Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 7 septembre 2008
Délicatessen est un film délicieux dans lequel le spectateur est submergé par une ambiance très particulière. Fourmillant de trouvailles humoristiques, c'est également une comédie cynique hilarante. L'image est impeccable du début à la fin : les décors sont somptueusement glauques,les plans très divers et originaux, les lumières inquiétantes... Les acteurs, tous excellents mais injustement méconnus, vous servent magistralement une galerie de personnages excentriques sur un plateau d'argent. Le scénario, enfin, est irréprochable dans les deux premiers tiers du film, où le thème de la déshumanisation de la société est implicitement démontrée par des dialogues grinçants ou des gags visuels tranchants. La dernière partie, véritable chaos diégétique voulu et maîtrisé, nous crêve les yeux avec une réalisation et des effets spéciaux ébouriffants qui vaut à Délicatessen sa notoriété internationale.
Un film étrange dont j'ai eu un peu du mal à entrer dans l'univers de Jeunet. L'histoire est bonne avec un scénario en béton et des acteurs qui ont l'air de prendre du plaisir. Mais l'ambiance m'a un peu rebuté et j'ai eu du mal à suivre le fil de l'histoire à quelques moments. Cependant le film n'est pas mauvais pour autant et malgré ses défauts, on arrive à passer un bon moment grâce à de belles scènes oniriques.
L'ambiance glauque de ce film laisse entrevoir la suite, quand l'on apprend ce qui se passe dans cette boucherie on commence a bader et lorsque le bocer trouve un nouveau locataire on se demande bien commen va-t-il s'en sortir. Des gens désespéré, affamé, un femme qui essai de suicider sans succès (pourtant elle a essayé).le film devien presque comique
Cependant tout cela devient lourd et un dénouement tiré par les cheveux
Dès les premières scènes, le ton est donné. Une ambiance originale, excessive, des personnages étranges, et de sympathiques décors ... Quelques scènes amusantes. Puis , arrivé à la moitié du film, le spectateur commence à trouver cela ennuyer. Une ambiance, certes ; mais peut-on faire un film seulement avec une ambiance ? L'univers marginal de Jeunet et Caro ne peut plus faire face à la banalité d'une intrigue de gentils contre méchants et d'amourettes faussement improbables ... pour que tout se finisse bien, évidemment !
Que dire devant la fascination visuelle au détriment d'une histoire? C'est vide. Ils feraient mieux de faire de la bande dessinée. Exclusivement pour ceux qui aiment les storyboards filmés.
Même si le scénario est niais à souhait, Delicatessen c'est un délice d'humour noir, de cynisme, de créativité. Ce monde noir, cruel et débile inventé par Jeunet qui exploite sans retranchement la couleur rouge (comme il l'a fait avec le vert plus tard pour Amélie Poulain) révèle encore une fois sont talent pour capturer des images et surtout une ambiance unique. Même si ce n'est pas son film le plus profond et encore moins le plus poétique, cette boucherie (terme le plus approprié) est jouissive, j'ai très apprécié.
Le premier film de Caro & Jeunet marque indéniablement une rupture dans le cinéma français. Le style à part, esthétique et imaginatif de Delicatessen m'a directement enthousiasmé. Caro et Jeunet sont de vrais artistes, plein d'imagination. A quand une nouvelle collaboration ?
Univers propre à Jean-pierre Jeunet. Ici on découvre une ville où les gens finissent par manger la viande de leur mort: une ville cannibale en somme. Heureusement, le gigantesque petit bout d'homme: Dominique Pinon débarque pour faire revivre l'humanité d'un petit bout de femme qui avait peur de vivre. Un film horrifiant mais assez métaphorique (et pas si loin de la réalité) agrémenté l'humour noir.
Immeuble en guerre. On ne sait pas où on est, on ne sait pas quand on est. On est dans un immeuble, avec une boucherie sur le pas de porte, et de drôles de locataires aux étages : une famille avec des mômes un peu sots, un ancien militaire amateur d'escargots, deux vieux garçons fabricants de boîtes à meuh, un couple de riches dont la femme est suicidaire, Mademoiselle Plusse, l'amante du boucher et surtout Julie, la fille du boucher et au-dessus, Louison, le nouveau locataire embauché pour des petits travaux... et finir en petits morceaux. Parce qu'on ne sait pas trop ce qui se passe, apparemment c'est la guerre, les graines ne poussent plus et deviennent monnaie d'échange, et on mange tout ce qui ressemble à de la viande. Ça parait glauque comme ça, mais on ne voit pas de sang. Juste à la fin. La photo, les couleurs et les acteurs sont vraiment superbes. Tout contribue à rendre chaque petit détail important, et donner un humour assez noir au film (cf. les tentatives laborieuses de suicide d'Aurore ou la mort de la mémé).
Je l'avais vu au cinéma à sa sortie et l'avais trouvé mauvais. Film de beauf qui ne fait rire que des beaufs. Que ce film ait plu ne m'étonne pas mais pour ceux qui ne partagent pas mon avis, il n'y a qu'à voir la brillante carrière des oh combien géniaux réalisateurs de ce film. Il en faut cependant pour tous les goûts.
Delicatessen... Comment oublier cette folie, cette originalité, cette esthétique, cette poésie bref ce génie si caractéristique de la collaboration Jeunet, Caro. Ce sont des scènes à jamais gravées dans la mémoire. Comment en choisir une en particulier? Que ce soit l'improbable et merveilleux duo musical, l'onirique séquence ou Pinon (acteur fabuleux, entouré ici de seconds rôles tous savoureux) fait quelques bulles dans la cage d'éscalier ou bien encore la réparation culte et hilarante du sommier... Bourré de métaphores, le film est du début à la fin unique. En accumulant des qualités rares, les deux comparses signent ici un film parfait et indispensable. Merci à eux...
Glauque à souhait, inquietant et absurde à la fois. Surement le meilleur Jeunet devant La cité des enfants perdus. Enorme prestation de Pinon et Dreyfus.
Amusément glauque, Délicatessen est proche de la perfection de l'immonde et de l'immoral. Perfection qu'il aurait peut-être pu atteindre s'il n'y avait pas eu cette fichue histoire d'amour...vraiment intruse dans ce film de barbares !