Derniers Avis : Planète interdite - Page 3

Film évidemment désuet dans le budget, le rythme et le jeu, à voir pour la curiosité et l'excellent scénario de SF.

Planète interdite est un film de SF des années 50, qualifié de chef d’œuvre par certains, de pure daube par d'autres, mais qui ne laisse personne indifférent.
Je serais plus nuancé, même si je dois avouer avoir un gros penchant pour ce film. Tout d'abord il est indispensable de remettre ce film dans son contexte : il est sorti sur les écrans en 1956 ... il y a donc 60 ans ! A sa sortie on n'avait pas encore mis le pied sur la Lune, la conquête spatiale était à ses débuts et on pensait qu'il y avait peut être des martiens sur Mars. 20 ans plus tard, Georges Lucas sortira la trilogie Star Wars, on imagine le progrès réalisé en seulement deux décennies.
Il est vrai que le film a beaucoup vieilli, les effets spéciaux peuvent paraitre ridicules, les décors kitsch au possible, les rapports homme-femme envisagés sous angle très machiste, pourtant il est difficile de résister au charme désuet de ce film culte de la SF de l'époque, qui reste tout à fait regardable si on tient compte du contexte.
Le scénario, un groupe de militaires vient porter secours à une expédition scientifique installée sur une lointaine planète dont on est sans nouvelles depuis 20 ans, reste très classique et convenu, mais on peut y voir plusieurs degrés de lecture (philosophique et psychanalytique), même si ça reste évidemment un divertissement familial.
J'espère que dans un avenir proche un réalisateur inspiré par l'original décidera de sortir un remake moderne digne de ce nom. En attendant, Planète Interdite reste un incontournable de la SF à voir au moins une fois pour tout cinéphile digne de ce nom.

Incroyable mais vrai, plus le temps passe, et plus ce film semble touché par la grâce, Intemporel, indémodable, kitsch à souhait, Planète interdite demeure un petit bijou de science-fiction. La faute peut-être à cette musique venue d'ailleurs, ces effets spéciaux inspirés, et un scénario intelligent. En réalité, çà
respire l'insouciance et la simplicité, bien loin des blockbusters friqués et paramétrés de nôtre époque.....

A bord de sa soucoupe volante, exemplaire d’origine, l’équipage du Captain Adams débarque sur une planète à peine plus grosse qu’un météorite, découverte vingt ans plus tôt par une secrète mission d’explorateurs. D’eux ne restent plus que deux survivants, un père et sa délicieuse fille, et leur exil forcé n’a pas l’air plus que ça de les importuner. Que s’est-il donc passé ? Bastion unanimement reconnu dans le genre, Planète interdite est peut-être le premier film culte d’anticipation. D’abord, il en est l’un des instigateurs en couleurs – surtout c’est sans doute, on le devine, une pierre angulaire dans l’évolution du cadrage et des effets spéciaux. Malgré les années, il reste visuellement assez bluffant, le genre banque de données pour collages artistiques, des graphes au pochoir aux jaquettes de CD avant-gardistes. Et puisqu’on parle musique, la bande-son entièrement composée de bidouillages électro est ahurissante. Tant d’expérimentation ne coupe pas à quelque glissade dans le kitsch, mais l’innovation est telle qu’on veut bien pardonner ses errements à cet incontestable pionnier. A la suite d’un Leslie Nilsen qu’on n’a pas l’habitude de voir aussi jeune et sérieux, on se perd dans cette histoire scabreuse d’un vieillard qui renie sa part d’ombre et on se prend à rêver à un héritier cadet de plus d’un demi-siècle. Et pourquoi pas.

"Forbidden Planet" a marqué le cinéma de science fiction et à juste titre. Déjà, le long métrage s'inscrit comme un précurseur dans l'utilisation de la musique electronique pour une bande originale. Mais le visuel n'est pas en reste avec de sublimes décors et des effets spéciaux impressionnants (pour l'époque bien entendu). Même le scénario est intelligemment écrit et s'il névite pas quelques clichés hollywoodiens (concernant le personnage féminin par exemple), "Forbidden Planet" n'en est pas moins une oeuvre originale et intéressante. Un incontournable.

Pour un film de 1957, c'est tout de même bluffant ! Que ce soit sur ses effets-spéciaux ou son scénario, "Planète interdite" s'impose comme un film culte dans le domaine de la science-fiction. Cette planète particulière nous réserve bien des surprises. Un film épatant qui ne fait pas son âge !

Les gens qui ont aimé la série de jeux "Fallout' devraient aimer le film comme ce fut mon cas. Le robot sur l'affiche a d'ailleurs inspiré l'un des robot de Fallout 3 et New Vegas. L'histoire, quant à elle, est vraiment géniale dans un scénario original avec effets spéciaux d'époque qui produisent toujours un bel effet. Je l'ai vu 2 fois et j'aime toujours autant ! Un chef d'oeuvre de SF avec un Leslie Nielsen tout jeune :)

En cette journée de deuil national, plutôt que de vous parler d'une déception, je préfère me concentrer sur un chef-d'oeuvre. Le temps n'est pas au divertissement, certes, mais j'essaie de me changer les idées comme je le peux. Bref, aujourd'hui, c'est "Planète Interdite" de Fred Widcox, faiseur plutôt rare du cinéma américain, et qui signait, en la présence, son dernier film, le plus important de toute sa carrière. "Planète Interdite" est clairement un grand métrage du genre, le genre de chef-d'oeuvre unique et peu commun. Concrètement, je n'avais jamais vu pareil résultat, surtout que le film commence sérieusement à dater. Je n'ai pas peur de le dire, les films de 1957 de ce genre sont rares. Novateur et précurseur, il marque d'une pierre blanche l'histoire du cinéma. Incroyable et magnifique, le résultat final est clairement fascinant. Et ce n'est pas tant la réussite artistique, et par delà même esthétique, que l'intelligence du traitement du genre qui font que le métrage marque autant. A mon sens, l'on détient ici LE chef d'oeuvre ultime ( de toutes les oeuvres que j'ai pu voir à ce jour ) du genre des années 50 à 60; niveau aventure sur une planète étrangère, je n'ai jamais vu aussi bon. Premièrement, l'histoire est excellente. L'intrigue, géniale, instaure une puissante réflexion sur ce qui fait de nous des humains, et ce qui nous différencie des machines. Porté par une forte originalité, et une variété impressionante de ses séquences, le scénario s'avère bon comme peu y parviennent. La morale de fin est extrêmement bien choisie, aussi vrai que beaucoup de scènes du métrage sont d'une rare beauté. Le robot, extrêmement attachant, est étonnant d'humanité. Et pour, terminer sur l'écriture, le twist final est extrêmement convaincant, le genre qui laisse pantois. En ce qui concerne le jeu des acteurs, c'est aussi très convaincant. Les acteurs sont talentueux, et s'échangent bien la réplique; aucun ne paraît en dehors du niveau général. En même temps, il fallait s'y attendre, devant pareil résultat. S'y ajoutent une bande-son magnifique, grandiose et spectaculaire, ainsi que des effets spéciaux qui laissent bouche bée. Fait de je ne sais quelle manière, ils ajoutent énormément au film; jamais n'aurai-je pensé qu'un film de 1957 puisse aussi bien mettre en image des tirs de laser, par dizaines et variés. Si vous vous voulez, c'est un peu "Star Wars", mais 20 ans avant. Pour exemple, la scène avec le monstre est impensable. De plus, les décors sont magnifiques. Variés, ils présentent des couleurs d'une infinie beauté. Un grand travail artistique a été fait en la présence et, voyez-vous, c'est un peu ce que je disais dans ma critique sur "Le Voyage au centre de la Terre" fde 1960 : les films sortis à cette époque avaient une manière spéciale de gérer le décors, de le rendre pièce motrice du film, et d'ainsi magnifier le résultat final, pour nous fournir une oeuvre ravissante, séduisante, une oeuvre rêvée et éminement belle. Mais tout cela n'aurait pas eu le même impact si la réalisation de Widcox ne venait pas sublimer le tout. Bluffante à plus d'un titre, elle impresionne de par son intemporalité, et sa modernité évidente. En fait, elle est à l'image même du film : hallucinante, et terriblement en avance sur son temps. Là est, je pense, la meilleure manière de qualifié ce film, et le moyen le moyen le plus efficace pour lui rendre hommage : "Planète interdite" est donc un métrage unique, important, novateur, le sommet d'un genre, une fondation de notre cinéma moderne, une pierre de notre culture, de notre culture pop, de notre Culture Geek.

Un classique de la SF au charme suranné, qui surprend toujours par l’audace de son scénario, faisant des préceptes jungiens (les archétypes de la mémoire collective, l’inconscient comme force créatrice) une matière à fiction. Bien avant Shining ou Solaris, « Planète interdite » nous rappelle que les monstres les plus effrayants sont ceux qui émanent de notre esprit. Certes, la mise en scène n’est pas toujours à la hauteur et certains effets spéciaux un peu kitchs, mais le film demeure assez obsédant dans sa thématique et dans certaines de ses images (la visite de la ville extra-terrestre, les attaques nocturnes, le huis-clos final, etc.). Sans oublier Roby, l’ancêtre débonnaire de HAL9000…

Ahhhh, alors la on touche a un grand classique du cinéma de science-fiction, c'est, a ma connaissance, le plus vieux film qui traite de l'exploration d'autre planète !!

L’équipage du vaisseau mené par le commandant Adams, interprété par Leslie Nielsen, participe a une mission de sauvetage, ils doivent retrouver les occupants d'un croiseur s'étant posé sur une planète du nom de Altair-4 !!! Une fois les uniques survivants retrouve, un docteur et sa fille, ils auront affaire a des événements bien étrange...

Le thème le plus souvent traité était l'invasion de la terre par des aliens, à l’époque, ici le contexte étant très différent l'histoire n'en est que plus original, innovante et intelligente !!
L'image est en couleur, ce qui ne peut être qu'un bonne chose étant donné la beauté des décors, les effets spéciaux sont assez sympa, malgré un manque d'application au niveau des acteurs pour rajouter au réalisme de leurs actions, mais le résultat reste tout de même assez cool !!

Al final, pour moi le meilleur film de science fiction des années 50 que j'ai vu jusqu’à maintenant, de par son scenario très travaillé et la qualité des décors, ainsi que des effets spéciaux !!

A la fois petit long-métrage ultra-kitsch utilisant une imagerie vintage et chef d’œuvre technique allant servir de référence aux futurs grands film de space-opéra, Planète interdite est en cela un moment charnière dans l’approche cinématographique de la science-fiction. Déjà parce qu’il est un des premiers films du genre à bénéficier d’apports financiers des studios hollywoodiens, lui ayant permis de dépasser le statut de série B et d’être tourné en couleurs, mais aussi parce qu’il contient des thématiques fortes telles que la conquête de l’espace et les limites de la science, ce film est devenu un modèle incontournable (son concept de visite de planètes lointaines par des vaisseaux militaires est ainsi à l’origine de la série Star Trek, de la même façon que son personnage de robot aux répliques décalés a notamment inspiré les droïds de Star Wars) Mais si ce grand classique a bien mieux vieilli que les productions contemporaines du même genre, ce n’est pas grâce à ses images cheap, tournée devant des décors peints, ni au jeu limité de ses acteurs mais dans la façon qu’ont les effets sonores et la bande originale d’utiliser des sons produits par ordinateur, une technique aujourd’hui commune mais à l’époque superbement novatrice.

Je croyais avoir déjà posté une critique sur ce film, mais j'ai l'impression qu'une tempête de "bien-pensant lénifiant" est passée par là et a provoqué l'extinction de la liberté d'expression sur ce film. "La planète interdite" est une des œuvres qui ont ouvert la voie de la SF moderne au grand écran, tout comme la "Guerre des mondes" de Byron Askin ou bien "Les survivants de l'infini". Maintenant, critiquer les effets spéciaux de ce film en les comparant à ceux des années 2010, c'est comparer un moteur diesel des années 1920 avec un moteur électrique de TGV. En ce temps-là "La planète interdite" a mobilisé le top de la technologie cinéma, au niveau des incrustations, de l'animation des productions Walt Disney (la pellicule au trait, exploitée trente ans plus tard pour "Tron"), de la musique ultra-moderne (électronique). On ajoute à ce paquet non négligeable d'innovations, une histoire au top, inspirée incroyablement d'une pièce de Shakespeare et enfin un casting très pointu, Walter Pidgeon et Leslie Nielsen, on obtient un chef-d’œuvre, sauf pour les ignares qui supposent que les cinéastes des années 1950 travaillaient dans des cavernes avec des caméras en silex et des éclairages par torches enduites de goudron !!! Maintenant, je pense qu'Allociné est un site de cinéma et que lorsqu'on y parle cinéma, cela ne devrait plus poser de problème.

comment peux t-on dire que planète interdite est un mauvais film ? je ne peux comprendre ceux qui disent ça ! imaginez ce film fait à peine plus de 10 ans après la seconde guerre mondiale ! en couleur , des effets spéciaux incroyable , impensable à l'époque ! comme celui où on voit le professeur , le docteur et le commandant qui marchent à l'intérieur de l'énorme machinerie , enfin de compte , ils marchaient sur la piste d'une base aérienne à l'extérieur , tout simplement génial !

Excellent film de science-fiction des années 50, la musique électronique y fait sa première apparition au cinéma. Les "effets spéciaux" sont très bien réussis. Mais le meilleur est quand même l'humour au second degré dopé par un doublage en français pas piqué des vers, tous les membres de l'équipage portent des prénoms bien français avec des noms de famille typiquement américains, comme exemple l'un des membres s'appelle Bertrand Forman. Certains dialogues sont à mourir de rire, un des morceaux du système de propulsion est un "vecteur hélicoïdal", la jeune Altaïra est une ingénue particulièrement délurée, il ne faut pas oublier le célèbre robot qui nous fait un bruit de caisse enregistreuse, amusez-vous à trouver d'autres détails cocasses. A voir et revoir pour ne pas oublier que le cinéma est fait pour distraire.

Plus d'un demi siècle s'est passé depuis la sortie de ce film, et il est étonnant de voir à quel point il se regarde toujours avec le même plaisir. Petite histoire : le scénario est librement inspiré de la "Tempête" de Shakespeare.