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SYNEPHIL
50 abonnés
1 134 critiques
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1,0
Publiée le 21 décembre 2016
Je connaissais ce film de nom (certainement grace a la carriere de son realisateur) et je pensais voir une oeuvre traitant du monde equidé ,grave erreur le titre evoque juste le parallele fait entre les danseurs et des courses de chevaux.Pas de grands epsaces ni de galops trepidants mais un concours de danse s'etalant sur + de 1500 heures avec a la clef 1500 dollars au couple vainqueur.Le scenario s'attarde a decrire cette competition completement ridicule a travers le portrait de 3 couples et quelques organisateurs de ce que l'on peut comparer a des jeux du cirque ou a la télé realité moderne.Un huis clos dans une salle de bal ,autant dire que le suspense et les rebondissements ne sont pas legions ,des disputes ,des chutes, des tetes de zombies et des eliminations ,voila a peu pres tout ce qui nous est donné a voir pendant 2 heures ,heureusement que le film n'est pas en temps reel !!! Coté acteurs a part la jolie Fonda le reste du casting n'a pas fait de carrieres inoubliables.
Le plus grand film de sydney Pollack et sans doute un film incontournable de l'histoire du cinéma. Le revers du rêve américain décrit avec finesse, la société du spectacle exposée au regard du spectateur qui au travers de ce que certain appellent une lenteur est en fait un immense défi relevé par Jane Fonda grandiose... Boulecersant et incontournable!
4 étoiles pour l'exploit d'être le seul bon film de Jane Fonda. Sinon, le film est ma foi très bon, malgré de sacrées longueurs et une mise en scène datée. Film culte, mais chef d'oeuvre, sûrement pas. Cependant, la fin est vraiment saisissante, bien que tout le monde la connait déjà (le film est connu pour ça). Au fait, c'est inspiré d'un roman (de Horace McCoy, un roman plutôt à l'image du film : bon, mais plombant par moments, et daté), lui même inspiré par la réalité.
Le terrible marathon qu'endurent les participants au concours de danse d'On achève bien les chevaux (1969, Canal Jimmy) donne lieu à toutes les métaphores. La plus évidente étant qu'en période de crise (nous sommes en 1930, en pleine dépression économique), le courage, l'enthousiasme et autres vertus libératrices sont anihilées par des forces supérieures. Pollack possède un sens du spectacle que certains pourraient qualifier dexcessif dans ce film, mais il arrive à créer un univers étouffant, ponctué d'inévitables drames humains, qui favorisent la prise de conscience de ce que peut être l'opression, même sous ses formes les plus détournées.
J'ai rarement vu plus chiant (désolé pour le mot, je trouve pas plus clair). Pendant plus de deux heures, quelques acteurs particulièrement antipathiques (notamment Jane Fonda en Gloria hargneuse et méprisante et Michael Sarrazin, son partenaire hébété qui se croit poète) passent d'un pied sur l'autre lors d'un marathon de danse (?!) qui dépasse 1500 heures. Heureusement, patience est récompensée quand enfin le jeune niais abat l'insupportable démon.