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benoitparis
114 abonnés
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4,0
Publiée le 3 août 2008
Un pur et simple film d'aventure avec un personnage de cartoon. Cela dit c'est du bon cinéma bien rythmé qui fait jubiler le môme en soi. Un film muet des années vingt de pur divertissement mais qui a très bien vieilli.
Douglas Fairbanks aura été le premier Zorro du cinéma (la nouvelle de Mac Culley étant sortie en 1919). Tout ce qui fera le succès de la série télévisée de Walt Disney au film de Mamoulian, est présent ici. Bernardo qui est déjà sourd-muet est ici un indien sans grande place dans l’histoire. Fairbanks est nettement moins crédible en dandy homosexuel que Tyrone Power ou Antonio Banderas mais en revanche pour les scènes de combat pas de problème il assure, virevoltant comme peu ont su le faire à sa suite. Zorro est déjà très facétieux et il prend plaisir à narguer le capitaine Ramon ou le sergent Gonzalès. Le film quoique vieux de près de 90 ans est encore très distrayant et montre que Fred Niblo avait compris tout ce que l'on pouvait tirer de ce petit roman anodin
(4000ème critique, la vache le temps passe vite !!!) Un an à peine après la création du personnage et bien avant Tyrone Power, Alain Delon (pas dans un film très mémorable !!!), Antonio Banderas et bien évidemment Guy Williams, dans le peau du justicier masqué il y a eu Douglas Fairbanks, le premier Zorro de l'Histoire du cinéma mais peut-être pas le premier en terme de qualité d'interprétation... Douglas Fairbanks s'était marré à le jouer, il s'était amusé comme un petit fou, voilà... On le voit se battre fougueusement et athlétiquement dans des combats où dans la réalité il aurait eu la possibilité de se faire zigouiller une bonne dizaine de fois à chaque fois. Voilà, ça va guère plus loin... Pas de véritable scénario, ni de véritable mise en scène (pourtant assurée par le réalisateur qui pour moi a donné la meilleure version de "Ben Hur", Fred Niblo !!!). On ne s'ennuie pas, mais c'est fait sans la moindre étincelle de sérieux à tous les points de vue.
Le premier Zorro du cinéma. Ce fut avec les feuilletons le départ du justicier masqué. Il existe un coffret des séries actuelles Walt Disney (avec Guy Williams, série lancée en France en 1965) contenant 82 épisodes qui est un vrai bonheur pour les enfants d’autant qu’il y a, à la fois, VF et VO sous titrée. Zorro fut crée par un californien en 1919, Niblo n’a pas perdu de temps. L’action se passe en 1830, la Californie étant mexicaine mais l’idée des duels provient de l’Espagne, la signature Z étant une idée géniale plus porteuse et plus évoluée que celle de la botte de Nevers qui stoppait de fait les méchants. Douglas Fairbanks est formidable dans les combats acrobatiques et sa double personnalité proche du burlesque est bien dans la mode du cinéma de l’époque. C’est un trésor du cinéma muet conservé dans la bibliothèque du Congrès ce qui veut tout dire. Indispensable à connaitre pour les amoureux du cinéma, la trouvaille romantique pour le baiser de la fin qui fondait les deux personnages (Diego Vega et Zorro) était inoubliable pour nos parents.
Le zorro le plus cool en fiction, à la pointe de son épée, un cavalier qui surgit de la nuit, Caballero et cheval ne font qu’un plus un, égal à deux, il signe des autographes de star, grâce à la popularité d’opprimé, laissant à ses fans, soldats et peuple sans distinction. Une belle empreinte de la lettre Z qui signifie ce super-héros, libéré la Californie colonisée, un renard rusé toujours vainqueur, il est drôle dans ce costume souriant, l’alter égo Don Diego de la Vega de la noblesse révolutionnaire insurrectionnel descendant espagnol.
File en douce de sa paresse richesse irritabilité familiale filiation, l’amour que lui donnera la demoiselle Lolita, on ne croira pas d’un aristocrate noble, avec un tel visage joué par cet acteur du cinéma en noir et blanc, mais se liguera contre l’avant-colonial. L’ancêtre royal en Amérique californienne 19ème siècle, le majordome native American sourd muet, j’en apprends des choses dans ce vieux film non parlant, l’intrigue Capitaine Ramon le courtisan qui force arbitrairement. A la solde de l’ennemi détestable dans ce synopsis, Zorro Zorro Zorro..... l’en empêchera, la romance sauvée, les fiancés peuvent se mariés, embrassez-vous ! C’est très bien comme cela, de nulle part au moment opportun bonne aventure fougue.