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Un visiteur
1,5
Publiée le 22 septembre 2010
En lisant un article sur Chabrol, j'ai appris qu'il avait donné un rôle "normal" à Sylvia Krystel (je ne sais plus le titre...) et je me suis rappelé que j'avais regardé "Emmanuelle" il y a quelques années (je n'avais même pas 16 ans, quel scandale...) C'est le seul film érotique que j'ai jamais vu. Et honnêtement, je m'étais ennuyé. Peut-être audacieux dans les années 70, ce film a très très très mal vieilli. Et la capacité d'un film à durer, qu'il soit érotique ou non, permet de se donner une idée assez précise de sa qualité finale...
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2,5
Publiée le 18 juin 2018
"Mèlodie d'amour chantait le coeur d'Emmanuelle, qui bat coeur à corps perdu, mèlodie d'amour chantait le corps d'Emmanuelle, qui vit corps à coeur dèçu"...1974 - "Emmanuelle" ou l'amour chic...Lorsque le producteur Yves Rousset-Rouard achète les droits du roman d'Emmanuelle Arsan, celui-ci est mondialement cèlèbre; lorsqu'il confie la rèalisation à Just Jaeckin, ce dernier est un parfait inconnu qui va - phènomène rarissime - rèaliser un premier film promis (et culte) à un ahurissant succès public! Rien ne paraissait pourtant destiner à ce roman-photo chic à causer un tel choc! Ces aventures èrotico-exotiques d'une jeune femme de diplomate en poste à Bangkok se contentent de mènager au mieux l'èquilibre entre la carte postale, la sentencieuse (Alain Cuny dans le rôle de l'initiateur pervers est à hurler de rire) et l'èrotisme bon genre! Rien qui, apparemment, dèrange! il y a surtout Sylvia Kristel, jeune et ravissante hollandaise aussi inconnue que son metteur en scène qui devint instantanèment cèlèbre avec un rôle qui lui collera à la peau! Excellente musique du regrettè Pierre Bachelet...
Un film qui amena quelque chose à son époque. Sans être "révolutionnaire" c'est un film qui arrive dans les années 70 , comme l'aboutissement de la vague de la libération sexuelle. C'est un film qui fera date.; Le livre d' Emmanuelle Arsan lui était bien supérieur, car il était très bien écrit, mais ce premier Opus est relativement bien tourné , dans la lignée des autres films érotiques de Just Jaeckin, plutôt pas mal fait...Les autres tomes littéraires sont aussi très bons , alors que toutes les suites cinématographiques seront minables
Si l'amour, le désir ou bien encore la sexualité font partie des thèmes essentiels de notre existence, rares sont les fois où le cinéma les a traités avec justesse et raffinement. "Emmanuelle" fait sans aucun doute partie de celles-là ; film culte d'une génération soixante-huitarde toute heureuse de voir les moeurs gentiment se débrider, il s'agit d'un voyage initiatique troublant dont l'érotisme constitue le saint graal. A l'image de la musique de Pierre Bachelet, tout n'est ici qu'ambiguïtés et non-dits. Il est certain que ses métaphores philosophiques et allégories poétiques ne seront pas saisissables de tous ; peu importe, l'essentiel étant de se laisser aller pour mieux être transporté dans un univers mystérieux peuplé de corps sublimes aux âges pourtant très différents. Provocateur, "Emmanuelle" l'est de bout en bout, remettant en question les principes du désir édictés dans le passé aussi bien par Platon que Rousseau. Ses accents Freudiens ne le font toutefois pas tomber dans la facilité mais constituent au contraire le point d'orgue d'une étude comportementale fascinante et inédite. Limiter ce long-métrage à son fond il est vrai révolutionnaire serait faire injure à sa forme, à son style si délicat que lui envient bon nombre d'apprentis cinéastes. L'étendue de ses couleurs illustre parfaitement la qualité d'une photographie aux nuances surprenantes pour ne pas dire déroutantes. Ses jeux de lumière laissent bouche bée tant ils font ressortir avec brio la chaleur torride de situations imaginatives et contribuent à mettre sur un piédestal ce montage si anticonformiste et inattendu. La variété de plans densifie des séquences où le corps et l'esprit ne font plus qu'un, y compris lors d'une apparition exceptionnelle d'un Paul Newman qui aura ici pris de gros risques. Si les mauvaises langues lui reprocheront son incitation au tabagisme, elles ne pourront en toute objectivité nier l'impact formidable qu'aura exercé "Emmanuelle" dans l'histoire de l'humanité. Haha !
Les films érotiques ne sont pas ma tasse de thé, loin de là! Mais il faut reconnaître que ce film là, de part son côté très provoquant pour l'époque, son esthetisme "années 70", son univers moite et torride en à marquer plus d'un, moi compris! A decouvrir, car il fait partie des classiques du cinéma français.
Qui n'a jamais entendu parler un jour d'Emmanuelle, ce célèbre film érotique qui a marqué à jamais toute une génération ? Objet de provocation ou simple éloge de la sexualité, personne ne restera de marbre face au numéro courageux et cultissime de l'actrice Sylvia Kristel que l'on trouvera soit dévergondée, soit libérateur. Ou encore aujourd'hui et ce sera bien le problème abordé, l'indifférence. C'est totu d'abord sur le point historique que le film trouve son intérêt. C'est une véritable libération sexuelle pour l'art cinématographique. Et pour la première fois, la population peut aller voir un genre qu'elle n'avait jusqu'alors jamais pu visionner au cinéma. Effet de curiosité ou de découverte dès lors autorisée, ce film démocratise ce qui se jugeait à l'époque et pour beaucoup d'irregardable. Et de cet aspect là, Emmanuelle enfonce une porte fermé. Ce qui est une très bonne chose. Mais voilà, le film n'est qu'aujourd'hui simple curiosité face à de nouvelles questions qui se posent de nos jours dans l'art le plus populaire au monde. En 1974, Emmanuelle libère l'érotisme. Aujourd'hui, le relais passe à la pornographie. Peut-on considérer que la pornographie comme art à part entière ? Très actuelle mais encore très tabou, la réflexion est encore peu abordée, principalement à cause des moeurs populaires refusant une idée aujourd'hui avant-gardiste. Une pensée nous vient pour François Ozon. En bref, si l'intérêt de ce film peut encore se trouver aujourd'hui, c'est que d'une manière purement philosophique les hommes se battront toujours pour faire ce que génération pense pour la majorité impossible. Ou l'interdit tout simplement. Le combat reste universel, intemporel. Et bien que le film éprouve ses longueurs et qu'il ne soit pas foncièrement passionnant, il marque une date dans l'histoire du septième art pour oser faire ce que beaucoup n'aurait jamais fait. Oeuvre de musée, Emmannuelle est une découverte, n'étant plus auhjourd'hui la controverse de l'époque.
Certes, c'est un film érotique. Mais c'est cependant aussi un classique, qui a vieilli (ce n'est plus aussi cru et sexe qu'avant, même si ça reste érotique), mais reste un classique du cinéma populaire. Oui, un film culte (cul-culte, dirons nous).
Les films érotiques ne sont pas ma tasse de thé, loin de là! Mais il faut reconnaître que ce film là, de part son côté très provoquant pour l'époque, son esthetisme "années 70", son univers moite et torride en à marquer plus d'un, moi compris! A decouvrir, car il fait partie des classiques du cinéma français.
Aimé ou détesté, Emmanuelle est un film qui fait partie intégrante du patrimoine cinématographique. Rafinné et admirablement bien filmé, voilà un film érotique qui se distingue par la beauté des lieux filmés et les différents plans et photos. A voir absolument pour un grand classique qui s'il a vieilli demeure beau.
Le premier "Emmanuelle" de Just Jaeckin (1974) comporte son lot de plans soignés, avec d'habiles jeux d'ombres et de lumières. La mise en scène est esthétiquement tamisée, et Sylvia Kristel est sulfureuse. Tout cela dominé par la douce chanson de Pierre Bachelet.