Avis sur Le Gladiateur du futur

Il faut absolument que je fasse une purge de bons films, parce que là je commence à saturer, ce faux nanar est absolument nul, non seulement on ne peut pas vraiment en rire, ni même en sourire, mais sa bêtise et son premier degré en font quelque chose d'assez détestable.

Dans la grande lignée des nanars des post-apo des années 80 réalisés par les italiens notamment : Les Guerriers du Bronx (1982), Rush (1983), Les Rats de Manhattan (1983), 2019, Après la Chute de New York (1983) ou encore 2072 les Mercenaires du Futur (1984), Joe D'Amato (crédité sous le nom de Steven Benson) nous entraine au cœur de New-York, après une guerre nucléaire où des gladiateurs s'affrontent dans une arène où leurs exploits sont retransmis à la télévision.

C’est à peu de chose près le même pitch qu’il nous avait déjà servi avec 2020 Texas Gladiators (1983), donc pour l’originalité, il faudra repasser. A mi-chemin entre Mad Max (1979, New York 1997 (1981) & Running Man (1987), cette SérieB censée se dérouler dans le Bronx (intégralement tournée en Italie) doit jongler avec un budget aussi serré que les précédentes productions transalpines du même genre. Pour les décors, il faudra se satisfaire du strict minimum (usines désaffectées, des carrières de pierres, …) et pour les costumes et les véhicules, là-aussi, il ne faudra pas être trop difficile.

C’est mauvais sur toute la ligne, tout juste divertissant, avec quelques passages mémorables, notamment l’attaque des moines aveugles…

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Le Gladiateur du futur s'inscrit dans cette lignée de nanars italiens qui ont été produits suite au succès des Mad Max, aucun d'entre eux sont des réussites mais certains peuvent être sympas à mater.
Ce film de Joe d'Amato est assez correct dans son genre, son gros problème c'est son montage car c'est mou, ça manque de dynamisme de plus les combats ne sont pas géniaux. Sans oublier les acteurs qui cachetonnent, on les sent peu impliquer à l'exemple de l'acteur Al Cliver qui en plus est mauvais durant les scènes de combats aux corps-à-corps, on retrouve d'autres figures du bis italien tels que George Eastman, Gordon Mitchell...
Après il y a une certaine ambiance, les décors sont bien utilisés (ce sont des carrières, des fonderies en ruine, des usines abandonnées) et cela donne un certain cachet à l'ensemble. Dans son genre ce film n'est pas le pire que j'ai pu voir, ça se regarde d'un œil distrait et à sa façon ça peut divertir en faisant preuve d'indulgence. Le dernier tiers est à mon avis un peu plus réussi et prenant.
A réserver avant tout aux curieux. Sinon encore une fois l'affiche du film a de la gueule.

Un tres bon nanard

Ce nanard nullisime se passe de commentaire... Une question me vient a l'esprit, le réalisateur est t'il le propriétaire d'une usine de moto ?

Heu... ce navet est tellement nul que les mots me manquent...

A ne regarder que si vous avez vraiment 3 minutes à perdre...