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stebbins
497 abonnés
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1,0
Publiée le 21 mai 2011
Que dire ?... Que toute l'esthétique du duo Jeunet et Caro se retrouve déjà dans ce film d'assez courte durée : un Noir et Blanc pisseux, des faciès grimaçants, une bande-son hypertrophiée, un montage lourd et démonstratif... Le Bunker de la Dernière Rafale, du haut de ses 26 minutes, nous ennuie de manière proprement captivante, surlignant ses effets d'un bout à l'autre sans jamais parvenir à raconter quelque chose d'intéressant. On constate bien les références culturelles de Jean-Pierre Jeunet - principalement Alien et Il était une Fois dans l'Ouest - mais cela ne suffit pas à enrichir le visionnage dudit film. L'ensemble s'apparente plus à un spectacle de marionnettes bricolé dans l'excès qu'à un film expérimental réussi. Créer de nouvelles formes, dépasser le simple cadre d'une narration balisée, repousser les limites du filmique sont pourtant des ambitions plus qu'honorables, ambitions que Caro et Jeunet semblent partager de prime abord. Mais l'exposition de cette fable soporifique à souhait témoigne pourtant d'un fil conducteur passablement rigide, reposant sur une attente proche du cinéma d'action - explosera ? explosera pas ? - désarmorçant les exigences citées précédemment. Au final un navet fadasse et bancal qui suscite plus l'indifférence qu'autre chose.
Dans ce film sans paroles le duo Jeunet/Caro parvient en 25 minutes à nous offrir un bon petit film très étrange décrivant ce qui semble être les derniers survivants d'un monde futuriste ; difficile de vraiment comprendre l'histoire mais on se laisse fasciner par l'ambiance noire de Le Bunker de la dernière rafale.
L'absence de dialogue est autant une prouesse qu'un échec dans le sens où, sans un synopsis préalable, on ne comprend pas grand chose à ce quasi-huis clos SF. 1 étoiles pour l'ambiance.
Format court réalisé en 1981 par Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro. Cette fiction, en Noir & Blanc sans dialogues, nous décrit la vie de soldats dans un bunker. Ambiance d’apocalypse, scènes fantastiques propres à Jean-PierreJeunet et Marc Caro, Le scénario, d’un intérêt très discutable, nous délivre de façon inattendue quelques séquences macabres.
La première réalisation du duo Caro/Jeunet, c’est la seule raison qui m’a décidé à voir ce truc (peut-être aussi parce que ce DVD était en bonus dans le coffret !). Que dire : Aucune couleur, aucun dialogue, durée d’une demi-heure (qui vous semblera très longue !). Histoire ennuyante et nulle tout comme la fin … Je suis presque impressionnée qu’on ose présenter un machin pareil.
Troisième court-métrage pour le tandem Jeunet/Caro qui se sont essayé à une œuvre post-apocalyptique se déroulant uniquement dans un bunker. D’une durée de 26 minutes, en noir & blanc, dénué de dialogue mais avec seulement des bruitages en fond sonore, Le Bunker de la dernière rafale (1981) a tout pour déconcerter le spectateur. On ne comprend pas réellement où veulent en venir les réalisateurs, l’intrigue est relativement complexe (si on a pas pris la peine de se renseigner avant, notamment en prenant connaissance du synopsis). La vingtaine de minutes nous paraît interminable, mais on peut déjà reconnaître l’atmosphère de La cité des enfants perdus (1995), œuvre fantastique qui fut réalisé par Jean-Pierre Jeunet & Marc Caro.
L’ennui avec ce film court qui nous vient tout droit de Jeunet et Caro, le tandem à qui l’on doit « Delicatessen » et « La cité des enfants perdus », c’est qu’on ne sait jamais trop sur quel pied danser : doit-on rire, rester sérieux ou faire les deux ? En tout cas une chose est sûre : on a déjà là, dix ans avant « Delicatessen », l’esthétique et l’ambiance si particulières et si propres aux deux compères : lieu exact et époque indéterminée, une galerie de « gueules de cinéma » grimaçantes et des décors simples mais tout à fait farfelus. La singularité de l’ensemble rebutera ou en fera fuir certains, mais toujours est-il que le dépaysement est garanti et l’absurde au rendez-vous. A voir pour se faire son idée.
Ah la la Le Bunker de la dernière rafale est un curieux film de science-fiction, la photographie est très étrange, tout comme les personnages, la musique, l’ambiance. On y suit la peur de militaires qui font face à un ennemie caché. Le film peut être mal à l’aise ou en angoisser plus d’un, pour ma part ça n’a pas été mon cas. Le scénario est difficile à comprendre. Je vous le conseille
Ambiance monochrome, absence de dialogues, pour un court métrage réussit au niveau de la direction artistique mais difficilement compréhensible tant le scénario est abscons...Une déception vu l'œuvre qui en a suivit de la part du duo Jeunet & Caro !
Très bon scénario apocalyptique: le contexte d'une troisième guerre mondiale nucléaire et les derniers soubresauts d'une "humanité" réduite à quelques représentants d'un même camp s'entretuant suite au déclanchement accidentel d'un compte à rebours (version minimaliste et parodique de la fin de l'Histoire)qui les fait paniquer.Fascisme de droite ou de gauche, peu importe car plus rien ne permet de les distinguer.Pas de parole car les protagonistes en ont perdu l'usage. Pas impossible que Terry Gilliam y ai puisé quelques idées pour Brazil (par exemple la chute de l'insecte dans une machine).Délicatessen reprendra de façon plus lointaine l'idée d'une apocalypse nucléaire ayant contaminé cette fois seulement les sols et non plus l'air, ce qui oblige certains à se rabattre sur le cannibalisme pour survivre.Mais ici le contexte immédiat évoque plutôt celui du marché noir de la France de 39-45, ce qui en réduit la portée universelle.Quant au style, il rappelle celui du court-métrage nihiliste "Foutaises" de Jean-Pierre Jeunet avec Dominique Pinon (effets zoom sur des visages grimaçants), ce qui fait ressembler le film par moment à une succession de courts-métrages centrés sur chacun des occupants de l'immeuble."Le Bunker de la dernière rafale" a plus d'unité et d'impact.