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videoman29
244 abonnés
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4,0
Publiée le 10 novembre 2020
En 1999 le réalisateur Luc Besson nous offre une très belle vision de la vie et du destin de notre icône guerrière nationale, « bouteuse » d'Anglais et garante du trône de France. Bien que je ne sois pas un spécialiste de l'histoire de France (loin s'en faut), le discours et les décors paraissent tout à fait crédibles et les personnages y évoluent avec aisance et habileté, parfaitement incarnés par une étonnante pléiade de stars. Tchéky Karyo, Vincent Cassel, Faye Dunaway, John Malkovich etc... sont parfaitement emmenés par la belle Milla Jovovich qui délivre probablement la meilleure prestation de sa carrière, tant elle semble habitée par le rôle. Les batailles ultra-violentes, au milieu desquelles elle se déplace avec une fureur et une conviction étonnantes, alternent avec des scènes plus oniriques, pendant lesquelles on se demande si « la pucelle d'Orléans » était bien l'envoyée d'une puissance supérieure... ou juste une jeune guerrière charismatique et totalement schizophrène. Luc Besson s'est visiblement posé les mêmes questions... sans réellement trancher entre les deux. Il laisse donc au spectateur le soin de se faire sa propre opinion et le résultat est tout à fait convaincant et agréable à suivre. Il donne une idée intéressante de cette époque tourmentée et de cet étonnant personnage dont on célèbre, encore aujourd'hui, le tragique destin. Une œuvre touchante et parfaitement maîtrisée !
Quand Luc Besson s'attaque à "Jeanne d'Arc" on a de quoi être sceptique. On s'attend à du formel et très peu de fond, et finalement on n'en est pas si loin... Mais voilà, il y a Mila Jovovich, qui nous livre une prestation sensationnelle, totalement habitée par la folie furieuse de la pucelle d'Orléans. Du coup, on se retrouve avec un film valant surtout par l'émotion qu'il dégage, au-delà d'une réalisation spectaculaire et de bonne facture - mais ça on s'y attendait... D'ailleurs, cette Jeanne d'Arc est bien loin de l'image angélique à laquelle on pourrait s'attendre : un bon point. L'autre grande prestation de ce long-métrage est celle de John Malkovich, jubilatoire en Charles VII. "Jeanne d'Arc" se révèle donc être un film intéressant du point de vue psychologique, furieux et palpitant, mais aussi certainement éloigné de la réalité historique, et un peu too much par moments. Enflammé.
Je me souviens d'un commentaire à l'époque (il devait être du critique François Forestier) arguant que ce n'était pas Jeanne d'Arc qui entend des voix mais plutôt qui aurait fumé la moquette. Commentaire pas très aimable mais qui s'avère incroyablement justifié par les outrances de la mise en scène et de la direction d'acteurs de Luc Besson. Oublions les débats oiseux sur la question de la nationalité des interprètes (Besson ne les a choisis que pour s'ouvrir le marché américain, une habitude depuis Léon), ici Jeanne d'Arc est représentée comme une dingue assoiffée de sang anglais, une Nikita sous amphétamines dont on se demande comment elle aurait pu entraîner autant d'hommes derrière elle, tellement elle apparaît plus être une folle furieuse qu'une femme déterminée et sûre de son fait. Impression que Besson renforce à l'envi (même si lui ne doit pas le percevoir comme cela) en multipliant gros plans grimaçants et scènes épiques inutilement boursouflées. Très clairement, le film de guerre comme le drame historique sont des genres qui ne lui conviennent pas.
Malgré la violence et cet image de Dieu assez encombrante, il faut reconnaitre que luc Besson a plus d'une corde à son arc. Avec cette touche pleine de maestria et de batailles spectaculaires, il ajoute meme un questionnement sur le role et la place de la femme dans la société d'hier comme d'aujourd'hui. Quant à Milla Jovovich (meme si elle n'est pas convaincant en tout points) elle est tellement imposante qu'elle nous met la trouille tout comme le parfait Dustin Hoffman. On peut dire que ça ne manque pas de panache.
Un film historique qui résume bien la célèbre pucelle d'Orléans. Je ne connais pas tout l'histoire de Jeanne d'Arc mais je trouve que les éléments les plus marquants de sa vie sont bien dans ce film. Milla Jovovich est pas trop mal dans le rôle de Jeanne d'Arc, surtout au niveau des émotions et des manières d'exprimer, on a peu l’impression de voir une sorcière ce qu'elle était à l'époque. Le reste des acteurs se débrouillent aussi bien que l'actrice principale. Des scènes de guerre digne du moyen-âge. Une belle retranscription de Jeanne d'arc de son origine jusqu'à sa mort. Cependant, il y a quelques scènes assez lourdes et les moments de dialogue se montrent des fois pensant. Les décors sont bien montés. Les costumes adaptent bien l'époque du moyen-age.
Ce film sent la superproduction à plein nez, rien qu'au niveau du casting. Parfois ça le fait, mais ici, le résultat est plutôt moyen. Le rôle-titre aurait dû être joué par quelqu'un d'autre, voire une inconnue, pour éviter les a priori. Milla Jovovich est beaucoup trop inégale, elle a ses moments. Les autres membres du casting s'en tirent honorablement, notamment Malkovich. La reconstitution historique est magnifique, les scènes de bataille sont bien faites. L'action est donc au rendez-vous et nous épate. Les moments plus dramatiques ennuient par moments. Ce point de vue de Jeanne d'Arc est intéressant et bien exploité, mais du coup, niveau historique, ça passe moins.
Un film au propos intéressant qui s'approche plus du registre fantastique qu'historique (logique). Le film est réaliste et épique, les dialogues ont de l'esprit et Luc Besson n'a plus rien a prouver niveau réalisation. Pas grand chose à dire, quelques scènes inutiles, et encore. Bon film.
l'histoire de jeanne d'arc revisité par monsieur luc besson, au final c'est du grand spectacle, entre action et emotion, milla jovovich est trés convaincante.
Relevant plus de la déformation historique qu'autre chose, cette adaptation sur la vie de Jeanne d'Arc est un énorme glaviot craché à la face de l'Histoire de France ainsi que de ses passionnés. Une insulte à notre héroïne nationale qui est ici dépeinte tels que les Anglais se l'imaginaient à l'époque : une folle hystérique schizophréne grave hurlant dans tous les sens dont la seule motivation n'est pas même celle de sauver la France, mais de venger le viol et le meurtre de sa soeur par les Anglais ce qui déjà historiquement est totalement faux. Notons que les apparitions surnaturelles dont elle est témoin ne sont pas Sainte Catherine, sainte Marguerite et saint Michel comme elle l'avait répété lors de ses interrogatoires. Eh non, faut croire que tout cela, c'est vraiment mesquin ! Besson a préféré moins que rien que de convoquer la Trinité elle-même, un peu revisité il est vrai : il y a le Père (Dustin Hoffman), le Fils... et le Fils jeune. Même Saint Augustin n'y retrouverait pas ses coquillages. Mais cela n'a guère d'importance puisqu'on apprendra de la bouche même de Jeanne, avant qu'elle ne monte au bûcher, que ses apparitions n'étaient que des émanations de sa conscience, qui leur faisait dire ce qu'elle avait envie d'entendre. Vous l'avez compris, Luc Besson se contrefout éperdument de la véracité historique, psychologique et spirituelle du personnage de Jeanne d'Arc. Malgré une bonne ambiance médiévale, il ne peut empêcher son film d'être un ratage historique, je le répète, crachant sur notre Histoire et sur notre héroïne nationale. Qu'il aille donc se documenter plus sérieusement, les sources et documents historiques ne manquent pas, car, je le rappelle, Jeanne d'Arc est un des personnages de toute l'histoire de France dont nous sommes le plus et le mieux renseignés.
Comment peut-on être français et aimer ce film ? Luc besson s'amuse à déformer ou à oublier des faits historiques importants dans la vie de jeanne d'arc afin de la mieux faire passer pour une folle (il essai, en faite, de semer le doute sur sa santé mentale). le film à été tourné en anglais , Jeanne d'Arc en a sans doute été retourné dans sa tombe. Comment peut-on massacré a ce point la vie d'une jeune fille, au parcour militaire incroyable, ayant sans qui nous parlerions anglais en ce moment?
Dans l'histoire il y a toute une partie de mythe et de légende créee par les croyances populaires : c'est à dire nos ancêtres... Ce que vient de nous produire Besson est une insulte à leur mémoire et à notre histoire... En voulant démystifié le mythe de Jeanne d'arc, il a complètement détruit la première figure féminine de l'histoire de France... L'histoire de J. d'Arc ne doit pas être raconté de de facon rationnelle : c'est le mythe qui fait de cette jeune fille des champs une grande dame de France et pas son hystérie .... Que Besson arrête le cinéma, il me pique les yeux
Premier block-buster de Besson, mais pas forcément interpréter par des français, cette fresque féministe et religieuse nous montre que les femmes, ou plutôt cette femme là voulait se faire entendre. Persuadée d'être envoyée par Dieu, elle ne se rendait plus compte qu'elle voulait surtout se venger du meurtre de sa grande sœur. Et par la même occasion, venger le massacre de son village. Milla nous offre ici une interprétation aussi folle que déjanter. A croire parfois qu'elle à bue quelques verres tellement l'excitation là submerge. Le jeu des principaux soldats accompagnant Jeanne est plutôt très familier par moments, on dirait donc presque qu'on est passer du Moyen-Age au 20ème/21ème siècle. Après, dire que le film est très violent, pas franchement d'accord car, s'il on s’appuie bien sur la classification, le -12 devrait nous montrer des moments bien crus assez souvent, hors ici, on ne les voit qu'à 30 min d’intervalle, c'est donc peut pour çà. Et à plusieurs moments, le sang fait réellement pas réel, juste un effet de peinture prête à être étalée sur un mur. Enfin au niveau visuel, l'équipe technique à assurée, des décors déjà existant aux autres tous refait pour nous mettre dans la plus juste ambiance. Suivit de près par des costumes parfait et des coiffures typiques.
Elle fut donc un soit disant envoyer du ciel mais comme toujours, la croyance là pousser à la mort. A force d'attendre le bon dieu, on fini par se faire avoir correctement. On est jamais mieux servi que par soit-même.