Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
gregbox51
40 abonnés
1 035 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 3 novembre 2012
Bon western bien qu'un peu "foireux" sur la fin ..... Les indiens, c'est les méchants et les blancs, c'est les gentils pour ceux qui n'auraient pas saisi .....
J'ai une 1ère fois Fureur Apache dans de mauvaises conditions mais cette fois-ci en le revoyant c'est une véritable découverte d'un excellent western âpre et violent qui ne fait pas dans la dentelle et c'est plutôt appréciable. Certains ont vu du racisme dans ce film qui montre des Apaches très sauvages et cruels alors certes ils étaient là avant les Blancs et de ce fait ont un droit sur les terres par contre rien de choquant car ils n'ont pas attendu l'arrivée des Européens pour pratiquer certains actes ; pour moi Fureur Apache est à voir comme un western voulant montrer que la cruauté humaine n'a pas de couleur. Aldrich met en scène tout cela vigoureusement, sans temps mort et à sa manière (c'est-à-dire une certaine crudité et peu de subtilité) mais efficace de plus la présence de Burt Lancaster est la cerise sur le gâteau.
Un vieil éclaireur spécialiste des Indiens et un jeune lieutenant sorti de l'école d'officiers se lançent aux trousses d'un groupe d'Apaches sanguinaires... Tout n'est pas forcément mauvais dans ce western de Robert Aldrich, car il y a notamment quelques séquences bien réalisé et qui s'avère bien violentes, et aussi une interprétation bien convaincante de Burt Lancaster à travers son personnage de baroudeur. Mais bon, on ne peut s'empêcher de penser que le tout fait partie des oeuvres mineurs de la filmographie du cinéaste ( on n'est quand même loin des qualités de "Vera Cruz" ou encore de "Bronco Apache" ), car l'histoire est pas franchement toujours appréciable, en partie du fait que les Indiens sont montrer de manière bien trop barbare à mon goùt.
Porté le regard désabusé de Burt Lancaster, un western sombre sur la cohabitation impossible entre les tuniques bleues et les Indiens, dont la violence et la cruauté semblent les seules réponses à leur inéluctable opposition.
Un western qui séduit par sa modernité, sa violence, ses personnages soignés et l'interprétation parfaite des acteurs. Le scénario distille un suspens efficace, malgré un coup de mou à mi-parcours.
18 ans après "Bronco Apache" (dans lequel Burt Lancaster campait un Apache !) et "Vera Cruz", Robert Aldrich refait donc équipe avec Burt Lancaster pour un western, lui offrant le rôle de McIntosh, un vieux briscard qui connaît bien les indiens et notamment les Apaches et leur cruauté. Aussi quand Ulzana, chef apache, s'échappe de sa réserve pour semer la terreur dans les plaines d'Arizona, l'armée américaine envoie un peloton à sa poursuite.
Un film post "La Horde Sauvage" et donc plus réflexifs, en particulier autour de la vision des Appaches par les colons. "Western crépusculaire" qui est un peu mou quand même et qui a du mal à aborder un point de vu tranché sur la question des indiens. La violence crue de certaines scènes et la séquence finale au sein du canyon, porté par un Burt Lancaster ultra credible, rehaussent l'ensemble quelque peu oubliable.
"Fureur Apache" porte bien son nom (ce qui est assez rare avec les traductions en français pour être souligné). Violente à souhait, cette poursuite des Apaches par la cavalerie (à moins que cela ne soit l'inverse...) est vraiment captivante, avec de bons acteurs (Burt Lancaster, Bruce Davidson et Joaquin Martinez en tête), des scènes d'action rythmées et des paysages désertiques majestueux (le film a notamment été tourné en Arizona). Robert Aldrich réalise donc avec son acteur fétiche (18 ans après "Vera Cruz" et "Bronco Apache") un très bon western, pas vraiment à l'avantage des indien (c'est le moins que l'on puisse dire...), mais dans l'ensemble très réussi.
Un jeune officier, aidé d'un vieil éclaireur et à la tête d’un détachement de la cavalerie, se lance sur la trace d'une bande d'Apaches qui s'est enfuie de sa réserve. Robert Aldrich réalise une longue traque, âpre et violente, qui fut traitée de raciste à l’époque car montrant les Indiens comme des êtres cruels et barbares. Cette brutalité n’épargne finalement personne et aura par ailleurs des répercussions sur les Tuniques Bleues. Un western intéressant, servi par une bonne musique et un Burt Lancaster impérial.
Aux antipodes des messages des western pro-indiens, Robert Aldrich dépeint la barbarie indienne avec une partialité très regrettable. Vouloir nous faire croire que les apaches avaient la cruauté dans le sang est très réducteur, et on se lasse vite de ce message véhiculé tout au long du film. En voulant justifier le ton nihiliste de son film, Aldrich tourne à la propagande en faisant dire au scout Indien que la cruauté des Apaches est dans leur culture et leur histoire. Je ne suis pas expert en Histoire, mais, si je veux bien reconnaitre que les Indiens se soient rendu auteurs de crimes ignobles dans les guerres indiennes, affirmer que cette cruauté et cette violence répondent de leur nature me parait excessif. Bref, ce n'est pas crédible et je crois que Robert Aldrich a plus cherché à démolir les conventions du western pro-indien et à dérouter le spectateur, mais en sombrant de ce fait dans la désinformation. C'est la raison qui m'empêche d'adhérer pleinement au film et je suis étonné que ce principe ne saute pas aux yeux de ceux qui louent le film. Donc je crois que le film atteint le racisme dans la mesure où il donne une vision faussée de l'Apache. Reste cependant le talent d'un bon réalisateur et la bonne interprétation de Burt Lancaster. Dommage que ces quelques qualités soient ternies par cette volonté qu'à eu le réalisateur de nous montrer l'indien comme l'unique sauvage, alors que ses ennemis l'étaient bien plus que lui.
« Fureur Apache » est le genre de western qui ne vous réconciliera pas avec la nature humaine qu’elle soit « blanche » ou « Peau-rouge ». Démarrage sur les chapeaux de roue avec Ulzana, un chef Apache, qui prend la fuite d’une réserve avec quelques hommes et qui va semer la mort et la désolation derrière lui, puis la traque s’installe, longue, difficile, exténuante ; ce qui est bien rendu par Robert Aldrich. « Fureur Apache » reprend l’éternel thème de l’opposition insoluble entre le Blanc et l’Indien. D’un côté, Ulzana et ses hommes dans le rôle des chassés ; de l’autre les Tuniques bleues dans le rôle des chasseurs avec à leur tête deux éclaireurs : Burt Lancaster, en homme fatigué et désabusé, et Jorge Luke (Ke-Ni-Tay), l’éclaireur Apache qui, selon moi, le rôle plus intéressant. Tout le long du film, coincé entre ses racines et ses obligations de soldat, il encaisse sans broncher jusqu’à l’humiliation gratuite et la vexation raciste. « Fureur Apache » est œuvre dure, âpre, aride comme les paysages filmés par Robert Aldrich. La confrontation finale, d’une violence extrême, est le summum de ce film désespéré et oppressant.
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Rien à voir avec Bronco Apache, autre film de Robert Aldrich, dans lequel Burt Lancaster jouait le rôle d'un Indien. L'acteur est bien plus crédible ici, dans la peau d'un cow-boy fatigué et désabusé. Pas de tonalité lyrique ou humaniste dans Fureur Apache. C'est un film cru et cruel, où l'on ne cache pas l'horreur des massacres perpétrés par les Indiens, tout en soulignant qu'il s'agit d'une réponse à l'oppression américaine. Parmi les scènes chocs : l'exécution par un soldat d'une femme qui va tomber entre les mains des Apaches, suivie du suicide de ce soldat, pour la même raison. Violence pure, peur, incompréhension entre les cultures, pour une oeuvre dure, réaliste, pessimiste.
Un bon western, assez violent, apportant une réflexion assez intéressante sur les préjugés, les expériences de la vie, et tout ce qui façonne un homme.