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brunocinoche
96 abonnés
1 106 critiques
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4,0
Publiée le 17 mars 2013
Un grand western sans concession signé Robert Aldrich. Il n'y a pas ici les gentins américains contre les méchants indiens, non c'est beaucoup plus complexe. C'est d'abord du bon spectacle et c'est surtout une réflexion sur la violence. Un Aldrich mal reçu à sa sortie, à tort, et réhabilité aujourd'hui avec raison. Pour ceux qui ne sont pas encore convaincu, il y a au casting le toujours épatant Burt Lancaster.
Rien à voir avec Bronco Apache, autre film de Robert Aldrich, dans lequel Burt Lancaster jouait le rôle d'un Indien. L'acteur est bien plus crédible ici, dans la peau d'un cow-boy fatigué et désabusé. Pas de tonalité lyrique ou humaniste dans Fureur Apache. C'est un film cru et cruel, où l'on ne cache pas l'horreur des massacres perpétrés par les Indiens, tout en soulignant qu'il s'agit d'une réponse à l'oppression américaine. Parmi les scènes chocs : l'exécution par un soldat d'une femme qui va tomber entre les mains des Apaches, suivie du suicide de ce soldat, pour la même raison. Violence pure, peur, incompréhension entre les cultures, pour une oeuvre dure, réaliste, pessimiste.
Bon western bien qu'un peu "foireux" sur la fin ..... Les indiens, c'est les méchants et les blancs, c'est les gentils pour ceux qui n'auraient pas saisi .....
Ceux qui ont vu "Bronco Apache" du même réalisateur tourné en 1954 pourront le comparer à "Fureur Apache" réalisé 18 ans plus tard. Autant le premier film est pro indien comme ce fut la tendance de l'époque avec des films comme "Les Cheyennes" de John Ford ou l'excellent "La porte du diable" d'Anthony Mann, autant le second se présente comme son antithèse. Les acteurs et les rôles : L'indien Ulzana (Joaquin Martinez) nous rappelle Massaï (Burt Lancaster), le guide McIntosh (encore Burt Lancaster) reprend le rôle du scout Al Sieber (John McIntire) et le pisteur Ke-Ni-Tay (Jorge Luke), celui de l'éclaireur Hondo joué par le jeune Charles Bronson. Le thème : "Fureur Apache" montre la cruauté des indiens, notamment dans l'art de tuer leur victime à petit feu. Bien que le film apparaisse plutôt sous un jour anti-indien, Robert Aldrich s'est toujours défendu d'avoir réalisé un film raciste. Au contraire, il a voulu montrer la cruauté des hommes des deux côtés (voir la scène où le lieutenant DeBuin intervient auprès de ses hommes en train de se ruer sur le corps d'un indien). Aldrich révèle tout son art dans le maniement de la caméra, notamment, dans le pistage des indiens et dans les scènes gestuelles où le chef Ulzana dirige ses hommes. Un western d'anthologie à ne manquer sous aucun prétexte.
Qui aime le cinéma peut ne pas apprécier Fureur apache mais qui adore le western ne peut faire autrement que de l’aimer. C’est le prototype même du genre avec ses forces et ses faiblesses. Certes ses imperfections de mise en scène sont nombreuses, ce que ne font jamais John Ford ou Hawks par exemple mais les risques pris sont extrêmement grands, quitte à décourager les spectateurs. Rarement la violence ou la mort n’auront été montrées avec autant de sens, nul voyeurisme, nulle complaisance ; Aldrich sait bien que la réalité est encore pire. Rarement il nous sera permis de réfléchir aussi fort au prix de nos vies et à la non intervention de Dieu sur terre et tout cela sous l’emprise d’ une action qui ne se relâche jamais. De l’annonce de l’évasion d’Ulzana à la cigarette que se roule Mc Intosh nos nerfs sont mis à rude épreuve et ce n’est que lorsque le film est terminé que nos réflexions commencent et ne finissent jamais puisque certains aspects du film ne seront pas éclaircis. Peu importent les réponses, ce sont les questions qui comptent et la façon dont elles sont posées. Ce western n’aurait rien perdu de sa force et de sa valeur sans Burt Lancaster mais avec lui, il devient mythique, c’est l’apanage des immenses acteurs que de transformer un chef d’oeuvre de genre en un chef d’oeuvre du cinéma tout court.
Un vieil éclaireur spécialiste des Indiens et un jeune lieutenant sorti de l'école d'officiers se lançent aux trousses d'un groupe d'Apaches sanguinaires... Tout n'est pas forcément mauvais dans ce western de Robert Aldrich, car il y a notamment quelques séquences bien réalisé et qui s'avère bien violentes, et aussi une interprétation bien convaincante de Burt Lancaster à travers son personnage de baroudeur. Mais bon, on ne peut s'empêcher de penser que le tout fait partie des oeuvres mineurs de la filmographie du cinéaste ( on n'est quand même loin des qualités de "Vera Cruz" ou encore de "Bronco Apache" ), car l'histoire est pas franchement toujours appréciable, en partie du fait que les Indiens sont montrer de manière bien trop barbare à mon goùt.
Un western ou je me suis ennuyer tout le long, il y à beau avoir le grand Burt Lancaster qui joue là un baroudeur rien n'y fait. Tout le film est qu'une poursuite aux apaches avec des questions assez barbante à la longue du Lt. Garnett DeBuin. Un petit point positif et encore je suis bon seigneur, présence de violence mais bon là aussi de tout façon, un fois énoncer tout ça, hop le film se termine comme un cheveux dans la soupe.
Un beau western sans concession, à l'état brute. Burt Lancaster y est impeccable. La mise en scène est soignée jusqu'au plus petits détails. Un western non romancé.
Un western violent, très réaliste. Aldrich montre des apaches (révoltés par leurs vies dans les réserves) cruels, barbares mais nobles s'échappant pour semer la terreur et être libres. Un bijou du genre.
Un western âpre et violent, de bonne facture, avec un Burt Lancaster vieillissant ce qui lui donne de la profondeur. Une initiation pour le jeune lieutenant (Bruce Davison).
Un westernsur une chasse aux renégats par des soldats menés par un baroudeur joué magistralement et sobrement par Burt Lancaster. Aldrich ne se foule pas vraiment en offrant un western très classique où, à la manière de "Rio Bravo" pour "Le train sifflera trois fois", on a l'impression qu'il a voulu faire l'anti-thèse du surperbe "Les collines de la terreur" avec Bronson... Le problème est qu'en 72, année où Brando envoie une indienne cherchée son Oscar, le film d'Aldrich fait un film un brin raciste ; "Pourquoi sont-ils si cruels ? Parce qu'ils osnt comme ça !"... En occultant l'Histoire profonde de ce peuple et en faisant des dialogues aussi primaire la propagande d'extrême droite n'est pas loin. Si on met à part ce point, qu'on prend ce film pour un simple film d'action, genre chasse à l'homme dans l'ouest sauvage le film reste assez efficace.
Un film de R. Aldrich, c'est l'assurance de voir un film d'hommes, badass et hardcore, qui nous montre une humanité crasse où se côtoie l'horreur pure et les nobles sentiments dans une ambiance cynique. Porté par un B. Lancaster sobre et magnétique, cette ballade sauvage au cœur d'un Ouest impitoyable est un vrai uppercut. Violent et sauvage, le film ne ferme pas les yeux sur la barbarie des Apaches, peuple opprimé mais fier, nanti de valeurs étouffées à cause de leur mise au ban de la civilisation dans des réserves tenues par des idiots. Un jeune lieutenant idéaliste va se lancer à la poursuite d'Ulzana mais son impuissance et sa naïveté se heurteront à McIntosh et surtout à l'éclaireur fidèle mais déchiré entre son devoir et ses origines. Développant des réflexions intéressantes et pour la plupart encore très actuelles, le scénario n'en oublie pas pour autant que c'est un western et toutes les scènes attendues sont là. Bien rythmé et mis en musique, un film dur, honnête et sans concession. D'autres critiques sur