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alf38000
16 abonnés
142 critiques
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4,5
Publiée le 5 avril 2024
Premier film de S.F de l'histoire a bénéficier des procédés Technicolor et CinémaScope, (procédés jusqu'alors réservés aux superproductions des majors Hollywoodiennes) le long métrage de Fred M. Wilcox pénètre avec fracas dans la cour des grands et prends ses distances avec les B-movies fauchées qui fleurissaient sur les écrans des cinémas de quartier en ce milieu des 50's. Des décors ainsi que effets spéciaux soignés, une B.O aux sonorités entièrement électroniques (histoire de mieux coller à l'ambiance) et surtout un scénario particulièrement efficace et retors (jusqu'au choix du nom du vaisseau, à savoir, le Bellérophon) le tout librement inspiré d'une pièce du grand William Shakespeare,(la tempête, pour ne pas la nommer) contribueront sans aucun doute à fixer dans le temps l'oeuvre du réalisateur, comme la pierre angulaire d'un genre qui deviendra incontournable dans les décennies suivantes, A savourer bien évidemment avec le regard bienveillant d'un spectateur de 1956.
Que reste-t-il d'un célèbre film de science-fiction tant d'années après? C'est toujours la question qu'on se pose en se préparant à visionner un film de cette époque. Qu'on se rassure, la planète interdite, en dépit de son charme suranné aux décors et effets obsolètes, n'a pas perdu toutes ses qualités, loin de là. Le générique déjà, stylisé sur fond de musique entièrement électronique, donne en ce sens un excellent espoir. Qui ne sera pas démenti. Si le début, par un usage d'un vocabulaire spécifique à la science-fiction et par les costumes et accessoires, paraît du dernier kitsch aujourd'hui, le scénario qui se déroule tient toujours autant la route, et certes le suspens tient sur des effets trop vieux pour fonctionner encore, en revanche le comique rafraîchissant qui sous-tend le film marche encore parfaitement. Oscillant ainsi entre drame et comédie dans un film de genre décomplexé, La Planète interdite reste encore aujourd'hui l'un des grands films de la science-fiction.
Ce film est un véritable chef d’œuvre avant-gardiste créé par des génies. Cyril Hume, le scénariste, et Fred McLeod Wilcox , le réalisateur, nous ont offert un véritable joyau. Il ne faut pas oublier que le film a été tourné en 1955 et qu'envisager tout cela, à l'époque, était VRAIMENT de la science fiction absolue. Je me souviens l'avoir vu, gamine (je suis née sous de Gaulle), et j'avais été fascinée par deux choses essentiellement : le robot capable de faire tout ce qu'on lui demande (robes et pierres précieuses surtout) ET les volets métalliques qui se ferment et vous protègent tout en un claquement de mains. :)
Un classique culte et intelligent de la science-fiction avec un scénario inventif, des effets spéciaux réussis et des acteurs plutôt bons. Le meilleur film de science-fiction des années 1950.
Un classique de la Science Fiction par sa date de 1957 en ce qui concerne le cinéma. Le grand mérite du film est de transcrire une littérature en film avec une belle démonstration de décalage de civilisation. Un réel effort de ne pas minimiser le décalage et de faire rêver enfin on pourrait dire tant beaucoup de S.F. et soi-disant S.F. ne faisaient et ne font que reproduire des schématismes sociaux juste transposés dans des environnements et apparences différents.
En dehors de l'audace qui émerge de cette « Planète interdite » et de la multitude de thèmes abordés, je dois avouer que ce film arrive encore à me séduire visuellement. Ce cachet vintage et kitch ne l’ont pas fait vieillir prématurément parce qu'il y a du soin et une certaine élégance dans les décors et une bande son intéressante. Le film demeure assez obsédant dans sa thématique et dans certaines de ses images (la visite de la ville extra-terrestre, les attaques nocturnes, le huis-clos final, etc.). Sans oublier Roby, l’ancêtre débonnaire de HAL9000…Bref pour moi cette « Planète interdite » est et restera en avance sur son temps, un classique de la SF au charme suranné, qui surprend toujours par l’efficacité de son scénario.
Un classique des films de science fiction, l'un des premiers couleurs. En sachant que la technologie des effets spéciaux étaient très modeste à l'époque, ils étaient très réussis et réaliste.
L'intrigue est déjà très réussi en ajoutant une tâche de malaise pour introduire le suspens et le mystère. Un docteur et sa fille sont les seuls survivants d'un crash d'un vaisseau. Quelque chose cloche déjà.
Pour ajouter au malaise et au mystère on ajoute les scènes de dragues complètement ouverte et directe à la jeune fille. C'est intéressant de voir sa réaction en tant que femme non conditionnée comme les terriens et qui a donc une culture et un rapport humain totalement différent.
Rarement film de science-fiction aura eu un rayonnement si durable et aura si largement influencé le genre dans lequel il s'inscrit : qu'on songe seulement au robot Robby, personnage à part entière au point de figurer au générique, et dont est issu en droite ligne le robot courtois et raisonneur de Star Wars. Le film a marqué aussi par ses décors grandioses, d'une stylisation très poétique, l'utilisation, révolutionnaire pour l'époque de la musique électronique, la réussite de ses effets spéciaux, dont la plupart restent encore impressionnants aujourd'hui. Mais c'est surtout la profondeur inaccoutumée du sujet qui assure la pérennité du film où résonne explicitement l'influence des théories psychanalytiques. Le scénario est en effet une charge contre le scientisme qui conduit l'homme à se prendre pour Dieu, et contre l'illusion d'un progrès indéfini de la civilisation dans lequel l'homme pourrait se croire détaché de toute pulsion mauvaise : car toujours tapis dans les recoins du subconscient, violence, jalousie et haine sont prêts à resurgir et à déferler en vagues meurtrières. Et c'est ainsi que ce grand classique du genre s'inscrit, l'air de rien, dans la grande tradition des contre-utopies.
Chef-d'oeuvre pionnier, tout a été dit à l'envie là-dessus, notamment ici. Un OVNI, plusieurs coudées au-dessus des meilleurs films de SF de l'époque (La Guerre des Mondes ou Le Jour où la Terre s'arrêta). Un internaute a osé parler de "tunnels de dialogues", c'est que le film de l'époque donnait à réfléchir et exigeait une attention que n'ont plus et ne veulent plus avoir les spectateurs d'aujourd'hui... tout est une question de QI finalement, comme le disent d'ailleurs les protagonistes qui peinent à illuminer les premiers Vumètres des Krebs avec leur pauvre intelligence, alors si c'était avec des personnages et des spectateurs de nos jours ! Autre chose : il ne faut pas tenter de le réadapter, il n'en sortira forcément qu'une daube infâme, assommante de bruit, de gore et d'effets spécieux, vu la bassesse de l'industrie hollywoodienne de nos jours.
Un chef d'œuvre de la science-fiction. Leslie Nielsen incarne un pilote de vaisseau spatial. L'un des premiers films futuristes où on voit s'animer un robot qui s'est parlé et avoir une intelligente et conscience artificielle.
"Planète interdite" est sans doute l'un des meilleurs films de SF de tous les temps.. Tous les thèmes actuels y sont abordés (voyages dans l'espace, exploration, aventure, ...) tout en s'appuyant sur de forts items éternels (la vie, la mort, le bien et le mal, le courage, la mégalomanie, l'abnégation, la stupidité aveugle, ..). Bien entendu l'environnement fait un peu vieillot, mais tout y est, y compris l'analyse métaphysique voire philosophique, et c'est une réelle prouesse en 1956.
Des acteurs qui s'en donnent à cœur joie! Un scénario qui tient la route. Des effets spéciaux révolutionnaires... Un film SF des années 50 kitch au possible. Un classique qui se regarde avec plaisir... au moins une fois.
Voici l'un des fleurons de la SF des 50-60's. Il y a forcément de quoi être partagé en 2016. Le problème qui se pose après l'atterrissage, c'est l'ennui. Il ne se passe rien sur Altair 4. L'équipe du commandant Adams passe de son vaisseau à la base du Dr Morbius toutes les 10 minutes. Beaucoup de blabla, de surjeu et de clichés 'catho' typiques de cette époque. Chaque révélation a la force d'une limace tétraplégique sous tranxen. Ca manque cruellement d'action, de rebondissements. Même les confrontations avec le monstre sont d'une mollesse incroyable. "La Guerre des Mondes", sorti 4 ans plus tôt, a bien plus de peps. Mais "Planète Interdite" a tout de même un charme certain de part ses décors et sfx remarquables (L'équivalent de "Avatar" pour 1957), par Robby le robot (le seul personnage finalement intéressant tellement les autres sont stéréotypés), par la présence de Leslie Nielsen dans un rôle à l'opposé de ses films comiques, et par ses... effets sonores tellement kitsch qu'ils en deviennent la principale attraction. Ils sont, quelque part, précurseurs de la musique électronique. Voir (ou revoir) "Planète Interdite" n'a pas grand intérêt aujourd'hui, mais il fait partie de ces films cultes qui ont fait grandir la SF dans l'histoire du cinéma et que l'on se doit d'avoir vu un fois.
Que cela fait du bien de revoir ce film de SF des années 50 que j'ai découvert étant enfant ! Bien sûr, les effets spéciaux, la mise en scène paraissent quelque peu datés...mais franchement ce film reste un chef-d'oeuvre qui a influencé à n'en pas douter bien des réalisateurs de films de science-fiction. Difficile par exemple de ne pas voir une filiation entre Robby le robot et certains droïdes de Star-Wars... Le message du film, assez philosophique, est par ailleurs original et n'a rien perdu de son impact. Et les scènes spoiler: où apparait la créature, dans une ambiance pleine de mystère et d'angoisse n'ont pas vieilli.
Bref, un classique de la SF à redécouvrir et qui nous change de la flopée de blockbusters numériques présents sur nos écrans.
1er film SF à être en technicolor et cinémascope, "La Planète Interdite" dispose pour son époque d'une technologie inédite qui lui permet encore aujourd'hui, de se revendiquer comme un classique de science-fiction. Pourtant, je n'ai pas réussis à accrocher à l'aventure. Le principal défaut réside dans le manque flagrant de péripéties qui font de l'aventure, un élément monolithique qui suit une ligne établie du début à la fin. On part avec des personnages qui disposent du même caractère sans que l'aventure qui parle pourtant de subconscient n'interfèrent véritablement leurs sens et leurs psychologies. Alors si la réalisation est irréprochable et les décors grandioses (certainement du point de vue artisitique, l'un des plus beaux films de SF que j'ai vu pour l'époque), le tout tourne vite en rond pour le scénario. C'est dommage d'autant plus que j'avais envie d'aimer ce film dans le sens où le genre me plait beaucoup mais également son cast, Leslie Nielsen en tête, l'un de mes acteurs favoris. Bref, une semi-déception que je conseille néanmoins de voir pour son esthétisme et son ambiance qui semble combler en partie, un scénario alambiqué et une intrigue poussive.