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    Emmanuelle
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    Bender E
    Bender E

    1 abonné 25 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 septembre 2019
    Que dire? Je fais partie de ceux qui découvrent (plus tard) certains grands classiques du cinéma et force est de constater ici qu'il n'y a rien de grand ni de classique. Ce film n'a que des défauts et des incohérences excepté peut-être la découverte de paysage (dont honnêtement je m'en fous). Même un film pornographique à 3 balles a une trame cohérente. Tout dans ce film n'est prétexte qu'à assouvir lez fantasmes d'une masculinité débridée, machiste et ne voyant qu'en la femme un objet nymphomane et malléable à souhait. Et je suis très loin d'être féministe mais c'est vraiment dégoûtant.
    Je me suis vraiment forcé à finir le film car pour critiquer il faut quand même l'avoir vu
    DarioFulci
    DarioFulci

    103 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 novembre 2017
    Horrible reflet d'une époque, ce film érotique vintage ne tient pas le choc des années.
    Une ingénue découvre une sexualité libérée. En gros une idiote que ne rencontre que des sex addict.
    Ça pourrait être inoffensif mais force est de constater que tout n'est que projection fantasmée de mecs. Il n'est pas question de libération de la sexualité féminine mais de ce que les auteurs du film désirent des femmes: débridées mais soumises, nymphomanes, bisexuelles, bref un pur fantasme machiste douteux et puant.
    Cette image des femmes rend le film détestable. Et la musique est ridicule.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 403 abonnés 4 438 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 octobre 2016
    La réputation d’Emmanuelle premier du nom tient surtout à l’énorme succès public qui a été le sien, saisissant indéniablement son époque, et donnant lieu à une inévitable quantité de suites diverses et plus ou moins officielles.
    Que peut-on dire qui n’ait déjà été dit ? Eh bien oui, c’est un bon film érotique, mais qui à mon sens ne parvient pas à s’élever au niveau qualitatif d’un Joy par exemple, souffrant de quelques lenteurs, et s’apparentant à un mélange assez vain d’exotisme, d’érotisme et d’ennui haut-bourgeois.
    Le casting est emmené par une Sylvia Kristel qui trouvait ici le rôle de sa carrière, et qu’elle porte avec solidité c’est certain. Très à l’aise, son charme gracile et un peu sévère à la fois est un atout, et elle apporte un jeu sobre qui convainc. A ses côtés Alain Cuny est surtout là pour nourrir le propos plus ou moins philosophique du film sur l’amour et le sexe. Sa prestation reste morne, mais il a un charisme et une présence certaine. Il y a aussi quelques bons seconds rôles, mais les personnages restent un peu trop superficiels. Ils sont des caricatures d’une certaine sexualité, parfois un peu trop proches d’ailleurs les uns des autres en termes d’écriture. J’espérais que le film, qui se trouve à une époque charnière, montre mieux les contradictions des années 70 en matière de sexualité pour le coup !
    Le scénario souffre de lenteurs certaines, mais c’est caractéristique du style de Jaeckin. Sur une histoire assez convenue narrant les rencontres d’une haute-bourgeoise oisive qui va s’adonner à divers jeux sexuels et à des discussions érotiques avec des inconnus, le réalisateur saisit une époque, une atmosphère, et il y a des éléments intéressants sur la vision de la sexualité. Reste que pendant 1 heure 30 c’est assez longuet, et que l’ennui peut vite poindre devant des scènes érotiques parfois assez molles et des discussions théâtrales aux dialogues trop écrits.
    Visuellement Jaeckin nous sert sa recette phare : photographie vaporeuse, lumière pâle, décors classieux, si parfois c’est raté ici c’est plutôt d’un bel effet, avec de jolies scènes, surtout celles qui se déroulent dans le milieu bourgeois. Les scènes exotiques sont moins convaincantes. La réalisation est efficace, avec de belles scènes érotiques souvent filmées avec intelligence. C’est soft, et le seul regret que je ferai au réalisateur sur son travail c’est de vouloir traduire la sensualité par des plans un peu trop lent parfois. Tentative judicieuse mais qui casse un peu le rythme, même si ce n’est pas excessif par rapport à certains pornos par exemple ! Très jolie bande son, porté par une fameuse chanson de Pierre Bachelet.
    Le résultat est un film érotique élégant et indéniablement innovant, mais qui reste tout de même assez superficiel, donnant l’impression comme pratiquement tout le cinéma de Jaeckin et à l’instar d’autres réalisateurs érotiques comme Hamilton d’être un joli emballage pour un fond qui n’a pas spécialement de consistance. Ce ne serait l’atmosphère seventies fort bien saisie, et la représentation d’un certain milieu, ce film n’aurait pas spécialement un intérêt notoire sur le fond. 3.5
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 août 2016
    Classique des classiques du cinéma érotique français, véritable phénomène de société et record de longévité dans les salles hexagonales lors de sa sortie en 1974, Emmanuelle se regarde encore avec un certain plaisir, et ce malgré son côté légèrement kitsch. Une chose est certaine : Sylvia Kristel y est toujours aussi sublime, et la musique originale de Pierre Bachelet toujours aussi délicieuse.
    Julien D
    Julien D

    1 199 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 septembre 2014
    En ayant attiré près de dix millions de spectateurs en salles, on ne peut pas nier qu’Emmanuelle, et à travers lui le cinéma érotique dont il marquait les balbutiements, a marqué les esprits de toute une génération post-soixante-huitarde et a endoctriné l’approche de la sexualité dans le cinéma français. Alors que, deux ans plus tôt, le succès similaire aux Etats-Unis de Gorge profonde marquait la naissance du gout pour la pornographie de cette nation au puritanisme hypocrite, celui d’Emmanuelle a inculqué dans la culture populaire française une assimilation entre la représentation cinématographique du sexe et une image gracieuse de la bourgeoisie chic, à des non-dits vaudevillesques et à des jeux de hors-champs explicites. Malgré l’influence qu’il a pu avoir, le film en lui-même est aujourd’hui une œuvre d’une parfaite ringardise qui n’a pour lui que le charme de ses décors exotiques et la beauté de son actrice principale (et, accessoirement la musique de Pierre Bachelet). Son intrigue est une histoire parfaitement dérisoire qui n’a pour unique vocation que servir de lien, sans réelle cohérence, entre les scènes d’accouplement. Sa lumière terriblement kitsch, sur la forme, et, sur le fond, les inepties proférées par les personnages d’Alain Cuny et de Christine Boisson en guise de leçons de libertinage n’aident pas cet ancien film précurseur à avoir passé l’épreuve du temps.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 10 février 2014
    Apprécier Emmanuelle en 2014, c'est comme s'extasier sur les effets spéciaux de Vercingétorix.

    On peut comprendre le remue-ménage que le film a pu faire lors de sa sortie (13 ans à l'affiche d'un cinéma parisien, premier film érotique a être sorti dans des salles "classiques", ...), mais il est difficile de l'apprécier à sa juste valeur 40 ans après sa sortie.

    On ne peut parler de jeu d'acteur, mais juste d'esthétisme. Ni de scènes torrides, mais de suggestions qui peuvent certes être "choquantes" pour l'époque, mais qui sont bien rentrées dans les mœurs depuis des années.

    Une mention spéciale au ridicule du personnage interprété par Alain Cuny, qui tombe comme un cheveu dans la soupe avec une philosophie caricaturale et le charisme d'une huître.

    Ceci dit, on a rit, hein...)
    Akamaru
    Akamaru

    3 096 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 novembre 2012
    Et le cinéma érotique toc naquît..."Emmanuelle"(1974)fit un véritable tabac en France malgré la censure et son interdiction aux moins de 16 ans.Roman-photo se passant en Thaïlande,où les protagonistes se caressent,se trompent,s'émoustillent,où plaisir n'est compatible qu'avec le plaisir!Si l'on peut admettre que l'actrice néerlandaise Sylvia Kristel possède un certain charme fragile,le film en lui-même,érotisme soft dont les différents climax sont reliés de façon incohérente,n'est rien d'autre qu'un fond de cuve.Un phénomène qui traduisait certainement un état d'esprit inconcevable aujourd'hui,les spectateurs étant à la foi plus exigeants et plus désapointés.
    Unc-Scrooge
    Unc-Scrooge

    51 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 novembre 2012
    Emmanuelle, c’est le film qui fait balbutier la génération 68, les fait rougir à l’entente de ce prénom, se morfondant en excuses sur la cassette qu'aura dégoté leur progéniture. Il est vrai que ce film n’est au final qu’un long moment érotique bercé par la douce musique de Pierre Bachelet. Symbole de la libération des mœurs donc, ce film est surtout le symbole d’une époque plus qu’un vrai moment de cinéma. Scénario tout aussi léger que son jeu d’acteur, musique (mise à part la BO de Pierre Bachelet) banale, il n’y a que peu de choses à retenir de ces 90 minutes. Au final, on se souviendra d’Emmanuelle plus comme une œuvre de musée que comme un monument du septième art.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 octobre 2012
    Aujourd'hui 18 octobre 2012 est une journée de deuil puisque l'héroïne d'Emmanuelle, Sylvia Kristel, nous a quitté. Elle n'était âgée que de 60 ans. Je ne saurais dire si c'est l'annonce dans les médias de son état de santé critique ou simplement d'une envie de revisiter mes classiques préférés, mais je venais d'acquérir le film en DVD. J'avais 10 ans à sa sortie et les premiers échos sur ce film me sont parvenus en prêtant l'oreille aux conversations de mes parents. Avec Joy qui fait aussi partie de mes favoris, Emmanuelle est à mon humble avis un des meilleurs films érotiques produits. Sans sexe en bouche, il suggère et induit, énormément de plans en suggestion et une qualité d'images exceptionnelle. Le revoir aujourd'hui est un réel plaisir pour les sens, un plongeon dans le vintage d'après 68. Il n'y a effectivement pas de trame dans le film mais un parcours à la découverte du plaisir sexuel, une sorte également d'initiation. Une sorte de conception de la vie qui me semble-t-il nous a fait défaut ces dernières années. Je reste cependant sur ma faim étant donné que j'eus aimé pouvoir trouver en DVD les épisodes qui suivirent, au moins jusqu'à la saga V, mais c'est quasi chose impossible. J'espère, en guise de salut au talent de Sylvia Kristel et de ses films fétiches, qu'une maison d'édition aura l'idée de ressortir en coffret les différents épisodes. Condoléances, donc.
    Max Rss
    Max Rss

    198 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mars 2019
    "Mélodie d'amour chante le coeur d'Emmanuelle, qui bat coeur à corps perdu..." tels sont les mots de la chanson de Pierre Bachelet. Ce qui est évident c'est qu'Emmanuelle est très à l'aise dans l'exercice du corps à corps. Qu'on le veuille ou non "Emmanuelle" est un film intertemporel et les générations futures en entendront parler aussi. Ce film n'est pas qu'une oeuvre érotique malgré les dires de la plupart des gens. Il faut croire que peu de monde n'a perçu la petite pointe de poésie présente dans ce film, poésie communiquée par le biais des paysages thaïlandais. Sorti en 1974, "Emmanuelle" fut un véritable phénomène controversé mais qui attira le public en masse, cela ne veut pas forcément dire que le public de l'époque était composé uniquement d'obsédés. Certes le film a vieilli, est tombé en désuétude, mais malgré cela, son érotisme reste toujours torride. Bien entendu il est complètement insensé d'accorder la note maximale à ce genre de film, mais ce qui ne fait pas de doutes c'est que "Emmanuelle" restera indéfiniment un incontournable du cinéma érotique, n'en déplaise à certains et certaines.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    131 abonnés 2 230 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 février 2018
    EROTISSIMO. Que trouve t'on de génial a ce film? Pourquoi en veut t'on aux seins d'Emmanuelle? Mais que font les hôtesses de l'air? Digne d'un telefilm de fin de soirée, Emmanuelle a déclenché des ravages. Meilleur film de 1974 devant Gatsby le magnifique, le Parrain 2, La Tour Infernale....!!!!!! Suis je blasé??? trop vieux??? trop jeune??? ou alors je ne prends pas assez souvent l'avion...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 juillet 2011
    un jeune producteur lance spontanément l’idée d’un film dans un 747; « mais c’est Emmanuelle le chef-d’œuvre de la littérature érotique !» rétorque Guy Sorman le directeur de la revu vie publique. Ainsi naquis un film incroyable par son destin où le meilleur côtoie le pire ; avec l’objectif de faire plus spectateur que le dernier tango à paris. Dans son livre Yves Roussef-Rouard explique des scénettes drôles ; le jour où son équipe se retrouve dans une prison thaïlandaise pour avoir mis des gourgandines libres, dénudées, dans la cascade royale. Heureusement que le cousin du prince avait pour passe temps la production des films de mauvais goûts, et l’admiration de belles femmes. Pour en savoir plus lisez ma chronique. http://www.instinctive-attitude.com/uncategorized/profession-producteur-yves-rousset-rouard.html
    bsalvert
    bsalvert

    409 abonnés 3 579 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 novembre 2023
    Ce film a surtout marqué les esprits car il était précurseur. La sensualité de l'actrice est particulièrement efficace.
    surfnblue
    surfnblue

    64 abonnés 1 576 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2011
    Un film à la sensualité culte et une sylvia cristel absolument magnifique et terriblement...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 15 janvier 2011
    Film ultra-mythique auquel ma jeunesse - et ma vertu, il va sans dire - ne m'avait pas encore permis d'accéder, le premier de la série, réalisé par Just Jaeckin (qui a à la suite d'Emmanuelle fait profession dans le genre... de manière assez triste, il est vrai). Il est évident que la vue de ce film passe par le crible mi inconscient mi culturel de la peste, n'est-ce pas, qui a atteint jusqu'aux tréfonds physiologiques de notre oeil bien contemporain, je veux dire la pornographie. Autrement dit, difficile de saisir aujourd'hui ce qui a fait le succès de ce film (près de 9 millions de spectateurs à la sortie de la France pompidolienne, merci encore une fois, ô Histoire, pour l'ironie) en 1974, post 68 et tout un tas d'idéaux révolutionnaires et libératoires dans la boîte à idées... Mais bon, cela dit, on perçoit sans mal l'effusion libératrice (pas d'équivoque) de ce film adapté du best-seller érotique d'Emmanuelle Arsan. Bon je redis le scénar pour les jeunes qui ne l'ont pas vu : à proprement parler il n'y en a pas, l'histoire se déroulant à partir d'un axe ma foi fort évident : il s'agit d'une exploration (non, ce n'est pas ce à quoi vous pensez !), pour une jeune femme que l'on suit du début à la fin du film, Emmanuelle, d'une découverte, d'une libération progressive quant à l'acte même de l'amour. Pour la faire vite (pas d'équivoque !), on part d'un axiome de départ ultra-admis, c'est-à-dire ultra normal (ou le normal vaut à fond comme norme, c'est entendu) : le couple hétérosexuel marié. Et progressivement, on fait éclater cette bulle initiale, par des rapports extra-conjugaux hétérosexuels et homosexuels. Tout y passe, pour rester correct.
    Que dire sur les idées du film lui-même ? Et bien c'est quand même pas mal, ou ç'aurait pu être vraiment bien (malgré le cliché affiché du film, évidemment, qui ne peut que satisfaire toute cette population de pervers que nous sommes, d'une jeune femme sujette à tout un tas de pouvoirs). Parce qu'on passe du désir en tant que tel (désir barré, désir emprisonné, désir moralisé), à "du" pouvoir (polymorphe, pluriel etc.), c'est-à-dire qu'Emmanuelle se laisse guider, dans une sorte de grande danse ancestrale, par des Maîtres, femme ou homme, qui vont lui ouvrir des portes de vérité et de plaisir. L'exploration ne se fait pas sous le mode du savoir objectif, donc, mais sous l'aura d'un Maître de plaisir et de vérité,qui lui enseigne, en prenant en charge le corps d'Emmanuelle, la connaissance de son corps et de potentialités. Donc le plaisir n'est décuplé qu'à la condition de relations de pouvoir transitoires, de relations, devrions-nous ajouter, de pouvoir-savoir individuelles (Versus désir barré, désir libéré, il faudrait donc dire, suppression de l'axe du désir et ouverture à celui du plaisir-pouvoir). Ce qui est assez plaisant, c'est que ces relations de pouvoir sont mobiles et incontrôlables : dans le film, c'est le mari d'Emmanuelle, Jean, qui la pousse à connaître d'autres occasions de plaisir ; mais ces relations de pouvoir-savoir chamaniques de Maître à disciple transgressent et finissent pas complètement déborder l'intention initiale de Jean. Les relations de pouvoir, dans le film, finissent par avaler (non, pas d'équivoque) et dépasser l'instance normalisatrice constituée par le couple hétérosexuel marié.
    Un mot sur la musique, qui à mon sens est parfaite : essentiellement deux musiques, celle de Bachelet, hyper-connue, mais qu'on n'entend finalement pas tant que ça, et une musique, alors là, chapeau, tout à fait exceptionnelle, en 5/4, avec des croches violentes pourfendant toute mélodie, et censée, c'est évident, marquer les moments d'excitation, d'accélération, de folie. Un 5/4 ! Un 5/4 ! C'est fou non ? Transgression de la norme musicale, de surcroît ! Donc du coup, deux atmosphères opposées, et en tout cas mises en opposition ou plutôt en convergence (parce que le 5/4 ne vit pas supprimer Bachelet, dans l'idée, mais se heurter aux limites qu'il représente, au cadre qu'il institue et perpétue, le 5/4 vient percer Bachelet (sans équivoque)) : la voix de Bachelet, chiante, gaie, paternaliste, douce, populaire, un peu relou, voix de la norme et de l'institution guillerette, et puis le 5/4, affreux, transgressif, agressif, violent, jouissif, brisant la continuité simplette de la norme et de la voix de Bachelet.
    Bon ajoutons quand même des points négatifs, ne serait-ce que sur le plan du jeu d'acteurs, vraiment pas sensationnel (Jean, le mari à moustache par exemple interprété par Daniel Sarky), sauf peut-être Sylvia Kristel, évidemment, qui rehausse un peu tout ça. Notons la présence d'Alain Cuny qui joue le dernier Maître d'Emmanuelle (Alain Cuny quoi... !) Et puis la réa n'est quand même pas de la plus haute volée... Les paysages sauvent tout, et heureusement.

    Bim, pour la musique et le plaisir, 15/20. Et ouais

    Et bien sûr, toutes les critiques sur le Tching's cine :
    http://tchingscine.over-blog.com/
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