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Un visiteur
4,0
Publiée le 13 février 2012
aie aie apres the world, theflesh and the demon je ne pouvais pas passez a coté de ce SF TERRIBLE, il ne devient même pas un nanard ce bonnifiant mais un film grandiose !
Si on sent que le film a extrêmement vieilli, il n'en demeurre pas moins vrai que sa morale et sa philosophie ont toujours leur place dans le monde actuel. Le personnage rappelle vaguement au capitaine Nemo de 20.000 Lieues Sous les Mers dans sa manière de penser et percevoir le monde. Cela reste néanmoins une grande oeuvre du septième art.
Ce film de 1957 (!) est une pure merveille si bien qu'il m'est aisé d'écrire à propos. Le jargon sybillin, technique et révolutionnaire font de l'histoire non seulement une prouesse d'ordre cinématographique mais aussi un rêve, un voyage au pays de l'incroyable science-fiction. Il est avec Barbarella ce qu'il y a de meilleur dans le genre.
Suivant, comme à mon habitude, les conseils avisés de « lesnumeriques.com », j’ai fait l’acquisition du blu-ray de « Planète Interdite » dans le but assumé de parfaire ma culture cinématographique. Bien entendu, voilà un film, lorsqu’on le découvre à l’heure actuelle, à replacer dans son époque. Dès lors, force est de constater qu’il s’agit là d’un pur chef d’œuvre du 7ème art. Rares ont été les films aussi précurseurs. Pionnier du genre space opéra, ce film est surtout, selon moi, une œuvre de science-fiction remarquable, son sujet majeur tenant à des questions d’ordre métaphysique posées par le progrès scientifique et aux peurs quelles suscitent. Bien évidemment, la réalisation et le jeu des acteurs ne sont pas exempts de faiblesses, mais, encore une fois, tout cela est à resituer en 1956. De même en ce qui concerne l'unique rôle féminin, qui peut sembler extrêmement réducteur, mais dont l'écriture est, à mon sens, justifiée par l'histoire. Les effets spéciaux inédits (qui prêtent aujourd’hui à sourire), le design des accessoires et des décors très typé années 50 et la musique électronique audacieuse sont autant d’éléments qui rendent ce film emblématique de son époque. Et au-delà de la réalisation elle-même, le traitement du sujet, lequel relève carrément de la psychanalyse, est un exemple du genre, à l’heure où nos films de SF se confondent en toujours plus de démonstration visuelle et d’explication bien lourde. « Planète Interdite », c’est de la pure SF comme on en fait plus. Essentiel et incontournable.
Dans son genre, planète interdite est un film culte. Mélange de poésie et de science-fiction sophistiquée, ce film est un petit classique, détenant un charme fou pour de nombreuses raisons. Notamment celle de l'inventivité de la mise en scène de Fred MCLéod Wilcow, mais également la présence d'Anne Francis, qui apporte à ce film une petite touche sensuelle qui est la bienvenue. De plus, les effets spéciaux sont convaincants et quelques décors épatants. Enfin, scénario très développé et intelligent, ce qui n'est pas si courant. Que demander de mieux??
Films SF à l'ancienne c'est toujours bon! Les effets spéciaux qui date c'est sympa, sa créé une ambiance! Avec en plus la participation de Leslie Nielsen jeune, on a pas l'habitude de le voir dans ce genre de film.
Rarement film de science-fiction aura eu un rayonnement si durable et aura si largement influencé le genre dans lequel il s'inscrit : qu'on songe seulement au robot Robby, personnage à part entière au point de figurer au générique, et dont est issu en droite ligne le robot courtois et raisonneur de Star Wars. Le film a marqué aussi par ses décors grandioses, d'une stylisation très poétique, l'utilisation, révolutionnaire pour l'époque de la musique électronique, la réussite de ses effets spéciaux, dont la plupart restent encore impressionnants aujourd'hui. Mais c'est surtout la profondeur inaccoutumée du sujet qui assure la pérennité du film où résonne explicitement l'influence des théories psychanalytiques. Le scénario est en effet une charge contre le scientisme qui conduit l'homme à se prendre pour Dieu, et contre l'illusion d'un progrès indéfini de la civilisation dans lequel l'homme pourrait se croire détaché de toute pulsion mauvaise : car toujours tapis dans les recoins du subconscient, violence, jalousie et haine sont prêts à resurgir et à déferler en vagues meurtrières. Et c'est ainsi que ce grand classique du genre s'inscrit, l'air de rien, dans la grande tradition des contre-utopies.
Chef-d'oeuvre pionnier, tout a été dit à l'envie là-dessus, notamment ici. Un OVNI, plusieurs coudées au-dessus des meilleurs films de SF de l'époque (La Guerre des Mondes ou Le Jour où la Terre s'arrêta). Un internaute a osé parler de "tunnels de dialogues", c'est que le film de l'époque donnait à réfléchir et exigeait une attention que n'ont plus et ne veulent plus avoir les spectateurs d'aujourd'hui... tout est une question de QI finalement, comme le disent d'ailleurs les protagonistes qui peinent à illuminer les premiers Vumètres des Krebs avec leur pauvre intelligence, alors si c'était avec des personnages et des spectateurs de nos jours ! Autre chose : il ne faut pas tenter de le réadapter, il n'en sortira forcément qu'une daube infâme, assommante de bruit, de gore et d'effets spécieux, vu la bassesse de l'industrie hollywoodienne de nos jours.
On peut penser ce que l'on veut de "Forbidden Planet", c'était un film extrêmement ambitieux pour son temps, qui a énormément influencé la SF au cinéma. C'était par exemple la première fois que l'on découvrait un astronef dépassant la vitesse de la lumière pour un voyage inter-stellaire (un concept qui sera repris entre autres chez "Star Wars" et "Star Trek"). La première fois qu'une histoire se déroule intégralement sur un monde hors de notre système solaire. La première fois qu'une BO est entièrement électronique. Et impossible de ne pas évoquer Robby, le robot devenu iconique, qui fera des dizaines de caméos par la suite ici et là ! Si un robot n'est à l'époque pas nouveau, il était très rare d'en faire un personnage fort du récit. Tandis que c'était à l'époque un "accessoire" élaboré (il se murmure que l'élaboration de Robby à elle-seule a consommé près de 7% du budget !). Même sur les autres éléments, l'équipe n'était pas en reste. On raconte que les décorateurs étaient conscients des limites budgétaires, mais se sont lâchés avec des environnements deux fois plus grands que prévus... et il était trop tard pour les arrêter quand les comptables ont découvert la supercherie. Une magouille qui paye, avec son mélange de décors studio et de matte paintings, "Forbidden Planet" affiche un univers dépaysant et ample. Alors oui, certains peuvent trouver ça ringard. Il est vrai que la BO électronique est bien souvent kitsch. Que les effets des blasters ou des dangereuses créatures ont mal vielli. Que les dialogues et les personnages sont très (trop ?) sérieux et statiques. D'ailleurs le premier rôle est tenu par Leslie Nielsen. Et oui, le futur pape de la comédie absurde a eu une carrière avant "Airplane" ! Et j'avoue que c'est le souvenir qu'il me restait de mon premier visionnage, il y a près de 20 ans. Mais en le revoyant, j'ai beaucoup apprécié l'ambition, l'univers visuel recherché, et surtout l'intelligence de l'écriture du scénario. Autant dans les rapports entre les personnages. Dans les explications techniques régulières, qui déminent des incohérences dans un cinéma de SF pourtant peu regardant à l'époque. Ou dans les thématiques, sur la responsabilité et les enjeux de la science. Un classique de la SF des 50's.
Un classique des films de science fiction, l'un des premiers couleurs. En sachant que la technologie des effets spéciaux étaient très modeste à l'époque, ils étaient très réussis et réaliste.
L'intrigue est déjà très réussi en ajoutant une tâche de malaise pour introduire le suspens et le mystère. Un docteur et sa fille sont les seuls survivants d'un crash d'un vaisseau. Quelque chose cloche déjà.
Pour ajouter au malaise et au mystère on ajoute les scènes de dragues complètement ouverte et directe à la jeune fille. C'est intéressant de voir sa réaction en tant que femme non conditionnée comme les terriens et qui a donc une culture et un rapport humain totalement différent.
Un classique culte et intelligent de la science-fiction avec un scénario inventif, des effets spéciaux réussis et des acteurs plutôt bons. Le meilleur film de science-fiction des années 1950.
Il n'y a qu'à constater les multiples emprunts à Planète interdite dans les films de SF lui ayant succédé pendant des décennies pour se rendre compte de l'importance de l'uvre. A l'époque novateur en termes d'intrigue, d'effets visuels ou sonores, le film a gardé intacte son ambiance étrange, en particulier grâce à sa musique expérimentale. Il y aura toujours des bas-du-front élevés au tout-CGI pour ricaner des décors peints ou du rendu du monstre concocté avec talent par les petits gars de chez Disney (j'ai vu le film dans une salle squattée par une quinzaine de morveux ne se gênant pas pour faire profiter le reste du public de leurs commentaires goguenards sur la qualité des effets spéciaux : de la confiture aux gorets !), mais l'ensemble reste d'une cohérence visuelle admirable et dégage un charme fou. Au delà des looks, il faut également se replacer dans le contexte de l'époque pour faire abstraction de la mentalité d'alors (machisme, etc...), histoire de ne pas trop se focaliser sur le côté vieillot des personnages et savourer ce monument de la science-fiction comme il le mérite. Sa reprise au cinéma en copie neuve est une occasion rare de le voir dans des conditions correctes (il ne manque plus que Monsieur Eddy pour présenter le film), précipitez-vous.
Un classique de la Science Fiction par sa date de 1957 en ce qui concerne le cinéma. Le grand mérite du film est de transcrire une littérature en film avec une belle démonstration de décalage de civilisation. Un réel effort de ne pas minimiser le décalage et de faire rêver enfin on pourrait dire tant beaucoup de S.F. et soi-disant S.F. ne faisaient et ne font que reproduire des schématismes sociaux juste transposés dans des environnements et apparences différents.
En dehors de l'audace qui émerge de cette « Planète interdite » et de la multitude de thèmes abordés, je dois avouer que ce film arrive encore à me séduire visuellement. Ce cachet vintage et kitch ne l’ont pas fait vieillir prématurément parce qu'il y a du soin et une certaine élégance dans les décors et une bande son intéressante. Le film demeure assez obsédant dans sa thématique et dans certaines de ses images (la visite de la ville extra-terrestre, les attaques nocturnes, le huis-clos final, etc.). Sans oublier Roby, l’ancêtre débonnaire de HAL9000…Bref pour moi cette « Planète interdite » est et restera en avance sur son temps, un classique de la SF au charme suranné, qui surprend toujours par l’efficacité de son scénario.