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Un visiteur
3,0
Publiée le 4 mai 2020
Très joli film, plus charmant que vraiment bon, avec un petit côté Kaurismaki marseillais pas inintéressant au début. Après, ça tourne un peu en rond et le film n’a plus grand-chose d’autre à offrir que son amour pour ses personnages (ce qui est déjà pas mal). Les dialogues sont ce qu’il y a de plus réussi. Pour le reste, c’est le charisme d’une partie du casting et la photogénie des décors qui font le boulot. Je suis plus réservé sur l’écriture de certains personnages secondaires et sur le versant politique du film, discret mais pas franchement subtil (l’ex-patron devenu vendeur de culottes, la tirade sur la bière Heineken, etc.)
L’un des films les plus connus (nombre d’entrées) et reconnus (primé aux Césars !) de Robert Guédiguian, mais loin d’être l’un des meilleurs ! Malgré un coté sympathique, il oscille constamment entre la mièvrerie et la lourdeur (les scènes de «rigolade », ou la bagarre dans le bar) ; et les dialogues qui lorgnent parfois du côté de Pagnol en sont bien éloignés….
A travers Marius et Jeannette, Robert Guédiguian rend hommage à ces gens simples et de condition modeste que la vie, souvent, n'a pas épargnés. A l'Estaque, quartier populaire de Marseille, l'amour qui prend forme entre le vigile et la caissière est ce qui peut arriver de mieux à deux êtres fragilisés par des drames personnels et qui sont comme des animaux blessés, vulnérables et méfiants. Autour de l'histoire ordinaire de Marius et Jeannette (Gérard Meylan et Ariane Ascaride), le réalisateur filme un voisinage chaleureux, petite communauté soudée par l'amitié, la générosité et des qualités humaines partagées sans lesquelles leur vie de laissés pour compte leur serait probablement fatale. Entre naturalisme et poésie, Guédiguian réalise une comédie sociale dans laquelle il expose un art de vivre simple et d'autant plus intelligent qu'il ne se laisse pas corrompre par les difficultés que representent le chômage et les réflexes d'intolérance (le Front National, l'intégrisme). "Marius et Jeannette" est un film sympathique, humaniste, qui donne, à travers son anecdotisme, des raisons d'espérer, des raisons de vivre.
L’un des rares films français qui parvient à faire simple et sympathique, c’est à noter. Personnellement, le film doit beaucoup à Ariane Ascaride et à la sincérité de la démarche qu’on sent sortir tout droit du cœur. A mon sens, ce n’est pas exceptionnel, mais touchant, et c’est déjà pas mal.
Un film simple et attendrissant, mignon et divertissant. Le film s'intéresse à des gens dont on parle pas forcément souvent au cinéma, et j'ai trouvé que c'était fait d'une façon vraiment sincère et touchante, loin d'être méprisant (alors que dans Mammuth par exemple j'avais trouvé que ça l'été). Le film est vraiment léger, sympathique. On passe un bon moment, même si certaines scènes sont assez ratés. Il est peut être dommage que certains dialogues ne fassent pas très crédibles (on sent les feuilles du script là dessous !), mais certains font mouches.
A noter la bonne interprétation de Ariane Ascaride.
L’accent chantant de Marseille et le rire franc des actrices résonnent avec charme et sincérité dans cette histoire d’amour entre deux êtres que les déboires de la vie n’ont pas épargné. Malgré une mise en scène très passive, il se dégage une belle générosité de « Marius et Jeannette » qui agit comme un petit aimant. Un film tout simple (trop, peut-être) qui permis au réalisateur Robert Guédiguian d’offrir un rôle à César à son épouse Ariane Ascaride.
C'est beau ! Je découvre le cinéma de Robert Guédiguian, pour une première ce fut un joli moment. De la complicité combiné aux charme pour une alliance magnifique et qui berce le cœur.
Malgré une mise en scène très minimaliste et une réalisation fade, Robert Guédiguian parvient à créer une œuvre riche. L’authenticité des acteurs et la candeur du scénario constituent la grande force de cette fable sociale portée par Ariane Ascaride (César de la meilleure actrice en 1998 pour son rôle). Dans un quartier populaire de Marseille, plusieurs familles partagent une cour d’immeuble. C’est l’occasion de discuter, de philosopher et de s’aimer. Tout se déroule avec simplicité mais plusieurs dialogues et réflexions en forme de punch line font mouche. Bref, un film qui respire la nostalgie tout en traversant allégrement les époques compte tenu de sa sincérité.
Un petit film sur une histoire d'amour dans le Marseille des années 90. On voit la vie de quelques voisins d'un quartier sympathique. Les répliques sont assez intéressantes et parviennent à nous maintenir éveillés tout au long du film. Ça parle sans tabou de sexe ainsi que de la tromperie des religions. On devrait refaire de nos jours des films de ce genre pour ouvrir l'esprit des gens, dans une société qui devient de plus en plus totalitariste...
Une comédie sentimentale pleine de sensibilité dans laquelle Robert Guedignian exprime ses vocations sociales. Les acteurs y évoluent tels des poissons dans l’eau.
Ce qui fait de ce film une réussite est qu'il sonne juste. Il est profond dans certains dialogues souvent justes. On comprend bien la démarche visant à filmer de manière digne sans apitoiement ni pathos les classes populaires. Même si les comédiens s'en sortent assez bien (en ce qui concerne les adultes), l'ensemble n'a pas tout à fait le panache d'un grand film. L'humour notamment est assez raté et laisse les spectateurs en dehors.