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AMCHI
5 820 abonnés
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3,0
Publiée le 10 janvier 2015
Suite de À l'ombre de la guillotine Juve contre Fantomas à défaut de totalement nous enthousiasmer est du muet de grande qualité qui est à découvrir pour ceux qui comme moi aiment aussi le 7ème Art lorsqu'il était muet. Toujours réalisé avec soin, c'est un épisode divertissant.
Tout aussi réussi que son prédécesseur, "Juve contre fantômas" est un vrai petit régal à visionner. Il y a beaucoup plus de séquences d'actions que dans le premier opus, René Navarre campe avec toujours autant de malice ses différents personnages (il est à la fois Fantômas, le Dr Chaleck et l'apache Loupart), la réalisation est très appréciable et nous propose une bonne dose de suspense et l'histoire tient clairement en haleine. Il y a en tout 4 parties tout aussi réussi les unes que les autres, mais je dois avouer que la troisième qui se nomme "La Villa Hantée" est sans doute celle que je préfère.
Deuxième volet du feuilleton cinématographique qui n ‘a pas la sobriété, le ramassé dans le scénario du premier. L. Feuillade a surtout la jubilation de découvrir les recettes du film d’action, avec même une scène de train. On peut préférer l’intelligence scénaristique de premier épisode mais la candeur magique charme toujours.
Deuxième volet de la série Fantômas de Louis Feuillade, « Juve contre Fantômas » voit à nouveau le commissaire Juve affronter le célèbre criminel. Cette fois, avec l’aide du journaliste Fandor, qui était pratiquement relégué au rang de figurant dans le premier volet. Comme dans ce dernier, la mise en scène est franchement riche pour l’époque, loin de se limiter à des tableaux fixes. Mais ce sont surtout les péripéties rocambolesques qui (d)étonnent, jusqu’à un final pour le moins fracassant et abrupt ! Ceci au prix d’un scénario parfois décousu, voire avec quelques facilités (nos héros, de sortie à Montmartre, qui tombent complètement par hasard juste à côté de la table d’une complice de Fantômas…). Outre le jeu théâtral assez convaincant des acteurs, le film est aussi intéressant en tant que documentaire, évoquant des aspects de la vie parisienne de 1913.
Juve contre Fantômas prolonge la saga Fantômas avec un second épisode dans la même veine qu’À l’ombre de la guillotine (malgré un scénario légèrement moins clair) à la différence que l’on y trouve plus de décors naturels et que les scènes d’action sont plus nombreuses dont une contenant un accident de trains filmé à base de maquettes qui est très réussi pour l’époque. Louis Feuillade se permet même de clôturer cet épisode de l’enquête de l’inspecteur Juve et du journaliste Fandor (qui travaillent ensemble comme si cela était parfaitement normal !!!) par un cliffhanger montrant le machiavélisme du personnage de Fantômas.