting qui a vraiment de la gueule.
Ce film fait pensé à creepshow ou au conte de la crypte de part ses histoires. Mais j'ai trouvé les histoires un peu "bidon" (une momie tueuse,un chat noit tueur,un monstre tueur lol) Toutefois,la trame des histoires restent correctes.
Comédie horrifique et fantastique, réalisée par John Harrison, Darkside : Les Contes De La Nuit Noire est un long-métrage qualitatif dérivé de la série télévisée Histoires De L'Autre Monde. L'histoire est une anthologie réunissant trois contes horrifiques ayant pour fil rouge un petit garçon les contant afin d'éviter d'être mangé par une cannibale. Cette lecture nous plonge donc à tour de rôle dans trois récits. Le premier où une momie ressuscitée se venge. Le deuxième où un chat noir maléfique se retrouve traqué par un tueur en série. Enfin, le troisième parle d'un pacte conclu entre un monstre ailé et un artiste paumé. Le premier segment, provenant de la nouvelle Lot.249 de l'auteur Arthur Conan Doyle, est assez classique mais efficace. Le deuxième, adapté d'une nouvelle de Stephen King, est beaucoup plus atypique et particulièrement prenant, alors que le dernier, écrit par George Romero, est lui moins intéressant, même si sa fin réhausse son intérêt. Ces trois segments ont une durée à peu près similaire d'environ trente minutes et forment un tout plaisant à visionner pendant une heure et demie. Le ton, mêlant horreur et comédie, fonctionne bien en trouvant un bon équilibre. On assiste à quelques scènes bien gores et violentes mais toujours sous un fond humoristique qui désamorce un petit peu ces situations. L'ensemble est porté par des personnages appréciables, interprétés par une distribution comportant Deborah Harry et Matthew Lawrence qui nous font vivre ces sordides fictions. Dans le premier segment, on retiendra surtout les visages de Christian Slater, Steve Buscemi et Julianne Moore qui fait ses premiers pas sur grand écran. Le deuxième met en scène David Johansen, William Hickey et Alice Drummond. Quand au dernier, on retrouve James Remar, Rae Dawn Chong et Robert Klein. Tous ces individus entretiennent des rapports basés sur la peur et la tension. Des échanges soutenus par des dialogues de bonne facture. Sur la forme, la réalisation du cinéaste américain s'avère franchement bonne, notamment dans le deuxième segment qui bénéficie d'une mise en scène particulièrement soignée. L'esthétique change dans chaque histoire et s'avère toujours en adéquation avec le propos. Il en va de même pour les effets spéciaux vraiment réussis et qui donnent lieu à certaines séquences angoissantes. Seul regret sur le plan formel, quelques transitions peu inspirées. Ce visuel de qualité est en plus accompagné par une b.o. aux compositions parfaitement dans le ton, même si on ne retiendra pas ses notes au-delà de ses fins. En conclusion, Darkside : Les Contes De La Nuit Noire est un film à sketch méritant d'être découvert.
alors voir ce genre de film aujourd hui c est très dur .. mais si vous avez grandi dans les années 90 cela vous fera sourire car on est totalement dans un style qui existait à ce moment là loin des plates-formes et internet. des spook movies comme on aimait genre creepshow ou contes de la crypte c est totalement l esprit Quand je vois le casting xxl cela permettait de découvrir des acteurs qui doivent bien sourire maintenant. techniquement c est pas bon sur joué mal vieillit trucages poussif et de faibles qualités les scénarios sont inexistants et pourtant la nouvelle de Stephen king sur le chat était agréable à lire....pas grand chose à attendre.
Entre "Creepshow"et "Les contes de la crypte" il y a "Darkside", un sympathique film horrifique à sketches liés par un récit fil rouge. Ce dernier étant simple et efficace. Concernant les trois histoires, c'est un peu inégal, la première est somme toute très prévisible et peu originale malgré des acteurs de renom, la suivante est déjà plus intéressante avec un scénario original et quelques effets bien sentis et la dernière est plutôt réussie également avec un gros travail de SFX et un petit twist final appréciable. Le tout conté par un enfant en passe d'être dévoré par des cannibales, notre narrateur ayant un petit atout dans sa poche, dévoilé à la toute fin. C'est sympa, ça hume bon les 80's et malgré les faiblesses de ci de là, ça fait toujours plaisir à voir.
Bon petit film à sketchs, dont une tirée d'une nouvelle de Stephen King (celle du chat...). Les petits films ne sont pas trop mauvais, on s'amuse assez bien à les regarder mais sans plus. On y retrouve quand même un bon casting...
Les trois "contes" sont tous réussis, on a d'abord un "Lot 249" assez prenant avec pas moins que Slater, Buscemi et Julianne Moore réunies ! Le petit sketch se suit agréablement grâce à ce bon scénario de sir Arthur Conan Doyle. Ensuite "Cat From Hell" est pour moi le plus noire et violent, avec une bonne dose d'hémoglobine; on sent la patte de Romero et King, un petit plaisir. Enfin le non moins excellent "Lover's Vow" sorte de fable urbaine sanglante efficace. Donc dans l'ensemble ces contes sont réussis, on aurait même aimé en voir plus.
Un film en 3 histoires celle du conteur, le petit Timmy qui est prisonnier et attend de se faire dorer au four et qui pour retarder l'échéance raconte donc ces histoires à sa " cuisinière ", histoires ou l' on retrouve de bons acteurs comme Christian Slater ou Steve Buscemi. C'est bien fait, dans le ton de la série du même nom qui est passé en France, à regarder la nuit dans le noir total.
C'est un film qui fait beaucoup penser à La Mouche 2 : des maquillages impeccables, vraiment sans faille, au contre-pied d'un scénario fait de bric et de broc dont les moyens ne sont au final pas du tout à la hauteur de la volonté horrifique de l'histoire. C'est sans compter sur le casting exécrable aux dialogues déjà bien pauvres : à ne regarder en VF sous aucun prétexte ! Par ailleurs, sans vouloir être méchant, il faut être bizarre pour mettre en image ces histoires, quand on sait qu'elle n'apportera que de l'horreur...