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chrischambers86
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3,5
Publiée le 19 février 2012
On ne peut nier la forte personnalitè de John Wayne qui est restè très fidèle au western! Andrew V. McLaglen, metteur en scène de ce "McLintock!" et spècialisè dans le genre dira que le western ètait la forme la mieux approprièe à l'èvocation de l'èpoque brillante et haute en couleur de la ruèe vers l'Ouest! Un côtè très famille dans ce film puisque McLaglen n'est autre que le fils de l'acteur Victor McLaglen et que le producteur du film Michael Wayne n'est autre le fils aînè de John Wayne qui joue ce George Washington McLintock avec toute la dècontraction qu'on lui connait! Mais il y a aussi un Patrick Wayne au casting (autre fils de John Wayne d'un deuxième mariage) et le rôle fèminin est tenu par une certaine Maureen O'Hara! En fait tout ce joli monde vit dans l'ombre de John Ford, sans qu'il soit là lui-même le bougre! Hommage aux westerns de Ford donc, la cache machine fordienne tourne ici à plein règime par dèlègation de pouvoir (pourrait-on dire) avec des scènes drôles, des bagarres en tout genres (celle dans la marre de boue est vraiment poilante) et surtout avec une mèmorable fessèe pour un final d'anthologie! De quoi passer un joli moment avec une version française à jeter quand même aux oubliettes...
Ouh intéressant ça ! Voir deux films du même genre qui sont diamétralement opposées ( au niveau cinématographique ) c'est rare ! Moi-même j'en revenais pas. Ainsi pour descendre ce film je n'hésiterais pas à le comparer au lui très bon par contre "Le Grand Sam" ( en plus ils on presque le même titre ). D'abord les deux films se veulent comique, mais là où l'humour du film d'Henry Hathaway était léger et surtout drôle ( ce qui compte non ? ), l'humour de ce film et lourd et pas drôle. C'est vraiment le genre humoristique de l'époque, aucune discrétion, les acteurs se laissant entraîner bien malgré eux dans cette farce stupide ! C'est lourd car c'est nul et prévisible, c'est lourd car les acteurs surjouent, surjouent beaucoup trop ( mais le grand Wayne ), et c’est lourd surtout parce que c’est long ! Parce que le film est long, mais aussi les scène inutiles, la scène de la bagarre ( qui doit durer si je me souviens bien une bonne vingtaine de minutes ) en est l'exemple type. Elle n'a aucun intérêt, AUCUN ! On passe son temps à tomber dans la boue, puis on revois les mecs se taper dessus, puis on retombe dans la boue, puis on se retape dessus, puis on retombe dans la boue.....pfffffffffff ! Quand à la "mythique" apparemment scène de la fessée, et ba c’est pas drôle. Et encore le film aurait pu atteindre la moyenne si toute fois il y avais une intrigue. Mais non, là on ne sait pas ce que l'on suit, c’est quoi le fil conducteur ? Où est la narration ? Non rien ! Cela aurait pu durer beaucoup plus longtemps puisqu'il n'y a pas de dénouement puisqu’il n'y a pas d'intrigue. Bref, un film inutile, le film le plus inutile je pense de la carrière de John Wayne.
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5,0
Publiée le 12 juin 2021
C'est évident dans Le Grand McLintock où presque chaque scène est une explosion de rire. Il s'agit du western le plus endiablé le plus exubérant et le plus burlesque jamais réalisé. En fait il est facile de comprendre pourquoi c'est l'un des films les plus populaires de John Wayne. Tout le monde donne une bonne prestation même la jeune Powers dans le rôle de la fille de McLintock est prête à tout donner au nom du western classique et de la comédie classique. Il y a quelques stéréotypes mexicains, indiens et chinois qui auraient pu être laissés de côté mais il y a tellement de bons esprits dans ce film qu'il est difficile de ne pas les remarquer. Il suffit de voir l'alchimie entre Wayne et O'Hara dans le rôle de Mme McLintock qui souffre depuis longtemps. Il n'est pas étonnant qu'ils aient fait un grand nombre de films ensemble. Le feu et le soufre se mélangent à la boue et à l'eau jusqu'à ce qu'il soit évident que chaque rire qu'ils génèrent a été gagné honnêtement. Ce n'est pas une chose facile à faire dans un film surtout de nos jours. Le Duke et le comique sont deux grandes choses qui vont si bien ensemble...
Sans doute le western le plus comique qu'il m'a été donné de voir (à part peut-être "Sur la Piste de la Grande Caravane" avec Burt Lancaster). On rigole de bout en bout et les acteurs sont tous excellents.
Qu'avons-nous là ? Un western prétendument comique ? En fait de comique c'est vraiment poussif et puis qu'est-ce que ça trimbale ! Entre le fils Wayne en kéké du far-west, le prêchi-prêcha bien réac du père Wayne et une bagarre dans la boue qui n'en finit pas, on est servi. L'histoire part dans tous le sens sans jamais passionner. Alors que sauver ? La classe de Maureen O'Hara quand même et puis la scène de la fessée (en fait il y en a deux), un vrai plaisir coupable complètement assumé. Les petits malins auront remarqué la présence de Mari Blanchard, dans le très court le rôle de la prostituée blonde à la robe verte et qui incarnait la reine de Vénus, Allura dans Abbott and Costello Go to Mars en 1953
Le grand McLintock est un western vraiment sympathique. Réaliser en 1963 par Andrew McLaglen ( Rancho Bravo ), l'histoire est celle de George Washington McLintock ( John Wayne ), éleveur de bétail, qui domine tout le monde sauf sa femme ( Maureen O'Hara ). C'est alors qu'elle revient après deux ans d'absence pour demander le divorce et obtenir la garde de leur fille ( Stéfanie Powers ). Mais aucun des deux n'entend capituler au profit de l'autre. D'après un scénario fort sympathique de James Edward Grant ( Alamo ), nous avons le droit à un western vraiment très drôle et qui possède une bonne mise en scène de la part de son réalisateur et qui est aider, c'est vrai, par des interprètes qui s'en donnent vraiment à coeur joie. En tête d'affiche, nous retrouvons donc un John Wayne vraiment excellent comme à son habitude, ainsi qu'une Maureen O'Hara ( Rancho Bravo ) vraiment hilarante mais également Stéphanie Powers ( la série Pour l'Amour du Risque ), Yvonne De Carlo ( Les Dix Commandements ) et Edgar Buchanan ( Les Comancheros ). Nous retrouvons également Patrick et Aissa Wayne, deux des enfants de John Wayne que nous pouvons également voir dans Alamo. Il s'agit donc d'un bon petit western familiale qui possède en plus une très belle musique composer par Frank De Vol ( Fureur Apache ) et une très belle photographie de la part d'un habituer des westerns William Clothier ( Les Cheyennes ou encore le Massacre De Fort Apache ). Le film possède également des décors très soignées et de très jolies costumes. Voilà un western que je conseille a tous les fans du genre, ce n'est certes pas un chef d'oeuvre, mais le long métrage a au moins le mérite d'être divertissant.
Je n’ai pas le souvenir d’un John Wayne aussi ennuyeux que ce film. Une véritable purge en ce qui me concerne. Les séquences s’éternisent pour se répéter. Il ne se passe pas grand-chose et je cherche encore après le générique la trame première. Accepter le divorce ? Entendu, mais trop long et surtout trop lourd. D’aucuns parlent de la scène de la boue et de son toboggan naturel, mais que dire de la scène de l’escalier, de la bagarre avec le neveu et l’oncle, et de la poursuite dans le dernier quart d’heure ? Interminablement ennuyeux…
Le cinéaste Andrew V.McLaglen est connu pour réaliser des Westerns que j'appelle pépère ou il faisait tourné des stars vieillissantes en fin de carrière et apres des films de guerre avec Roger Moore entre deux "James Bond". Ici, il met en scène John Wayne avec lequel il marquera une longue collaboration mais je trouve que là, l'alchimie passe pour faire un Western plus orienté vers le comique. Le Duke s'en sort très bien, arrive à faire rire le spectateur entre bagarres et disputes avec distraction. Sa partenaire Maureen O'Hara incarne la femme de ce dernier avec un humour et une personnalité volcanique. La belle Yvonne De Carlo fait une apparition dans un rôle secondaire. C'est bien réalisé, c'est bon enfant, le tempo comique marche bien même dans le genre Western. On aime ou pas, moi j'ai passé un bon moment.
J'ai jamais trop aimé le mélange de comédie et western et Le Grand McLintock en est l'exemple type, film au ton bon enfant ou seuls les acteurs donnent le sentiment de s'amuser mais aussi de perdre leur temps dans ce western inutile. Andrew McLagen n'est pas un réalisateur de génie mais il est capable de faire mieux.
M. OH n’avait pas autre chose à faire que de jouer ce tromblon ridicule???! On zappe direct ces scènes de ménages complètement datées pour voir le sublime « homme tranquille » irlandais. Plutôt ennuyeux et cabot. Des scènes potaches et ridicules......
John Wayne et Maureen O'Hara se chamaillant tout le long de ce western qui reste cependant en repos. On regarde l'ensemble dans une détente en tenant compte que l'on y trouve peu de moment épatant surtout lorsque le film avance de plus en plus vers sa fin de durée et seul quelques petits passages sont jubilatoire, notamment au début avec une baston et chute festive dans un trou de boue et de flotte. Soulignons l'apparition de l'actrice Stefanie Powers ici encore toute jeune et déjà toute belle. Si elle vous dis pas grand chose, elle joua dans la célèbre série Pour l'amour du risque.
A partir de 1960 John Wayne tourne de plus en plus de western srcewball comedy, un sous-genre où on a pu voir le cow-boy aussi dans "Le grand Sam" par exemple... John Wayne est toujours impeccable dans son rôle de grand bourru au coeur tendre et son couple avec Maureen O'Hara est toujours en aussi bonne osmose. Pas d'humour bon enfant avec quelques scènes mémorables (grande bagarre, poursuite matrimoniale à la fin... ). Un western classique et sans prétention mais très divertissant.
Sans être marquant, Le Grand McLintock est un film assez original. En effet, c’est un western comique pro-indien avec John Wayne ! Ce représentant du penchant classique de ce genre qui a tué moult indiens dans ses œuvres passées trouve ici le rôle d’un propriétaire de ranch ami avec des indiensspoiler: et qui les défend même dans un procès et dans une tentative de pendaison sommaire (un de ses employés indiens se plaignant même au début du film de la manière dont ceux-ci sont traités dans la vie de tous les jours) . Toutefois (et c’est peut-être la meilleure façon de faire évoluer les mentalités), cet aspect n’est que secondaire dans le récit, ce qui évite le tract moralisateur : des films comme La Flèche brisée de Delmer Daves (1950), Bronco Apache de Robert Aldrich (1954) ou Le Jugement des flèches de Samuel Fuller (1957) sont passés par là et cela se voit. Mais si le film est progressiste avec les indiens, c’est loin d’être le cas avec les personnages féminins. Effectivement, le film possède un regard très machiste envers celle-ci. Le personnage de Katherine, interprétée par Maureen O’Hara (qui retrouve John Wayne après des films comme Rio Grande, L’Homme tranquille ou L’aigle vole au soleil), est insupportable d’arrogance, attitude qui est reprise également par sa fille. Il n’est donc pas surprenant de voir les comportements machistes de John Wayne envers sa femmespoiler: (il l’embrasse tout de même de force, ce qui vu à l’époque de Me too et de Balance ton porc serait considéré comme l’équivalent d’un viol) être traités avec légèretéspoiler: : son couple retrouvera le bonheur suite à une fessée (attitude adopté auparavant par le personnage de Patrick Wayne envers celui de Stephanie Powers) ! Cela a pour but avant tout d’être un élément comique de l’ensemble. Ainsi, Andrew V. McLaglen cherche surtout à faire rire le spectateur. Malgré la présence de John Wayne, il ne faut pas chercher à voir un western totalement classique mais presque une comédie de boulevard. On se retrouve donc avec des éléments parodiques comme la bagarre générale qui est une caricature de ce type de scène.spoiler: Même une séquence pourtant assez dangereuse au tournage (John Wayne balançant Patrick Wayne contre un cheval, séquence risquée selon la manière dont réagit le cheval et qui ferait hurler les amis de bêtes de nos jours) est traitée sur le ton de la comédie. Le tout se conclut d’ailleurs avec une séquence frôlant le grand n’importe quoispoiler: où la poursuite entre la cavalerie et les indiens est totalement gratuite (c’est plus un clin d’œil qu’autre chose) et où une dispute conjugale prend la place du duel final traditionnel du genre . Ainsi, même s’il est un film peu marquant et si son aspect extrêmement machiste de l’ensemble le date très fortement, Le Grand McLintock reste un western assez divertissant par son traitement comique et assez décomplexé du genre qui tranche à la fois avec le western plus classique et les formes plus modernes et violentes du genre à venir (nous sommes un an avant Pour une poignée de dollars qui lancera véritablement le western spaghetti et Sam Peckinpah n’en est qu’au début sa carrière).
Doté d’un scénario très mince, ce western bon enfant est de par son orientation vaudevillesque plutôt singulier et amusant. C’est d’ailleurs son seul intérêt.
Dans ce western comique, sous-genre peu commun, l’enthousiasme des acteurs est vraiment communicatif. Les scènes gentiment frivoles m’ont amusé (la bagarre dans la boue, les personnages joués par John Wayne et Yvonne De Carlo ivres… jusqu’à la poursuite finale entre John Wayne et Maureen O'Hara). Évidemment, l’absence de tension et de suspense limite fortement la portée du film. Sinon, voir autant de machisme est choquant de nos jours : une bonne fessée administrée à une femme pour la dompter tel un cheval, voilà la conclusion du film !