Au début, je pensais que ce film était une nouvelle comédie du même type que ses congénère Budapest et Divorce Club. Mais du début à la fin de ce film, j'ai passé un moment exquis, avec un humour bien dosé, des références à de grands auteurs tel que Victor Hugo ou à des évènements historiques tel que la tombe du soldat inconnu ou la Hausmannisation de Paris, des acteurs de qualité ainsi qu'un décor de Paris souterrain tout à fais bluffant. Ce film est un chef d’œuvre du patrimoine français, et si les opposant à ce fait général se manifestent, qu'on les pendent pour profanation de la critique d'art. Ce sont des idiots incapables de dichotomie entre acteurs et personnages et avec un sens critique aussi inutile que leur existence, et aussi fragile que les ailes d'Icare.
Excellent film à la fois comique mais sérieux dans son sens critique de la vie Parisienne. On découvre au fur et à mesure qu'il y a de la vie dans le sol de Paris... Les dialogues sont extraordinaires et on retrouve les très bons acteurs des années 70. Revu dernièrement je n'ai pas été déçu ! je l'avais oublié et c'est bien dommage que ce film ne soit pas plus connu. C'est un chef-d'oeuvre du cinéma Français !
Dans ce film Monsieur Cinema s'entoure de ses acteurs fétiches. Pierre Tchernia, comme dans Le viager ou La Gueule de l'autre fait dans la satire sociale, mais ici il le fait sur le mode fantastique (il a d'ailleurs été primé par le Saturn Awards 1977). Comme tous ce que ce grand homme a fait, c'est bien filmé, bien monté. En grand connaisseur, il savait "utiliser" les meilleurs de l'époque, dont Françoise Javet au montage (voyez sa filmographie !). Ajoutez une superbe musique de Gérard Calvi...et vous avez de nouveau un chef-d'oeuvre !
une comédie qui a une plutôt bonne idée une bonne chose de mettre des gens qui vivent dans de galerie sous Paris pour cuire la folie de la ville et la civilisation. Mais c'est vraie que le film n'est pas drôle mais le film convinet quand même à toute la famille , et certes le scénario n'est pas extraordinaire malgré l'idée et il fait juste sourire mais c'est un petit moment bien passer et cela et le plus important .
Drôle et décalée, cette critique du monde "moderne" et urbanisé s'avère très divertissante, d'autant qu'elle est porté par une distribution exceptionnelle.
Les politiques éloignées de la vraie vie, les bouleversements urbains, un certain côté écolo voire bobo, etc ... les thèmes véhiculés sont puissamment traités de manière très fluide et animés par un casting large et convaincant. Belle réussite.
Très bon film, trés agréable et sympathique, de beaux décors, de belles trouvailles et un casting plutôt sympa, Serrault, Noiret, Depardieu, Chantal Goya, Annie Cordy, Carmet, Galabru ... un film signé Tchernia, sur un scénario de Goscinny. Très drôle et trés beau. Un bon moment !
septiemeartetdemi.com - Le cinéma français a toujours eu pour habitude de figurer des personnages plus bêtes que de nature, sans contrepartie : on rit d'eux, et c'est là le cœur comique inébranlable et apparemment intrinsèque du septième art hexagonal. Dans Les Gaspards, on va pouvoir admirer deux dimensions additionnelles : une philosophe, une autre littéraire. Elles vont compenser ce comique simpliste, justement, éloignant le résultat du danger archétypal et vieillissant du vaudeville.
À l'aube de la carrière de chanteuse de Chantal Goya, et à la veille de la découverte par la France du grand acteur qu'est Gérard Depardieu, cette deuxième création de Pierre Tchernia laisse à penser qu'elle a déterminé bien des chemins. Elle détermine, en tout cas, celui de son propre succès : dans un contexte d'époque - le réaménagement de Paris qui bat son plein en 1974 -, des gens se sont réfugiés dans les sous-sols de la ville, qui sont à la fois son dernier havre paisible et un endroit menacé de ne plus l'être. Ces gens sont des gaspards - des rats, en argot - et ils sont sous la houlette d'un autre : Gaspard de Montfermeil, un noble utopiste qui, à l'instar de son ennemi le Ministre des Travaux publics, n'a pas peur de mettre la main à la pâte - ou tout du moins de descendre dans les catacombes et autres égoûts.
Actualité, utopie, histoire de Paris illustrée par une littérature souvent citée... Le film paraît long mais pas à cause de l'ennui ; plutôt parce qu'il est touffu et qu'il nous est aujourd'hui bien difficile d'en absorber l'humour direct (pas de situation !) et le propos tout à la fois.
Un film amusant, avec en toile de fond une critique féroce du pouvoir (ces élites loin du peuple) et une critique plus écologiste condamnant les grands travaux. Il est également drôle de voir Gérard Depardieux et Chantal Goya dans un de leurs premiers rôles.
Une comédie sympathique mais inégale de Pierre Tchernia, ce dernier critiquant avec virulence la politique de construction dans Paris. Le film vaut principalement pour son ambiance bon enfant et pour l'interprétation de ses principaux comédiens (Serrault, Noiret et Galabru impeccables). Les scènes se passant dans les catacombes sont les meilleures, d'abord parce qu'elles sont inventives et souvent improbables, et aussi parce que le lieu n'a, me semble-t-il, jamais été exploité au cinéma (ce qui donne une vraie fraîcheur au film). Mais "Les Gaspards" est clairement moins intéressant quand il raconte la vie "en haut", c'est-à-dire tout le côté politique très schématique et assez lourd, avec en plus un Charles Denner en ministre qui en fait des tonnes. L'ensemble n'est toutefois pas désagréable et sait mettre en scène ses meilleurs trouvailles scénaristiques.
Excédés par les travaux incessants dans la ville, un groupe d'opposants décide de vivre dans les sous-terrains, et met des bâtons dans les roues du système. Avec son scénario proche de la BD (pas étonnant vu que celui-ci est coécrit par Goscinny), "Les Gaspards" proposent quelques idées amusantes, et même quelques réflexions, en critiquant les politiques de travaux urbains. Cependant, malgré son point de départ séduisant, le film s'essouffle assez vite. On relèvera néanmoins la présence de Michel Serrault, Philippe Noiret, Michel Galabru, ou encore Charles Denner qui campe un ministre obsédé par les chantiers.