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chrischambers86
13 952 abonnés
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3,5
Publiée le 28 avril 2013
Western particulièrement original de Delmer Daves nous racontant l'histoire de la transformation d'un gentleman en bandit! Jack Lemmon, èlègant citoyen de Chicago, apprend et accepte l'idèe qu'une vache, dans l'Ouest, vaut plus qu'un homme! Du jour au lendemain, il va se trouver plongè dans le monde des cowboys! Sa première rèaction et le dègoût, auquel succède un lent dèpouillement du vernis civilisè! La pudeur vaincue, le personnage s'abandonnera à l'exaltation de la violence! Dèsormais, ce sera un homme qui aura quelque chose à cacher! Bannissant tout effet de camèra ou de mise en scène qui risquerait d'imposer une idèe toute faite aux spectateur, le style de "Cow-boy" est remarquable! Tout comme son duo ètonnant Glenn Ford-Jack Lemmon où de splendides paysages viennent s'ajouter à ce fort beau western sur l'amitiè! La figure du bandit apparaissant ici comme celle d'un gentleman sans pudeur! C'est de là que vient l'originalitè du film de Daves...
Comédie ou western, choisissez! Il n'en reste pas moins que ce cowboy s'avère des plus surprenants, tant par ses situations cocasses, que par ses très beaux paysages. L'idée de départ est bien amusante, et ne s'essouffle pas dès le premier quart d'heure. En effet, le film se révèle souvent inventif, drole donc, et on est également emballé par la performance de Jack Lemmon mais aussi celle de Glen Ford, très convaincant. Delmer Daves nous offre donc un bon film, enlevé et (très) agréable. Une réussite.
Voilà un western qui aurait pu être très bon s'il n'y avait pas eu un souci à savoir un scénario désespérément bâclé. Une histoire d'amour qui manque totalement de substance et qui au final ne sert strictement à rien, le personnage très mal composé de Jack Lemmon dont l'évolution psychologique est véritablement trop rapide pour être un seul instant crédible, la crédibilité n'est pas non plus au rendez-vous dans le fait que l'éleveur joué par Glenn Ford se prend de sympathie pour le personnage de Lemmon alors que celui-ci est toujours antipathique. Si on doit rechercher des qualités à ce film ce n'est certainement pas dans son histoire, ni dans ses personnages. Par contre, le côté documentaire où on voit l'extrême rudesse de la vie des transporteurs de bétail est loin d'être inintéressant ; d'autant plus que l'on a le droit à une ou deux séquences réussies dans cette optique-là, notamment une qui montre que jouer avec un crotale n'est pas foncièrement une bonne idée. En se concentrant sur cet aspect-là et en creusant un peu plus le personnage de Lemmon, on aurait pu avoir facilement quelque chose de bien meilleur.
Delmer Daves acteur, scénariste puis metteur en scène s’est fait une spécialite du western. Deux ans auparavant il a connu le succès avec le célébrissime “3h10 pour Yuma” . Il poursuit son compagnonage avec Glenn Ford pour ce western roboratif qui fait l’apologie de la vie de cow boy à travers l’affrontement de deux générations personnifiées par Glenn Ford, riche conducteur de troupeaux aux manières rustres et Jack Lemmon, garçon d’hôtel sensible, reconverti en cow boy suite à un déboire amoureux. Beaucoup de poncifs sur la virilité parcourent ce western qui n’a pas d’autre vocation que de distraire. On est donc loin des épopées grandioses de John Ford ou d’Anthony Mann mais comme l’on dit souvent il faut de tout pour qu’un genre de cinéma soit complet. Les scènes de bravoure sont assez bien menées et l’on se rejouit de voir Lemmon se confronter à un milieu qu’il ne connaît pas pour finir par en maîtriser tous les codes. Lemmon , encore débutant, est à l’orée de sa rencontre avec Billy Wilder qui lui fera accéder au rang de star avec le rôle de Daphné dans “Certains l’aiment chaud” mais on peut déjà reconnaître son potentiel comique à quelques reprises dans “Cow Boy”. Glenn Ford est quant à lui parfait dans le rôle du rude cowboy au grand coeur . Quelques seconds rôles savoureux sont invités à venir prêter main forte au duo principal comme Dick York célèbre mari de "Ma sorcière bien-aimée" , Brian Donlevy professeur Quatermass pour la Hammer ou encore Anna Kashfi un moment épouse de Marlon Brando. Bien sûr “Cow boy” délivre une image tronquée de l’Ouest américain où la fraternité entre les hommes leur permet d’affronter les rudesses de la vie sur un si vaste continent, mais il faut de temps à autre savoir se laisser porter par l’histoire que l’on vous conte sans vouloir chercher à tout prix un message dans les images du réalisateur. Pour les fans de westerns qui ont gardé leur âme d'enfant uniquement.
Une fois encore, Delmer Daves démontre qu'il est bien un des maîtres du western américain. L'histoire est bien ficelée et prend de l'ampleur (preuve qu'elle est aussi très bien écrite) tout au long de son déroulement. Et si en plus Glenn Ford vient y mettre son grain de sel... Que demander de plus ? Seul petit bémol, la présence de Jack Lemmon, pas vraiment crédible dans la peau du cowboy solitaire...
Petite déception pour ce Western de Delmer Daves, cinéaste qui m'avait emballé dans les quelques films que j'avais vu !! "Cowboy", datant de 1957, commence mal dans un hotel ou un réceptionniste veut devenir cowboy à la suite d'une rencontre d'un chef de troupeau qui a une expédition a mené avec des hommes mais surtout pour les beaux yeux d'une Mexicaine dont le père est opposé à leurs unions et dont le voyage le mène vers elle, déjà on se croit dans une comédie de boulevard à l'Américaine plus qu'à un Western dés le début et j'ai eu un peu de mal à rentrer dans le film. Puis, il y a le voyage, l'apprentissage pour le jeune homme qui cotise son argent aux troupeaux et les obstacles et les personnalités changent , ça devient interressant mais un peu tardif. Delmer Daves signe un film mineur mais bon, y a t'il un cinéaste qui n'a pas fait de faux pas? Pas beaucoup, on lui pardonne. Puis, j'ai connu Glenn Ford plus inspiré dans son interprétation qui se fait voler la vedette par le jeune Jack Lemmon Moyen.
Cow boy est plus qu’un gentillet western, il oscille entre la comédie potache, et les scènes au clair de lune, ambiance feu de camp et pur tradition des grands paysages, avec les hommes durs du far west. Mais il y a aussi la découverte d’un Jack Lemmon a contre-emploi, on se dit mais quel erreur de casting et puis non, il tient son rôle, il se construit au fur et à mesure de l’histoire, Glenn Ford quand à lui, au fur et à mesure que je découvre sa filmographie, je me dis qu’il a tenu une vrai place dans l’histoire du cinéma, acteur que je sous estimait très certainement, il réussit à rendre sincère et attachant un personnage de dur à cuire. Un film rare que nous devons apprécier à sa juste valeur, la conduite du bétail filmé de manière très réaliste, l’embarquement dans les wagons, cette vie de rudesse qui nous est présenté, enfin c’est l’histoire de ses pionniers de l’ouest Américain, autant de bonne raison de ne pas bouder son plaisir.
Un western qui sort des sentiers battus : un zeste d'humour, un brin d'action et une leçon d'humanité. C'est le sixième western de Delmer Daves, certes, pas le meilleur, mais l'ensemble est honnête. Il nous livre un film intéressant sur une idée originale qui aurait pu se transformer en chef-d'œuvre car le scénario offrait un réel potentiel. L'amitié entre Tom Reese (Glenn Ford), le cowboy aguerri et Frank Harris (Jack Lemmon), l'apprenti éleveur idéaliste, va progressivement se changer en haine et la naïveté de l'élève va se métamorphoser en rudesse et dépasser celle du maître. Finalement, l'amitié l'emportera.
Comment avec toutes cette poussière les cow-boys se débrouillent-ils pour être toujours aussi propres ? Il n'y a ni enjeu ni méchant et ça commence de façon très poussive, la partie centrale est la plus intéressante mais l'évolution psychologique des deux personnages apparait complètement artificielle. et Glenn Ford à l'air de se demander ce qu'il fait là . En fait, ça ne passionne pas et les dialogues sont pauvres. Reste que c'est remarquablement filmé, que l'image est splendide et que le film bénéficie de deux scènes fortes, le crotale et le jeu du taureau, mais globalement ça reste un produit très moyen. PS : le film contient en filigrane une sorte de critique du mariage, chose assez rare pour être soulignée.
Pour son 21ème film "Cow Boy", Delmer Daves adapte l'autobiographie de Frank Harris, d'abord réceptionniste dans un hôtel de Chicago et rêvant d'être un cow boy. Il va voir son rêve se réaliser lorsqu'il rencontrera le convoyeur de troupeau Tom Reese mais Franck se rendra vite compte que la vie de cow boy n'est pas aussi simple que ca.
Delmer Daves nous fait suivre l'évolution du personnage de Frank, commençant par une grosse désillusion amoureuse puis allant trouver Tom pour le convaincre de l'emmener au Mexique où il pourra essayer de faire changer d’avis le père de sa belle d’accepter qu’il épouse sa fille. Il se rendra aussi compte que la vie d’un cow boy (et donc d’un transporteur de bétail) n’est pas aussi idéale que cela. Et c’est là toute la réussite du film de Daves, il filmera de manière quasi-documentaire cette vie, ses labeurs, sa difficulté à travers ce personnage et c’est surtout ces moment-là qui sont intéressant. L’évolution finale de Tom vers un caractère plus violent et égoïste est moins maitrisé et malheureusement trop rapide.
La photographie est superbe et Daves utilise bien le technicolor, il sublime les très beau paysages qu’il a à sa disposition. Les interprétations sont bonnes, que ce soit Glenn Ford ou Jack Lemmon dans un rôle assez inhabituel mais il prouvera dans la suite de sa carrière qu’il est capable de se diversifier avec brio.
Un western inventif, pas exempt de tout reproche mais qui s’avère quand même plutôt agréable et captivant de bout en bout.
C’est en revoyant plusieurs fois les films que l’on peut seulement être certains de leurs qualités...Souvent un spectacle moins exaltant qu’un autre se révèle beaucoup plus intéressant les années passant. C’est tout à fait le cas ici, la solidité du récit, la rude morale, l’amitié, les conditions de vie font de ce vrai western un grand et beau film. Il y a du réalisme et de l’authenticité dans la façon dont Daves filme le travail des cow-boys. L’ambiance est angoissante à la mesure de l’environnement, le peu de comédie se trouve au début et à la fin lorsque deux malheureux cafards en font les frais. Glenn Ford qui est un de mes comédiens préférés et Jack Lemmon que je considère comme le plus doué de tous me régalent, perdu au milieu des vaches dont on sent presque l’odeur tellement elles sont proches et nombreuses. Bien entendu, Cow-boy souffre de la comparaison avec ‘’la colline des potences’’ ou des 7 autres westerns de l’auteur essentiellement à cause du scénario qui se veut le plus sobre possible. Il n’en a pour moi que plus de valeur et de mérite.
Un film étonnant effectivement car il contient en filigrane une analyse du mythe du cow-boy. Combien de jeunes garçons ont joué à se déguiser, à chevaucher, à combattre les indiens en criant ououou. Et ici c'est comme un constat d'un vieux de la vieille avec le jeunot. Néanmoins tout y est et on apprécie les grands espaces et les réunions autour du feu de camp.
"Cowboy" porte bien son nom car nous avons affaire à une tranche de vie des cowboys du Far West dans le sens littéral du terme. Plus précisément de la transformation d'un simple réceptionniste de Chicago en un rude cowboy en charge d'un immense troupeau parcourant les Grandes Plaines. Il est aussi question d'une rivalité entre ce même Harris, interprété par Jack Lemmon, et son patron/associé Reese, joué par Glenn Ford, les relations entre les 2 étant houleuses tout au long du récit, spoiler: préfigurant d'une certaine amitié/complicité qui clôturera le film . Le tout est bien filmé dans des paysages appelant à la liberté (ce que recherchent tous ces hommes qui ne sont pas fait pour la ville), Delmer Daves étant comme d'habitude très fort pour mettre le spectateur dans cette ambiance de western sauvage.
Les westerns ne se résument pas à que de l'action. Ils peuvent parfois lorgner vers la comédie ou être de véritables comédies (le meilleur du genre étant peut-être « Mon nom est personne »). Très vite, ce Cow-boy s'impose comme un combat de boxe, ou de coqs, entre Jack Lemmon et Glenn Ford qui en font des caisses. On assiste alors à la rapide métamorphose de Jack Lemmon, qui de candide maladroit va se transmuter en dur-à-cuire implacable. Les deux mecs vont passer leur temps à se tirer la bourre. Au final, on ne sait pas qui est le plus gros machiste, mais rien ne vaut une bonne éducation à la dure pour vous forger le caractère et vous appendre à être « en haut » dans ce monde impitoyable. La scène finale est un sommet de bêtise dans le genre. « Cow-boy » est un film sans relief et sans finesse, qui maltraite ses personnages en les caricaturant. Ennuyeux au possible. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Comme son titre l'indique, le film nous raconte la vie des gardiens et conducteurs d'un troupeau de bovins, au mode de vie nomade dans l'ouest faisant transiter les troupeaux du Mexique (ici) vers la grande ville où il y a le marché au bétail, et l'opéra. À la tête, le patron, c'est Glenn Ford, dans un rôle plutôt expressif, mais dont l'interprétation toujours un peu rentrée lui donne une force certaine. Jack Lemmon est le citadin qui souhaite retrouver l'élue de son coeur, Mexicaine dont le père refuse qu'elle s'amourache d'un valet de chambre (situation au début de Jack Lemmon). Tout ce beau monde au grès du déplacement du troupeau aura des hauts et des bas, des désillusions, des drames. Le tout avec un arrière-plan presque documentaire: nous suivons la vie des ces gardiens de vaches, à travers les évènements qui rythment les déplacements: la nuit, les repas, un décès, les Indiens, les animosités, gestion des animaux qui représentent des dollars. Bref le film n'est pas dans ses décors, qui ne sont pas travaillés picturalement, mais dans les personnages, leurs noirceurs et obsessions et comment elles évoluent au cours du récit (Edmund H. North et Dalton Trumbo au scénario). D'une manière générale, l'ensemble du casting est plutôt bien écrit et fait interagir un ensemble de personnages de manière habile. Beau travail pour un western plus riche que la moyenne.